La Bhagavad Gîtâ, ou le Chant du Bienheureux, est un pur joyau de l'hindouisme.
Située dans l'écrin du célèbre Mahâbhârata, immense poème épique, elle en forme un épisode de sept cents versets, constitué par un dialogue entre le prince Arjuna et le seigneur Krishna. Par la qualité de l'enseignement spirituel qu'il offre, cet échange nous concerne profondément, soulevant des questions essentielles sur la vie, le désir, l'action, la connaissance de soi, Dieu... Les vingt-deux versets proposés ici sont présentés et traduits par Hélène Marinetti, qui enseigne la langue sanskrite et la philosophie de l'Inde.
Pour les mettre en scène visuellement, Jigmé Douche a composé des oeuvres calligraphiques tantôt délicates, tantôt contrastées, sur la base de quatre écritures de l'Inde ancienne. Inspirées par une pratique du yoga à la fois mentale, corporelle et sonore, ses créations nous font goûter l'intensité de ce chant unique entre le Divin incarné et l'Homme en quête de vérité.
" logion 5.
Jésus disait : reconnais ce qui est devant ton visage et ce qui t'est caché te sera dévoilé. il n'y a rien de caché qui ne sera manifesté. " découvert en 1945 en haute-égypte, l'évangile de thomas est une collection de cent quatorze sentences ou logia attribuées à jésus. très différent des évangiles canoniques, il ne constitue pas un récit de sa vie. il n'annonce rien, ne prédit rien, mais présente des paroles du maître qui auraient été recueillies par l'apôtre thomas.
à la manière des kôans zen, les extraits proposés ici, traduits par jean-yves leloup, sont autant d'énigmes qui peuvent révéler à l'homme ce qu'il porte en lui depuis toujours. l'evangile de thomas a marqué en profondeur le cheminement spirituel de frank lalou et sa démarche artistique. renouant ici avec une expérience de jeunesse qui l'avait conduit à réaliser cent quatorze planches calligraphiques de cet évangile, frank lalou s'est replongé dans ce trésor de sagesse.
Ses nouvelles créations, basées sur l'alphabet copte, sont le résultat d'une double recherche oú alternent les gestes occidentaux et les traits d'inspiration japonaise.
Grégoire de Narek (Xe siècle) et Nahabed Koutchak (XVIe siècle) comptent parmi les plus illustres figures de l'ancienne poésie arménienne.
Enraciné dans le christianisme - l'Arménie est le premier État chrétien de l'histoire -, le mystique de Narek composa des Odes et surtout des Prières dans une langue d'une puissance et d'une singularité prodigieuses. Quant au troubadour Nahabed Koutchak, il chante merveilleusement l'amour, l'exil, la condition humaine. À travers un choix de poèmes présentés et traduits par l'écrivain Vahé Godel, Achot Achot nous fait découvrir les lettres arméniennes en mariant l'art classique de la miniature à d'étonnantes créations contemporaines.