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Dossier Deltas : un article sur les relations entre les humains et les deltas par la géographe Magali Reghezza-Zitt, un article sur le mode de
fonctionnement des deltas par la géographe Delphine Gramond, un
article sur les impacts du changement climatique dans les zones deltaïques par la géophysicienne Mélanie Becker, un entretien avec Gaël
Hemery sur le delta du Rhône, extraits littéraires illustrés, infographies,
conseils de lectures, de films, de musiques...
Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d'hier et aujourd'hui, entretien avec Christine Rollard sur les
araignées, portfolios de Mark Ruwedel, Taiyo Onorato et Nico Krebs,
aparté avec Stephen Rostain, histoire des légumineuses d'Afrique par
Éric Birlouez, portrait d'Henry David Thoreau par Valérie Chansigaud,
trésors photographiques, récit et poème illustrés, agenda culturel. -
« L'eau source de vie » n'est pas seulement un slogan publicitaire, c'est une réalité indiscutable. Aucun être vivant sur Terre, animal, végétal ou microbien, ne peut survivre sans eau. La vie est apparue dans l'océan primitif, il y a trois milliards d'années, sous forme de micro-organismes unicellulaires qui se sont développés, diversifiés et complexifiés pendant plus de deux milliards d'années pour donner des être vivants pluricellulaires, nos lointains ancêtres. Il y a 400 millions d'années, la terre ferme a été colonisée par des êtres vivants qui ne se sont pas pour autant affranchis de l'eau. « L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie » (Antoine de Saint-Exupéry). Rappelons enfin que les milieux aquatiques et les zones humides en bon état stockent 30 % du carbone terrestre et atténuent les inondations, et qu'une partie du cycle vital de 40 % des espèces animales et végétales se déroule dans l'eau.
« L'eau source de mort » est une réalité aussi indiscutable : selon l'ONU, 1,1 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 2,6 milliards vivent sans système d'assainissement adapté. L'eau contaminée tue 2,6 millions de personnes chaque année. Sa contamination microbiologique est à l'origine de la transmission de maladies potentiellement mortelles : diarrhée, dysenterie, choléra, fièvre typhoïde et poliomyélite. Un enfant meurt d'une maladie liée à la pollution de l'eau toutes les huit secondes, et selon l'OMS « la bonne qualité de l'eau de boisson fait davantage pour la santé publique que n'importe quel vaccin ou médicament ». En France, les ARS (Agences régionales de santé) rapportent qu'en 2021 12 millions de nos concitoyens, soit 20 % de la population nationale (43 % en Bretagne), ont bu une eau non conforme aux critères de qualité, essentiellement du fait de la présence de pesticides d'origine agricole.
En raison du progrès des connaissances et de l'évolution des techniques, on pouvait espérer que cette situation catastrophique s'améliore. Il n'en est rien. En 2000, 500 millions de personnes ne disposaient pas du minimum vital en eau ; en 2025, 2,5 milliards subiront cette pénurie.
La dégradation de la situation planétaire de l'eau est cependant à resituer dans un contexte plus large : nous vivons désormais dans l'anthropocène, une nouvelle ère dans laquelle ce sont les activités humaines, et non plus les forces dites « naturelles », qui guident les transformations majeures de l'environnement. Elles sont à l'origine du dérèglement climatique, de l'effondrement dramatique de la biodiversité, de la pollution généralisée, des prélèvements excessifs des ressources naturelles, de l'artificialisation du cycle de l'eau, etc., autant de changements globaux qui affectent gravement le fonctionnement de notre planète et la vie de ses habitants.
L'urgence à agir... Pour promouvoir une transition écologique et solidaire vers un développement durable et responsable, un changement de paradigme s'impose à nos sociétés. Il concerne d'abord notre mode d'agriculture chimique et intensive, qui a un impact négatif déterminant sur la qualité et la quantité de la ressource en eau.
Hélas, les pouvoirs publics n'ont pas le courage de mettre en place cette transition d'intérêt général et préfèrent criminaliser les écologistes qui attirent l'attention sur la gravité de ces dégradations. Traiter d'« éco-terroristes » des jeunes gens qui grimpent dans les arbres pour empêcher leur abattage est totalement irresponsable et ne repose sur aucune base juridique. Ces écologistes n'ont tué personne et ces propos, inacceptables en démocratie, sont une insulte aux victimes du vrai terrorisme. De même, l'expression « écologie punitive », employée à satiété par tous ceux qui souhaitent que rien ne change, est particulièrement insupportable. C'est l'absence d'écologie qui est punitive, notamment pour les plus précaires, exposés à une mauvaise alimentation et aux passoires thermiques.
En France, nous avons la chance d'avoir une loi, de 2006, qui définit l'eau comme « bien commun de la nation » et qui énumère les usages prioritaires de cette ressource naturelle. Il serait grand temps que nos dirigeants aient le courage d'accomplir leur mission, c'est-à-dire de faire appliquer la loi. -
Cartes marines : poésie du littoral français en 130 cartes
Collectif, Marine Le Breton
- E/P/A
- Savoirs
- 15 Novembre 2023
- 9782376711650
Ce livre propose une cartographie rigoureuse du littoral français en 130 cartes dessinées à la main, accompagnées de 3 dépliants et 3 ex-libis représentant de fameuses côtes françaises... Et pourtant, ce n'est pas un atlas. Il rassemble des textes de spécialistes de nombreuses disciplines... Mais n'est pas pour autant un ouvrage universitaire. Il dépeint la côte et ses ports et ses plages... Mais n'est pas un guide touristique.
C'est un ouvrage fait de mots et de songes qui vous invite à embarquer pour un nouveau voyage. -
Nouvelle édition actualisée d'un numéro épuisé avec un tirage 18 × 24 cm sur papier d'art 300 g offert
Dossier « LACS » Une approche transversale par des articles au long cours : Physiologie et pathologie des lacs (Gilles Boeuf) - Vivre autour des lacs (Magali Reghezza-Zitt) - Lac Tchad (Christian Seignobos) - Histoire des lacs-maars (Michel Meybeck) - Entretien avec Laurent Touchart - Extraits littéraires illustrés : Walter Scott, James Fenimore Cooper, Charles Darwin - Infographies : espèces en danger ; plus grands lacs du monde ; cités lacustres et flamants roses - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas du Soleil - Cartes géographiques anciennes - Héros d'hier et d'aujourd'hui - Entretien avec Valérie Masson-Delmotte (paléoclimatologue) - Aparté avec Marie-Monique Robin (documentariste) - Portfolios de Frank Gohlke et Stephen Gill - Un article sur la surpêche (Didier Gascuel) - Une petite histoire de la tomate (Éric Birlouez) - Planches naturalistes : Herbier de la France (Pierre Bulliard) - Trésors photographiques : Photochromes de Suisse - Portrait de Rachel Carson (Fabrice Nicolino) - Agenda culturel - Textes littéraires illustrés : correspondance de Goethe, poème de Schiller et récit d'Ausone...
Tirage offert « La Pomme d'amour », illustration d'Étienne Denisse tirée de Flore d'Amérique, dessinée d'après nature sur les lieux (1846) -
Un tour du monde en 400 pages avec cet ouvrage de référence, véritable invitation au voyage et porte d'entrée sur la géographie plurielle de notre planète bleue.Vendu en France à plus de 100 000 exemplaires, cet atlas indispensable à tous ceux qui désirent découvrir le monde qui les entoure a été conçu par les plus grands spécialistes internationaux de cartographie à l'Istituto Geografico De Agostini, dont Libreria Geografica a recueilli l'expérience. Grâce aux méthodes de pointe de la cartographie numérique, les cartes bénéficient d'une précision exceptionnelle. L'ouvrage rassemble 326 pages de cartes physiques et politiques, des cartes thématiques de la France : géologie, météorologie, économie, démographie... ; 48 pages de photographies satellites de la Terre et de l'espace, un tableau d'assemblage pour faciliter la consultation des cartes par zone géographique ; une riche toponymie exploitant les noms locaux officiels ; un planisphère indiquant les fuseaux horaires terrestres ; un index répertoriant 120 000 noms de lieux ; un glossaire présentant près de 1 000 termes géographiques.
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Dossier « FLEUVES » Approche transversale par des articles au long cours : environnement et biodiversité avec Gilles Boeuf, géopolitique avec Alexandre Thaite, historico-géographique avec Magali Reghezza-Zitt - Entretien avec Erik Orsenna, président d'Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves - Extraits littéraires illustrés : Élisée Reclus, George Eliot - Infographies : espèces en danger ; barrages remarquables ; plus longs fleuves du monde - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas de la Lune - Cartes géographiques anciennes (Coupe géologique 1893 ; Vue d'oiseau d'Heligoland 1890 ; Plan de Kyoto 1863) - Héros d'hier et d'aujourd'hui (Carolyn Porco, Arundhati Roy, Phyllis Omido, Berta Càceres, Wei Dongying, poème de Louise-Victorine Ackermann et récit d'Henry David Thoreau illustrés... -
Avez-vous déjà vu un glacier de près ? Senti l'air fraîchir à son approche ? Chaussé des crampons acérés pour le parcourir à pas croustillants ? Caressé à main nue la glace bleue fondant au toucher ? Ressenti au fond de vous la vibration profonde produite par un pan de glace qui se décroche et tombe dans l'océan ? Les glaciers ont quelque chose de magique. Quelque chose qui nous dépasse, nous hypnotise, nous interroge. Depuis toute petite, enfant dans les Alpes, je suis obnubilée par ces paysages grandioses. Il n'a pas fallu beaucoup me pousser pour que j'entreprenne des études en glaciologie et que j'enchaîne les expéditions partout dans le monde. Je suis devenue glaciologue pour m'aventurer là où si peu avaient posé leur regard. Mais comme nous le montre Gilles Ramstein, être glaciologue c'est essayer de reconstruire le passé de notre planète tout en étudiant l'instant présent pour mieux définir ce qui composera notre futur. Lequel est intimement lié à l'avenir des glaciers.
Étudiante, j'ai appris que les glaciers sont parmi les meilleurs baromètres du climat. Favorables lorsqu'il fait froid et neigeux, misérables lorsqu'il fait chaud, sec ou pluvieux, ils ont le superpouvoir de « rendre visible l'invisible » : nous ne voyons pas augmenter les concentrations de gaz à effet de serre, mais en observant ce qu'il reste de la Mer de Glace à Chamonix, nous comprenons tous que le climat change. Les glaciers ne sont pas que passifs, ils entretiennent des écosystèmes uniques et constituent de véritables piliers de l'économie dans de nombreux pays. Châteaux d'eau naturels, ils permettent à 2 milliards de personnes d'avoir accès à l'eau douce et d'irriguer des cultures, produire de l'énergie, refroidir des centrales nucléaires. Bref, nous sommes tous concernés par la santé des glaciers, comme le constatent implacablement Étienne Berthier et Romain Millan.
Si les glaciers de montagne disparaissaient entièrement, le niveau des océans augmenterait de 30 cm environ. Cela peut paraître peu, sauf pour les nations insulaires du Pacifique. Les calottes polaires, glaciers géants du Groenland et de l'Antarctique, 33 changent la donne : si elles fondent, le niveau des océans pourrait s'élever de 65 m. Or, 700 millions d'entre nous habitent sur des littoraux, entre 0 et 10 m d'altitude. D'où l'urgence d'étudier glaciers et calottes polaires...
Les dernières publications scientifiques montrent qu'à partir de 1,5 °C d'augmentation de température sur Terre par rapport à l'ère préindustrielle, nous risquons de déclencher des mécanismes irréversibles sur des centaines, des milliers, voire des dizaines de milliers d'années. Ainsi, le point de bascule de la calotte polaire du Groenland - qui contient assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 6 à 7 m - semble se trouver autour de 1,5 °C. Une fois ce seuil franchi, la calotte connaîtra une déstabilisation inarrêtable. Et le seuil semble le même pour l'ouest de l'Antarctique, la banquise de la mer de Barents et le pergélisol de l'hémisphère Nord.
Nous sommes entrés dans une phase de disparition des glaces de montagne et de grande déstabilisation des calottes polaires. À force de brûler des énergies fossiles, nos glaciers fondent, se retirent, certains sont déjà déclarés « morts ». Même si nous savons que l'avenir des glaciers tropicaux, des glaciers pyrénéens et d'une grande partie des glaciers alpins est sérieusement compromis, il est encore temps de sauver ce qui peut l'être. À nous de décider ce que nous voulons léguer aux générations futures : un monde avec ou sans glace. Un monde où les montagnes nous abreuvent, où l'océan ne grignote pas nos traits de côtes, ou bien un monde qui pousse nos capacités d'adaptation à leurs limites.
La bonne nouvelle, c'est que nous ne sommes pas encore parvenus à ces fameux + 1,5 °C. Pour continuer à écrire l'histoire humaine des glaciers et permettre à nos enfants et à leurs enfants d'entendre leurs pas croustiller sur la glace, de s'émerveiller de ce monde étrange et de profiter d'une planète au climat stable, j'espère qu'à la lecture de ce Reliefs, chacun.e se posera une question simple, et pourtant si glaçante : « Que puis-je faire, maintenant que je sais tout ça ? » -
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants.
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Nombreux sont ceux qui ont décidé de s'investir dans la défense et la préservation de l'un des principaux éléments de la mince couche terrestre qui abrite la vie : l'ensemble des montagnes du globe. Les océans et les lacs couvrent à peu près 70 % de la Terre, laissant le reste aux terres émergées. Mais 24 % des continents sont constitués par des zones montagneuses d'altitude ! Si l'on admet que la montagne commence avec la pente et que pour émerger de la mer toute terre doit être montagne (une île n'est rien d'autre qu'un vertigineux pic sous-marin), on peut même affirmer que la surface terrestre est constituée de mers et de montagnes. On peut la considérer comme un ensemble de sommets émergeant d'une planète recouverte d'eau, ou comme une eau emplissant les creux d'une croûte terrestre boursouflée par les forces tectoniques...
La montagne est devenue l'un des enjeux essentiels de la sauvegarde de notre milieu de vie. Écosystème rendu fragile par la rudesse des conditions climatiques et des phénomènes naturels, elle subit les effets des activités touristiques, de la production d'énergie, des aménagements excessifs et du réchauffement climatique.
La première raison de protéger les montagnes est qu'elles constituent les châteaux d'eau des surfaces terrestres. Actrices déterminantes du cycle hydrologique, elles contribuent pour une large part à la production de l'eau douce nécessaire à la vie. Intercepté par les sommets plus froids, l'air humide circulant dans l'atmosphère se condense sous forme soit de pluie ou de neige (effet de foehn), soit d'écoulements souterrains (effet de foggara saharienne). L'eau douce ainsi générée est largement distribuée par les torrents et les rivières vers les fleuves, quand elle n'est pas stockée sous forme solide (neiges et glaciers), permettant ainsi une régulation naturelle de la disponibilité.
Mais les enjeux quant à l'avenir des montagnes dépassent de loin les seuls problèmes hydrologiques et le partage planétaire des ressources en eau douce. C'est ce qu'ont déclaré en juin 2018 à Chamonix près de quatre cents représentants de tous les massifs du monde, à l'occasion de la 4e Sustainable Summits Conference. Dans le texte de présentation de la rencontre, les organisateurs écrivent : « Les hautes montagnes au même titre que les océans sont des biens communs de l'humanité qui revêtent une valeur symbolique très forte et sont porteuses d'enjeux pour nos sociétés [...] Penser l'avenir des hautes montagnes, c'est penser l'avenir de l'humanité. » Un très ancien symbolisme accompagne l'altitude, la verticalité et l'ascension. Depuis que l'espèce humaine a quitté le rift africain et a franchi ses premières montagnes, ce symbolisme s'est profondément inscrit dans notre inconscient collectif. Depuis la nuit des temps, il a conduit les hommes à voir les montagnes comme des piliers unissant la Terre et le Ciel, et les sommets comme les demeures des dieux. Dans nos sociétés occidentales rationalistes, ces valeurs symboliques ont été progressivement tenues pour négligeables, voire rétrogrades. C'est ignorer la force des mécanismes d'interprétation inscrits dans notre esprit par la très longue phylogenèse de l'espèce humaine. Inconsciemment à l'oeuvre dans notre machinerie neuronale, ils gouvernent nos émotions et nos sentiments, et, là-haut, au-dessus du monde des hommes, permettent sans doute à chacun de se sentir plus fort et plus en accord avec soi-même.
L'homme a fini par explorer le ciel, où il n'a pas trouvé les dieux. Son quotidien reste tout à fait terrestre. Et il continuera à chercher près de chez lui des lieux où revivre la naissance du monde et l'apaisement de l'alliance avec la création, des terres encore à peine foulées par ses semblables, comme les terres d'altitude. Région de hauteur à la fois physique, psychologique et spirituelle, la montagne mérite d'être préservée comme la plus haute pièce de notre oïkos, celle d'où la vue porte sur les beautés du monde, celle qui peut donner l'envie de sauver la maison des hommes. -
Idées reçues sur les mondes ruraux : Le rural : des vaches et des champs ?
Collectif
- Le Cavalier Bleu
- Idées Reçues - Grand Angle
- 20 Février 2025
- 9791031807409
La ruralité est souvent appréhendée comme une survivance du passé, un monde qui n'en finit plus de décliner, réduit à une seule réalité socioprofessionnelle : les agriculteurs « en crise ».
À cette première image vient s'ajouter, depuis le début des années 2000, celle d'un « refuge » pour les familles modestes exclues des territoires urbains. Ces nouveaux laissés-pour-compte viendraient, comme les agriculteurs, se rappeler au mauvais souvenir des élites en votant pour l'extrême droite.
Paradoxalement, cet ensemble de représentations négatives va de pair avec une vision cette fois-ci positive, réactivée par les confinements sanitaires, celle d'une campagne verte et paisible où l'on peut se ressourcer et télétravailler.
À partir de ces idées reçues tour à tour misérabilistes et enchantées, cet ouvrage propose de restituer les mondes ruraux dans leur hétérogénéité et leurs transformations passées et présentes.
Marie-Hélène Lechien est sociologue, Maîtresse de conférences à l'Université de Limoges. Benoît Leroux est sociologue, Maître de conférences à l'Université de Poitiers. Tous deux sont membres du Groupe de recherches sociologiques sur les sociétés contemporaines (GRESCO).
Ont collaboré à cet ouvrage : Perrine Agnoux, Yaëlle Amsellem-Mainguy, Valérie Angeon, Joachim Benet Rivière, Ivan Bruneau, Morane Chavanon, Benoît Coquard, Séverine Depoilly, Ibrahima Diallo, Antoine Doré, Élie Dougé, Eleonora Elguezabal, Héloïse Fradkine, Daniele Inda, Sébastien Jahan, Joaquim Jornet Veà, Gilles Laferté, Jérémy Laporte, Clotilde Lemarchant, Isabelle Mallon, Caroline Mazaud, Julian Mischi, Frédéric Nicolas, Sophie Orange, Paco Rapin, Fanny Renard, Frédéric Richard, Agnès Roche, Dina Santos Araujo, Greta Tommasi, Stéphane Vaquero, Sébastien Vignon. -
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, la revue semestrielle Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres vivants.
Dossier « FORÊTS »
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Revue Hérodote n.196 : Géopolitique de la mer rouge
Collectif
- La découverte
- Revue Hérodote
- 13 Mars 2025
- 9782348086571
Ce numéro se propose d'éclairer les facteurs de tension et de crises ayant la mer Rouge comme théâtre, à travers des contributions traitant de chaque État riverain ou de thèmes transversaux. La mer Rouge, couloir de navigation internationale, et à ce titre enjeu stratégique à l'échelle globale, est, en effet, d'abord une " Méditerranée ", c'est-à-dire une aire de civilisation reliant ses rives et exerçant une attraction sur leurs arrière-pays, ce qui ne va pas sans susciter des convoitises et des compétitions pour leur contrôle. Les études consacrées à la mer Rouge évoquent plus souvent les rivalités entre puissances périphériques, voire lointaines, que les jeux et enjeux des acteurs aux échelles régionale et locale. C'est donc à la mise en résonance de ces différents niveaux d'analyse que s'attachent les auteurs afin de donner quelques clés de compréhension.
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Un coffret prestige en édition limitée avec :
- les deux numéros de la collection « Eau » de 2024 : Reliefs #19 SOURCES et Reliefs #20 DELTAS
- un tirage 18 × 24 cm sur papier d'art 300 g : XXX -
Notre histoire avec la biodiversité a commencé avec le début de l'humanité, nos impacts aussi. Et si notre avenir était déterminé par cette multitude de décisions successives pour détruire, exploiter, protéger, restaurer, les écosystèmes ? A travers une narration atypique, une histoire en puzzle, qui permet la lecture à plusieurs niveaux, le lecteur suit Sécotine Fluet de sa naissance à 2050 au travers de 12 nouvelles, explorant les relations entre l'humanité et la biodiversité. Des sauts dans le temps, à rebours et dans le futur retracent ces trajectoires utopiques ou dystopiques. Il y découvrira comment la quasi disparition d'une plante médicinale aux vertus anti dépresseur a permis un sursaut de sagesse pour apprendre à exploiter sans détruire, comment les perceptions autour de la chauve-souris, cet extraordinaire mammifère volant ont évolué au cours des siècles et sont emblématiques des changements d'imaginaires sur le vivant, ou encore comment des pollutions anciennes pouvaient faire des dégâts, sur la biodiversité, dont les humains, des centaines d'années plus tard. Ce livre est la première oeuvre collective portée par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Biodiversité : no(s) futur(s) nous invite à retracer l'incroyable trajectoire des vivants et à enrichir nos imaginaires sur la Nature ainsi que sur notre manière d'habiter le monde. : vivre de la biodiversité, vivre avec la biodiversité, vivre au sein de la biodiversité et vivre en tant que biodiversité. Ces récits sont basés sur des constats scientifiques authentiques, précieux, se mêlant à la fiction pour les ancrer dans le réel. Ils mettent en valeur des preuves peu connues de l'impact de l'humanité sur la biosphère, les conséquences pour l'habitabilité de la planète et la mise en danger de nos sociétés humaines. Écrits par des scientifiques auteur.es travaillant dans le domaine de la recherche sur la biodiversité, ces nouvelles nous appellent à changer nos visions du monde, à comprendre les relations de causes à effets, parfois lointains, entre ce que d'aucun nomme le développement humain, ou le progrès, et la destruction du tissus vivant de la planète. Ces récits font réfléchir, témoignent de l'ampleur de la tâche, sa complexité. Ils sont autant d'alertes pour une prise de conscience collective et massive, pour un changement transformateur de nos habitudes de vie, pour renouer des liens avec le reste des vivants, pour cesser de détruire notre maison commune.
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Dossier "PRAIRIES" : Approche transversale par des articles au long cours : prairie, steppe et pampa, agriculture d'hier et de demain, des herbes folles autour du monde - Extraits littéraires illustrés - Infographies - Conseils de lecture, de films, de musique... Hors dossier : Correspondance - Atlas des courants - Cartes géographiques anciennes (Petite carte politique du monde en japonais et en anglais, Harumoto Ogawa, 1924 / La ville de San Francisco vue du ciel depuis la baie en direction du sud-ouest, Charles R.
Parsons, 1878 / Lhasa, Iakinf Bichurin, 1828) - Héros hier - Héroïnes aujourd'hui (Nergis Mavalvala, Nemonte Nenquimo, Gladys Kalema-Zikusoka, Diva Amon, María Constanza Ceruti, Ana Colovic Lesoska) - Entretien - Portfolio de Jochen Lempert - Aparté - Portofolio 2 - Altitude/longitude : Petite histoire du maïs par Eric Birlouez - Planches naturalistes (La métamorphose des papillons, Maria Sybilla Merian) - Trésors photographiques : "Norfolk Broads" de Peter Henry Emerson - Rubrique Roche - Portrait de Marie Hunter Austin - Récit illustré - Agenda culturel - Poème "Midi" de Jacques Roumain
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Géographie de l'anthropocène : Concepts, démarches, éthiques
Collectif
- Armand Colin
- U Geographie
- 16 Octobre 2024
- 9782200638627
Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, acidification des océans... autant de changements environnementaux liés aux activités humaines dont l'ampleur et la globalité représentent un défi pour l'espèce humaine : Comment analyser ces changements ? Comment agir ? À quelles échelles ? Au travers de quelles instances politiques ?
Vivre en anthropocène, c'est vivre une période où l'histoire de la Terre et de l'humanité se confondent. C'est aussi être capable de penser des phénomènes à la fois biophysiques et sociaux, à plusieurs échelles et dans une variété d'espaces géographiques. C'est enfin se poser la question de la place des scientifiques dans la société.
Cet ouvrage expose comment la géographie contribue à proposer un regard pertinent sur l'anthropocène pour reformuler l'ensemble des relations qui lie les humains, dans leur diversité, à leurs environnements physiques, chimiques, biologiques et sociaux. -
Trésors du Patrimoine de l'Humanité en France
Collectif
- Selection Du Reader'S Digest
- 26 Novembre 2024
- 9782709828901
"Le patrimoine est notre héritage du passé, ce avec quoi nous vivons aujourd'hui et ce que nous transmettons aux générations futures. Notre patrimoine culturel et naturel est une source irremplaçable de vie et d'inspiration." UNESCO Découvrez tous les sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco en France métropolitaine et d'outre-mer, réunis dans un ouvrage de plus de 300 images et photographies. Un héritage unique à découvrir, redécouvrir et transmettre à la postérité.
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Revue Hérodote n.195 : Géopolitique et dérèglement climatique dans le reste du monde
Collectif
- La découverte
- Revue Hérodote
- 12 Décembre 2024
- 9782348085468
Sans nier le moins du monde le dérèglement climatique, les articles de ce numéro d'
Hérodote montrent que les aléas météorologiques qu'ils provoquent sont fortement aggravés par les modes d'exploitation mis en oeuvre tant dans les riches pays occidentaux que dans les pays du Sud global. En effet, leur gravité résulte plus des choix faits par les responsables politiques et économiques que du seul dérèglement climatique. C'est ce que s'attachent à démontrer les auteurs géographes de ce numéro, très bons connaisseurs des terrains des cas présentés et de leur complexité, ce qui leur évite les généralisations simplistes de certains " experts " du climat, reprises sans distance critique par la sphère médiatique. Autre mise en garde qui peut surprendre : ne pas accepter sans regard critique les discours apocalyptiques des militants et autres experts écologiques sur les conséquences du dérèglement climatique. Ceci ne signifie pas qu'
Hérodote se range dans le camp des climato-sceptiques, en aucune façon, en revanche il est utile et raisonnable de s'intéresser aux relations entre nature et société et de comprendre d'où vient la pensée écologiste. -
Pour une architecture des communs : Autoconstruction et espaces collectifs
Collectif
- Eterotopia
- 5 Octobre 2023
- 9791093250632
Alors que les crises sociales et écologiques s'intensifient, la création d'espaces communs est aujourd'hui au coeur de nombreux mouvements d'émancipation. Si de nombreuses expérimentations autonomes donnent à penser autrement nos manières d'habiter les territoires, ce livre met en lumière des pratiques d'autoconstruction accompagnées par des professionnel·les jouant avec les cadres réglementaires pour mieux les vivifier, les bousculer ou les détourner. L'enjeu est le suivant : favoriser la construction collective et conviviale d'espaces de subsistance, de sociabilité ou de création, avec celles et ceux qui en auront l'usage. Pour ce faire, nous avons enquêté sur l'expérience de la cuisine de quartier de Récolte Urbaine, construite collectivement à Montreuil, ainsi que sur des initiatives menées par d'autres collectifs afin de répondre aux questions suivantes : Comment les architectes, les artisan·es et les usager·es peuvent-ils·elles travailler de manière cooperative ? Comment repenser ces métiers, le rapport au travail et les modes d'apprentissage ? Quelles marges de manoeuvre peut-on négocier avec les réglementations ? Comment organiser un chantier collectif ? Comment faire perdurer ces espaces autogérés ? Les éclairages théoriques et les conseils pratiques que nous proposons émanent chaque fois d'expériences de terrain
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Cartes d'exceptions : 3500 ans de représentation du monde
Collectif
- Geo Histoire
- 12 Octobre 2023
- 9782810438457
Cet ouvrage incroyable présente les grandes cartes du monde qui ont marqué la représentation du monde : une histoire d'aventures et de découvertes, de querelles politiques et de méprises scientifiques, de progrès technologique et d'exploration !
Ce livre de référence magnifiquement illustré présente une sélection des plus belles, et des plus significatives, cartes du monde. Outre les informations géographiques et topographiques que ces documents rares et précieux délivrent, ils ont toujours été une fenêtre sur la culture, les croyances et l'histoire des grandes civilisations du monde.
De la mappa latine à la tu chinoise en passant par la surah arabe, de la table de Peutinger à la Carte pisane, de la mappemonde de Fra Mauro à la cartographie moderne, cet ouvrage présente en détail une soixantaine de cartes, en explique le contexte historique et les spécificités. Il raconte aussi les grands explorateurs et cartographes qui ont écrit l'histoire de la cartographie. -
Les fondamentaux de la géographie
Annette Ciattoni, Yvette Veyret, Collectif
- Armand Colin
- Cursus
- 3 Janvier 2024
- 9782200634780
Cet ouvrage didactique, présente les thèmes fondamentaux de la géographie d'aujourd'hui. Chaque chapitre est organisé de manière claire et pédagogique : objectifs de connaissance, cours structuré assorti de nombreux encadrés et définitions, éléments essentiels à retenir, notions clés à maîtriser, étude de cas mobilisant des documents variés.
L'ensemble est complété par la méthodologie des grands outils (carte, SIG, Internet) nécessaires à tout apprenti géographe.
Un manuel indispensable pour acquérir les bases théoriques et méthodologiques de la discipline ou actualiser ses connaissances. -
Atlas des migrations dans le monde : libertés de circulation, frontières et inégalités
Collectif
- Armand Colin
- 14 Septembre 2022
- 9782200632823
Ce nouvel atlas du collectif Migreurop propose un traitement original et éclairant des enjeux migratoires contemporains en interrogeant une question forte : la liberté de circulation. Cette notion, soit présentée tel un slogan pour contester les politiques migratoires, soit brandie pour dénigrer toute tentative de penser ces politiques hors du strict contrôle migratoire, fait en effet l'objet d'un traitement très clivant dans l'espace public. Cet ouvrage propose une prise de recul nécessaire en apportant à des éléments à la fois théoriques et tirés de l'expérience vécue des migrants : mise en perspective des dynamiques historiques de la liberté de circulation, présentation des grands espaces de circulation existants, les migrations humaines au regard des migrations de capitaux et marchandises, les formes de circulation mises en oeuvre par les migrants eux-mêmes, les imaginaires contradictoires sur le fait migratoire.
Chaque partie est constituée d'une dizaine de planches faisant dialoguer des textes d'experts avec une iconographie riche et créative (cartes, dessins, photographies), et alternant des thématiques classiques aux sujets les plus actuels (pandémie, circulation des données, migrations des femmes, écologie...).
Dans un paysage politique et médiatique qui place au centre de l'attention les entraves aux mouvements, cet atlas vient ainsi contribuer aux débats sur le futur des politiques migratoires, et ouvrir le champ des possibles.
RENCONTRE AVEC LE RÉSEAU MIGREUROP à l'occasion de la parution du nouvel Atlas des migrations dans le monde Jeudi 06 octobre 2022 à 19h30, Librairie Le Merle Moqueur 51 Rue de Bagnolet, 75020 Paris EN SAVOIR PLUS : https://www.lemerlemoqueur.fr/rencontres/27771/ -
Si les changements environnementaux liés à l'humanité ne font aucun doute, leur ampleur et leurs conséquences ne sont pas si faciles à évaluer. Pour le savant, il s'agit d'établir les liens de causalité et les impacts avec le plus de précision possible, puis de poser un diagnostic. Le présent dictionnaire s'appuie sur le concept récent d'«?anthropocène?», qui a le mérite, qu'on l'approuve ou non, de relancer la réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. Procédant de façon critique, et fruit d'une démarche collective, cette vaste entreprise éditoriale se fonde sur une pratique de terrain, attentive aux détails et méfiante à l'égard des discours pré-établis.
Parmi les 330 notices, plusieurs thèmes sont au coeur des débats contemporains (biodiversité, changement climatique...), d'autres se réfèrent à des courants de pensée (écoféminisme, transhumanisme...). Les concepts mobilisés abordent des questions politiques (capitalocène, justice environnementale...), philosophiques (catastrophes, Gaïa...), ou épistémologiques (finitude, population...). Des notions classiques sont réinterrogées (nature, ressource...), tandis que des concepts sont précisés (biosphère, écosystème...).
D'autres notices discutent de mécanismes environnementaux (érosion, tsunami...), de pratiques récentes (agroécologie, ville durable...), de phénomènes territorialisés (déforestation, désertification...) ou d'artefacts (aéroport, autoroute...). Certaines examinent des lieux emblématiques (Amazonie, Fukushima...). D'autres, enfin, offrent un regard original sur l'anthropocène, sa faune (chien, ours...), ses mutations socio-économiques, institutionnelles ou politiques (biopiraterie, ZAD...).
Un dictionnaire de référence sur un concept devenu incontournable.
Ce dictionnaire a été coordonné par le groupe Cynorhodon comptant 16 géographes?:
Frédéric Alexandre, Fabrice Argounès, Rémi Bénos, David Blanchon, Frédérique Blot, Laine Chanteloup, Émilie Chevalier, Sylvain Guyot, Francis Huguet, Boris Lebeau, Géraud Magrin, Philippe Pelletier, Marie Redon, Fabien Roussel, Alexis Sierra, Didier Soto.
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Territoires submergés : quelles adaptations aux risques côtiers ?
Collectif
- Terre Urbaine
- La Fabrique De Territoires
- 8 Juin 2023
- 9782491546205
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) a procédé à une évaluation des risques sur différents types de littoraux en estimant une élévation du niveau de la mer allant de +43Â cm à 1,10 mètre en moyenne mondiale par rapport à la situation actuelle, et d'ici 2100.
Les résultats sont sans appel. Sans réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, la plupart des littoraux bas de la planète pourraient faire face à des niveaux de risque élevés voire très élevés de submersion, mais aussi d'érosion, qui pourraient être alors irréversibles.
Et cela ne concernera pas seulement les îles urbanisées des atolls ou des communautés arctiques, le phénomène touchera aussi toutes les côtes basses et sableuses françaises que ce soit les territoires métropolitains ou ceux d'outre-mer.
À l'échelle mondiale, des centaines de millions de personnes seront touchées d'ici 2050 par la montée de eaux, et en France, 864Â communes sont identifiées comme étant vulnérables aux submersions marines. Sachant que ces espaces sont éminemment stratégiques, quelles solutions existe-t-il pour les rendre habitables et résilients face aux risques accrus ?
C'est ce à quoi tente de répondre cet ouvrage collectif réunissant universitaires, experts et praticiens autour de la question.