Lorsqu'on s'appelle Lambert, qu'on naît dans la cuvette des toilettes et qu'on a été abandonné par des parents qui portent les noms de Sauvé-Desnoyers, qu'on vit seul dans un immeuble peuplé d'êtres exotiques, qu'on tombe amoureux d'une lectrice dans le métro, est-ce qu'on n'est pas destiné à un avenir unique ou du moins extravagant ? Lorsqu'on est rousse, convaincue de ne pas être jolie, qu'on a vu le jour dans un taxi, qu'on vit sa vie entre les pages des romans, au milieu d'une famille d'hurluberlus qui nous étouffent sous leur amour, est-ce qu'on n'est pas appelée à vivre des moments exceptionnels et insolites ?
Avril 1734, Montréal brûle. Cet incendie dévastateur est une véritable catastrophe pour tous les habitants de la jeune cité du Nouveau Monde, mais particulièrement pour l'insoumise Marie-Joseph-Angélique, esclave noire au service du sieur de Francheville, fondateur des forges du Saint-Maurice. C'est elle qui sera accusée d'avoir provoqué la tragédie pour couvrir sa fuite avec son amant, Claude Thibault, et la domestique éprise de liberté deviendra la triste vedette d'un procès diabolique. Passion, amour et ambition rythment les destinées des contemporains d'Angélique, que nous découvrons à la faveur de cette aventure inédite. Coureurs des bois et artisans, fonctionnaires et contrebandiers, Français et Amérindiens, tous appartiennent à ce monde grouillant d'activité où vit, rêve et aime l'esclave accusée. Dans la colonie naissent des amitiés surprenantes et des amours scandaleuses qui lient le sort des nouveaux arrivants à celui des autochtones. Les amours mixtes de François et de la Louve, de Guillaume Robitaille et de Marie Nibiska sont, semble-t-il, aussi inévitables que décriées. Mais personne n'oubliera la noblesse de l'esclave refusant d'inculper son amant blanc même sous les pires tortures. L'Esclave bouleverse autant qu'elle étonne. Son monde magnifique s'incarne sous la plume évocatrice de la romancière au point de hanter nos mémoires.
Un travailleur qui a tout laissé tomber se fait rouler par un député véreux. En prison durant trois ans, il réfléchit; à sa sortie, il entreprend de se venger. Il devient à sa façon, activiste. Ce roman, conçu avant que n'éclate la crise d'octobre 1970, ajoute à la politique une dimension qui ne s'y trouve pas souvent: l'humour. L'enfirouapé rassemble une galerie de personnages qui pourraient faire sourire ceux de Rabelais.
Journaliste québécois installé en France, Michel Arseneault a pris le parti de se "perdre" en Afrique, de sortir des sentiers battus, de quitter les capitales.
Dans des pays où règne parfois la paix, souvent la guerre, il rencontre des Africains et quelques étrangers qui lui tiennent la main, au sens propre comme au sens figuré, pour l'aider à trouver son chemin, à comprendre. Il donne la parole à peu de personnages connus. Car il est persuadé que pour comprendre l'Afrique réelle, ses rêves, ses exploits et ses tragédies, il faut surtout être à l'écoute de ses enfants.
L'auteur, qui a visité plus de vingt-cinq pays africains en vingt-cinq ans, livre ici des récits de voyage, des portraits et des reportages. Étoffés de souvenirs personnels, dans une langue aussi précise que sensible, ces textes font voir un continent qui lutte et résiste, parfois s'épuise, dans un long combat: la vie quotidienne. Et l'on comprend de ce combat, au fil des pages, qu'il ressemble étrangement au nôtre.
L'Île aux Grues, qui comptent quelque 250 habitants, accueillit un jour un voyageur un peu pressé qui ne s'y rendait que pour y faire un saut, histoire de saluer ses parents avant de partir pour un long voyage en Europe. Que faisaient ses parents dans une île aussi peu fréquentée, eux qui avaient élevé leur famille dans la confortable ville de Sherbrooke ? Toujours est-il que, à cause d'une tempête de neige qui vint anéantir les routes, à cause des délicieux pâtés d'oie de Marthe, le visiteur oublia de s'en aller...
Olivia Lamoureux vient d'acheter la maison de ses rêves. Elle emménage à la campagne, certaine d'y trouver la tranquillité. Elle ignore qu'elle devra, avant d'y parvenir, traverser un véritable «parcours du combattant», celui des travaux de rénovation de son havre de paix. Malgré cette vie mouvementée, Olivia espère encore qu'en début cinquantaine tout est possible, même l'amour. Et si c'était ça le bonheur: une maison de campagne qui crée mille soucis, mais qui apporte mille joies, de grands festins et une bande de copains qui vous poussent à rallumer l'étincelle amoureuse.
Dans Maudit que le bonheur coûte cher!, voilà qe la vie rattrape Olivia Lamoureux, avec ses hauts et ses bats. Le bonheur a un prix, e parfois il coûte cher. Sa chatte Bouboulina se fait vieille, son amant Harris est de plus en plus absent.
Les méfaits de la "minipause" ne lui laissent aucun répit, et de nouvelles rénovations l'accaparent alors qu'elle se croyait désormais à l'abri des experts en travaux de tout genre. Un mariage, deux enterrements, une adoption, une naissance et un voyage en Italie...
Olivia pourra t-elle survivre à ces nouvelles péripéties? Qui a dit que la vie est un long fleuve tranquille?
Véronique, brillante publicitaire de 37 ans, a trois enfants en garde partagée, deux chats à temps plein et... un cancer cérébral. Elle a reçu son diagnostic en mars 2009. Rapidement, sa famille et ses amis l'ont submergée de lectures. Ils avaient tous les meilleures intentions du monde, mais ces lectures étaient lourdes et déprimantes. Vivre le cancer était déjà assez difficile pour Véronique, elle n'avait pas le goût de lire des ouvrages sérieux sur le sujet ! Elle avait besoin de rire et de dédramatiser. Elle avait envie de légèreté pour aborder les mois difficiles qui l'attendaient. Malheureusement, elle n'a rien trouvé. Alors, elle s'est dit : « Pourquoi ne pas écrire moi-même le livre que j'aurais aimé avoir sous la main ? » À travers une vie de famille mouvementée, entre les traitements de chimio et de radiothérapie, le lecteur suivra ses aventures rocambolesques, parfois tristes, souvent drôles, toujours touchantes.
Le richissime James A. Stillman, président de la National City Bank, accuse sa femme, la New Yorkaise Anne U. Stillman, propriétaire depuis 1918 d'un domaine au Québec, d'avoir commis une infidélité avec un guide amérindien du Canada. Dans ce premier tome, Louise Lacoursière ressuscite les détails de ce qui a longtemps été considéré comme le « procès du siècle » et présente les acteurs hors du commun qui ont vécu ce drame.
La sémillante Olivia Lamoureux baigne en pleine félicité sous le chaud soleil de l'Italie. Le voisin de son grand ami Massimo, Bernardo Simonelli, n'est certes pas étranger à cet état. Olivia passe le plus clair de son séjour en Toscane en compagnie de sa nouvelle flamme. Mais toute bonne chose ayant une fin, Olivia doit rentrer. Le retour est difficile : la maison jaune fait encore des siennes... Et si ce n'était que ça ! Olivia n'a pas rapporté que du bonheur de la Toscane, mais aussi des kilos en trop. Les factures s'accumulent. Son fils nouvellement père n'y arrive pas. Son amie Lulu batifole sur Internet, où elle fait d'inquiétantes rencontres, et le coeur d'Henri a des ratés. François et Albert sont désespérés : Miro, l'enfant qu'ils ont adopté en Chine, ne peut rentrer au pays avec eux. Et pour couronner le tout, Bernardo se montre distant parce qu'elle refuse de tout quitter pour aller vivre avec lui. Olivia ne s'y retrouve plus. « Bonheur, es-tu là ? »