Sous l'ancien régime, les galères avaient un double but : punir les coupables de crimes souvent dérisoires et fournir au roi des rameurs dont il avait un grand besoin pour assurer la suprématie de sa marine sur les mers.
En 1748, une ordonnance royale définit les bagnes, sans pour autant supprimer les galères. a toulon, brest, rochefort, nice, le havre, cherbourg et anvers furent créés les premiers bagnes. au xixe siècle, en nouvelle-calédonie et en guyane, leur succédèrent les bagnes coloniaux qui permettaient d'éloigner ceux que la société rejetait. tous les condamnés à la transportation passaient par la rochelle et la citadelle de saint-martin-de-ré avant d'embarquer pour ces enfers dont peu sont revenus.
Cet ouvrage retrace la tragique destinée de ces hommes souvent broyés sans recours par la justice.
Le département du Rhône tient son nom du fleuve majestueux et bouillonnant qui traverse l'ancienne capitale de la Gaule, Lyon.
Comme les autres départements qui constituent le territoire national, il a été créé en 1790, pendant la Révolution. Le texte que nous présentons dans cet album est celui qu'a publié Adolphe Joanne, en 1878. Il s'intéresse à la géographie, à l'histoire et à l'économie, ainsi qu'aux principaux sites remarquables du Rhône. Cet album est illustré par des documents photographiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, documents contemporains de l'auteur.
Un dictionnaire des communes illustré complète cette présentation. Une promenade nostalgique dans le passé du département.
En vérité, il y a des lustres que dans les rues des quartiers et sur les petites routes de campagne, on n'entend plus les marchands ambulants et les artisans des petits métiers proposer d'un verbe haut, déformé par l'habitude et la répétition, l'achat des objets du quotidien domestique et leurs pratiques manuelles.
Jadis, les voituriers se lançaient des mots pendant la pissée des chevaux, les commères du lavoir blanchissaient le linge en noircissant les réputations, les colporteurs bonimentaient et les interpellations grasses des charretiers donnaient le ton d'une communication révolue à tout jamais. la vive voix était alors l'une des rares fortunes de nos ancêtres, sur le fond sonore des sabots des chevaux de trait associé à l'angélus de bronze.
A l'exception du chant des oiseaux, le ciel était vide de ces bruits parasitaires que le monde moderne nous échange contre la vitesse. toute cette atmosphère paisible est morte avec le siècle. complètement oubliée. anecdotique. qui peut l'évoquer maintenant à part les livres ? ainsi, faute de savoir oú l'on va, on saura un peu mieux d'oú on vient. cet album est une invitation à une promenade nostalgique dans ce passé qui nous est cher.
Les nombreux documents photographiques sortiront de l'anonymat, pour un temps, ces centaines de gagne-petit.
Il y a un siècle, la vie des paysans était bien différente de celle des agriculteurs d'aujourd'hui.
Cette vie à la campagne évoque encore, pour beaucoup d'entre nous, des souvenirs empreints de nostalgie l'odeur du foin coupé, le lait qui mousse dans le seau, les boeufs fumants dans les labours, la recherche des oeufs frais, dispersés ça et là, les veillées au coin de l'âtre. mais qu'on ne s'y trompe pas. cette vie, rythmée par les saisons et les cloches de l'église, était rude et pénible. la plupart des paysans survivaient plus qu'ils ne vivaient.
Qu'importe, le travail accompli, l'on goûtait au bonheur. un bonheur simple. l'auteur redonne vie à ces " forçats de la terre ", à leur travail de tous les jours, à leur mode de vie, à leurs coutumes, aux fêtes votives, à la païenne " saint cochon ", aux foires qui étaient, alors, leurs seules distractions, aux moissons, aux vendanges, aux olivades. une invitation à une promenade dans un passé proche, mais si lointain de notre façon de vivre.
Cet ouvrage est mis en images par plus de 400 documents photographiques. un retour aux sources.
Pour les milliers de visiteurs qui découvrent ses ruines, oradour-sur-glane restera l'image figée de la mort, de l'horreur absolue des guerres, quand l'homme s'abandonne sans remords à la sauvagerie de sa haine.
Pour robert hébras et andré desourteaux, qui ont perdu dans ce drame quasiment tous les leurs, oradour-sur-glane veut malgré tout rester le village vivant de leur enfance et de leur adolescence. dans ces pages, robert hébras, rescapé du massacre, retrouve-les visages familiers, les souvenirs les plus intimes, les soucis de chaque jour et les fêtes d'un temps perdu à jamais, et retrace, heure par heure, minute par minute, cette journée du 10 juin 1944 qui a fait basculer dans l'éternité tragique ce paisible village limousin.
Tous deux essaient de comprendre, enfin, ce qui s'est passé, et le pourquoi de ces 644 victimes dont les bourreaux ne furent jamais punis.
Overlord, c'est la formidable concentration de matériel guerre et le plus extraordinaire secret gardé jusqu'à son extrême limite.
Cet album consacré au " jour j " a bénéficié des recherches effectuées depuis un demi-siècle par des historiens. certains sujets sensibles sont cependant restés protégés pendant plusieurs décennies, telles les mines sous-marines " huîtres ". les enjeux politiques de la guerre froide ont donné à cette bataille un rôle de " mythe fondateur " qui en a longtemps masqué la réalité. cette nouvelle analyse du " jour j ", en bénéficiant de l'ouverture d'archives jusqu'ici inconsultables, aborde des aspects pratiquement inédits.
Elle révèle et rectifie l'objectif d'une propagande à la vie dure, qui a encensé quelques généraux comme des figures de vitrail. la vision méthodique de cette bataille montre l'urgence d'examiner un point capital de l'histoire au moment où les derniers témoins disparaissent. overlord restera pour beaucoup de français comme le symbole d'une région sacrifiée sur l'autel de la guerre, la normandie.
Cet ouvrage présente l'apport capital joué par la france combattante - résistance et armée régulière - lors de la libération du territoire national et la capitulation de l'allemagne en 1944-1945.
Les combats livrés par les seules forces de la résistance intérieure permirent d'immobiliser d'importantes troupes ennemies, de les capturer, de les anéantir ou de les contraindre à la fuite. l'armée de lattre et la division leclerc libérèrent une large partie du territoire, détruisirent trois armées du iiie reich et envahirent un quart de l'allemagne. sur les fronts de l'atlantique et des alpes, les troupes françaises durent enlever de haute lutte les dernières places fortes de l'axe, en avril et mai 1945.
Le recensement des actions armées permet de prendre la mesure des forces qu'il fallut déployer pour parvenir à la libération.