Emmène promener ton Ti coq à La Réunion !
Direction la plage, le jardin, le volcan, et hop ! au lit !
Pour un livre en tissu tout doux, pour apprendre des sons, manipuler et jouer avec les mots de La Réunion !
Les sacristies recèlent des trésors pour l'histoire du tissu. Elles conservent les traces de ce passé glorieux, malgré des guerres de Religion très destructrices sur les territoires devenus le département du Gard.
On sait l'importance de la soie des Cévennes, des tisserands de Nîmes, du rôle de la foire de Beaucaire dans la diffusion des étoffes. Les textiles de Nîmes, siège épiscopal, ont fait l'objet de la publication Nimes en joie, églises en soie dans la collection «Focus Patrimoine»de la Région Languedoc-Roussillon, en 2012. Cette nouvelle publication révèle les traces matérielles qui subsistent dans les édifices religieux des 452 autres communes du Gard.
S'intéresser aux soieries des églises, ce n'est pas seulement comprendre une histoire de l'art, c'est aussi en apprendre les techniques et les usages ; et peut-être s'émerveiller de pratiques séculaires, tissages, moirage, gaufrage, broderies, qui inspirent encore la mode d'aujourd'hui.
Gustave Fayet (1865-1925) fut le plus illustre biterrois de l'âge d'or de la viticulture méridionale. Il en fut l'acteur, le témoin, le symbole. Il transgressa le conservatisme du milieu bourgeois rentier dont il était issu pour innover sans cesse, s'adapter en permanence, rêver, oser, gagner.
Pragmatique et avisé dans ses choix, visionnaire dans ses intuitions, il sut tirer parti de son immense vignoble et grâce à la fortune qu'il en tira, il finança l'acquisition de sa fabuleuse collection et soutint l'avantgarde de son temps : Gauguin, Redon, Van Gogh, Bonnard. Il fut aussi un artiste prolifique et un décorateur à la sensibilité Nabi qui fit renaître l'abbaye de Fontfroide, son havre de création et de paix.
Il incarna l'archétype du méridional, épris de lumière, ivre de couleurs, fasciné par la mer. Jamais il ne négligea sa terre languedocienne à laquelle il devait tant. De cet attachement il fit une force qui lui permit de courir le monde avec curiosité dans un tourbillon joyeux. Inlassablement il revenait dans ses pénates, à Béziers, à Fontfroide, où il cherchait par tous les moyens à vivre dans un tableau vivant le rêve de sa vie, son Rêve du Sud.
L'ouvrage brosse le portrait de l'homme à travers son action et son oeuvre artistique : l'héritier, le viticulteur, l'entrepreneur, le décorateur.
La présentation de ses demeures et châteaux fait découvrir son cadre de vie, réparti en divers lieux entre le canal du Midi et le vignoble.
Signe de rang social, belle et fragile, la soie accompagne l'Histoire de Nîmes. " Ses étoffes l'ont rendue la rivale de Lyon ", disait-on d'elle en 1788. La Révolution et ses destructions, le renouveau religieux du XIXe siècle et ses impressionnantes cérémonies ont bouleversé les églises et leurs vestiaires. Cet ouvrage expose les relations entre l'étoffe et l'évolution des idées de la population de Nîmes : les dons anciens, les grandes missions, la renaissance du diocèse à partir de 1821, les personnalités épiscopales marquantes, la construction de nouvelles églises, les fabricants, les changements économiques et les commandes à Lyon, jusqu'aux créations du début du XXe siècle. Il tisse le lien entre un matériau noble et des manifestations festives et organisées qui ont rassemblé de grandes foules : prières, empathie très forte avec l'évêque du lieu, consécrations solennelles, processions, associations pieuses, musique et chant.
Au-delà des limites départementales actuelles, dans un vaste périmètre allant de la vallée de l'Aude au littoral méditerranéen et de l'étang de Capestang au Roussillon, les archevêques de Narbonne ont été seigneurs de trente-cinq villages. Au fil des siècles, leurs châteaux, alliant la fonction défensive à celles de résidence et de lieu de gestion des domaines, ont jalonné la région, affirmant ainsi leurs prérogatives face à tous, pouvoir royal, seigneurs ou sujets. C'est à travers une vingtaine de notices consacrées à l'étude de chacun de ces châteaux et des territoires qu'ils dominaient que cet ouvrage se propose de faire revivre leur histoire, qui se confond maintes fois avec celle des anciens Bas-Languedoc et Roussillon.
Le canal du Midi, inauguré en mai 1681 a représenté un défi technique majeur que Pierre Paul Riquet a relevé sans pouvoir en connaître le terme. La voie d'eau devait permettre de développer le commerce intérieur et apporter la prospérité aux campagnes traversées. Le canal, long de 240 km, s'étend de Toulouse à l'étang de Thau. Il représente une coupure physique majeure dans le paysage, coupant en deux le Languedoc.
Les premiers ponts sont construits dans la tradition médiévale, avec un tablier au dos d'âne très prononcé et une arche étroite qui rétrécit fortement le lit du canal au point de gêner parfois la navigation. La fin du XVIIe siècle marque une rupture architecturale profonde où les nouveaux ponts témoignent de la puissance de la Province qui rénove en profondeur son réseau routier. Par la suite, le vieillissement des ouvrages, aggravé par un défaut d'entretien chronique, va nécessiter de nombreuses reconstructions : moins de la moitié des ponts construits au XVIIe siècle survit aujourd'hui.
Classé depuis 1996 au Patrimoine mondial de L'UNESCO, il est aujourd'hui très fréquenté par les touristes et offre au regard son splendide patrimoine naturel et architectural.
Val s'étend sur trois plateaux où dominent les paysages de causses, profondément entaillés par les vallées de la Bonnette et de l'Aveyron.
Née de l'abbaye établie au confluent des deux cours d'eau, la ville est pour l'essentiel déjà constituée au XIIe siècle, tandis qu'à la campagne quelques noyaux d'habitation sont répartis dans le réseau paroissial. Place commerciale et artisanale de première importance au XIIIe siècle, l'agglomération conserve de très nombreuses maisons médiévales. Les époques postérieures, moins fastes, marquent peu la ville, qui devient progressivement un bourg rural, la campagne prenant son essor après la fin du Moyen âge. À côté de quelques demeures des XVIIe et XVIIIe siècles, les fermes, isolées ou regroupées dans l'un des trente hameaux que compte encore la commune, offrent un riche répertoire de formes, reflet des savoir-faire locaux.
La ville de Perpignan a connu au 19e et au 20e siècle un profond processus de transformation urbaine. La place forte sort de ses murs pour devenir une ville ouverte contemporaine.
La cité militaire devenue ville bourgeoise du négoce et de l'industrie en quête d'un cadre de vie renouvelé nécessitera le concours d'architectes toujours plus nombreux.
L'architecture révèle l'histoire de la ville : au 19e siècle des architectures officielles comme le Palais de Justice ou la Banque de France témoignent de la francisation de cette province tardivement rattachée à la France.
La Belle Époque, avec l'éclosion d'architectures privées - hôtels particulier, immeubles de rapport - aux accents éclectiques et Art nouveau, ou d'équipements modernes comme le cinéma et les grands magasins, marque une période de richesse et d'euphorie pour la cité.
La période de l'Entre-deux-guerres, avec la création de nouveaux quartiers de maisons de ville, d'habitations bon marché et de nouveaux équipements modernes, confirme un développement urbain et architectural homogène et cohérent. La pluralité de langages entre le modernisme avant-gardiste et le régionalisme, entre l'académisme et l'Art déco trouve une articulation cohérente dans le paysage urbain d'une cité marquée par un fort « esprit du lieu ».
À l'ombre de la cathédrale Sainte-Cécile, la collégiale Saint- Salvi a conservé la situation qu'elle avait au Moyen Âge :
Elle demeure en partie enserrée dans les maisons particulières. Au coeur de la ville marchande et de la cité, aujourd'hui longée par la très commerçante rue Mariès, l'église est un havre propice au recueillement et à la découverte. Elle abrite de précieux trésors et le visiteur attentif saura comprendre l'histoire de ce monument roman, remanié à l'époque gothique, dont le cloître est un des principaux attraits.
Cette publication tente de relater tant l'histoire de la collégiale que celle des chanoines qui l'ont occupée. Elle invite à l'analyse de l'édifice sous tous ses aspects révélant ainsi l'épaisseur des choses, qui confère aux yeux de nos contemporains, une telle importance au patrimoine culturel.