Au début du mois d'avril 2011, un homme de 50 ans disparaissait sans laisser de traces, avant qu'on ne retrouve les corps de sa femme, de leurs quatre enfants et de leurs deux chiens enterrés sous la terrasse de leur maison nantaise.
Presque dix ans plus tard, les innombrables mystères qui entourent «l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès» font de celle-ci le fait divers français le plus indéchiffrable et discuté de ce début de millénaire.
Ce récit, paru à l'été 2020 en deux volets dans le magazine Society après quatre ans d'enquête, est le plus détaillé jamais publié sur l'affaire.
«Tout le monde en parle ! En parle !» C'est ainsi que Thierry Ardisson ouvrait sa grand-messe du samedi soir au cours de presque une décennie (1998-2006) lardée de gimmicks colorés, de questions cochonnes, de débats politiques bouillonnants entre ministres, comiques du moment et bimbos siliconées. Il y a tout juste 20 ans, cette émission allait révolutionner la télévision et changer nos samedis soir. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d'une petite soirée entre potes au clinquant d'un dîner dans le grand monde.
À la façon d'un «dîner de têtes» des années 30, où toutes les classes sociales se mélangeaient autour d'une table : de la pute à l'archevêque, ce talk-show était «monté à serpe» avec un seul mot d'ordre : l'aiguille dans le rouge. Depuis, il a fait école.
Miroir pas toujours réjouissant d'une époque, faisant et défaisant les réputations, vitrine pour le monde de l'édition, responsable pour certains de la montée du communautarisme ou du complotisme, elle est pour Daniel Schneidermann, l'un de ses plus sévères critiques, une «émission chatoyante, multi-facettes, polysémique, avec son lot d'inventions, de fulgurances, de malaise et de perversité, (...) une oeuvre audiovisuelle majeure».
Voilà pourquoi ceux qui la regardaient ne l'ont pas oubliée. Ceux qui la faisaient, non plus. Ils en dévoilent dans ce livre les secrets à Victor Le Grand, journaliste à Society, qui a interviewé une quarantaine de témoins pour nous livrer une histoire orale de l'émission culte.
Rédigé par un universitaire courageux, ce texte nous offre un privilège rare: commencer à comprendre le phénomène des gangs en Amérique latine et aux États-Unis, une question vraiment complexe.
La Mara Samtrucha 13 e MS-13 s'est formé afin de protéger les immigrés salvadoriens des bandes rivales de Los Angeles et revendiquent 30 000 membres dans le monde. Avec une méthode de rue mais rigoureuse, l'auteur a enquêté et étudié sur l'un des sujets les plus sensibles et dangereux qui soient les gangs.
Sans jugement de valeur, ce journal de terrain nous montre l'intimité - la vie quotidienne de ces gangs - si souvent mythifiés, caricaturés, transformés en spectacle et, finalement, mal compris.
Si PREMIÈRE PERSONNE n'est pas un livre d'historien, il s'agit pourtant d'un document historique, inédit en langue française: l'unique livre d'entretiens, sur la longueur, accordés par Vladimir Poutine.
Publié pour la première fois en 2000 sous forme d'épisodes dans le journal moscovite Kommersant lors de la toute première campagne présidentielle du candidat, PREMIÈRE PERSONNE est le fruit de vingt-quatre heures (six entretiens) de confessions personnelles recueillies par les journalistes Nataliya Gevorkyan, Natalya Timakova et Andreï Kolesnikov.
Sous forme d'échanges directs, de monologues étonnants et de témoignages de ses proches, PREMIÈRE PERSONNE parle de lui, de sa vie, de sa famille, du KGB, de la Chute du Mur, et de judo, aussi ... Peut-être le meilleur moyen de tenter de percer le logiciel personnel et intellectuel d'un des hommes les plus infliuents et puissants du XXlème siècle.
"Nous ne pensons pas avoir répondu à la question "Qui est Monsieur Poutine?", écrivent les auteurs en préface, mais, que grâce à ce livre, Poutine soit devenu plus compréhensible, ça, nous en sommes certains."