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Léa Vergine
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L'autre moitié de l'avant-garde 1910-1940 ; femmes peintres et femmes sculpteurs dans les mouvements
Léa Vergine
- Des Femmes
- 5 Novembre 1982
- 9782721002341
L'autre moitié de l'avant-garde, 1910-1940 est une importante exposition qui s'est tenue à Milan au printemps 1980, puis à Rome, Venise, Amsterdam, Stockholm. D'une rare qualité, elle a remis à jour les démarches et recherches qui, dans la période féconde des années 1930, ont été fondamentales pour l'élaboration d'un langage contemporain.
« Préparer ce travail a été, pour moi, une découverte continue : quinze mois passés à chercher dans les caves des musées, à faire ouvrir aux artistes leurs tiroirs. Rares sont les oeuvres que j'ai trouvées accrochées à un mur ! [...] L'exposition évoque les années du Blaue Reiter, du cubisme, du futurisme, du dadaïsme, du Bauhaus. Je voulais voir si les femmes avaient eu ou non, dans ces groupes, la possibilité d'être des forces motrices. Et j'ai découvert, par exemple, que dans l'avant-garde russe, les femmes ont eu un rôle tout à fait décisif...» L.V.
Le catalogue rassemble ces monographies, largement illustrées des productions des femmes peintres et sculptrices, et retrace ces mouvements novateurs.
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Trash rubbish mongo ; quand les déchets deviennent de l'art
Léa Vergine
- Skira
- 25 Avril 2007
- 9788861301535
Pourquoi les artistes ont utilisé ou utilisent les déchets oe
Des déchets englobés, photographiés, déchets « traités », montés en épingle, camouflés ou « corrigés », mais qui ne sont malgré tout que des déchets, c'est-à-dire des objets de poubelle et de décharge.
Nous sommes nous-mêmes mis au panier et rejetés par d'autres êtres humains. Nous devons - plus ou moins chaque jour - retrouver, ramasser et rassembler des fragments de nous-mêmes.
Quand on regarde les sacs usés d'Alberto Burri ou les détails des cadavres photographiés à la morgue par Andrea Serrano, il nous arrive parfois de nous remémorer la voix de Cathy Barberian où se mêlent partitions pour public averti et « morceaux » populaires, de réentendre une composition de Paolo Castaldi, de relire certaines listes de Bohumil Hrabal ou certains frisbees de Giulia Niccolai, de repenser à certaines séquences cinématographiques d'Abel Ferrara ou à certains collages vocaux de Meredith Monk... et, ainsi, de nous rendre compte que la culture de notre siècle abonde en récupérations, en réemplois et en contaminations, en lambeaux, en fragments, en déchets, en « bruits ».
Récupérer et conserver les déchets, essayer de les garder, de les faire survivre en les arrachant au vide, au néant, à la dissolution à laquelle ils sont destinés, vouloir laisser une empreinte, une trace, un indice pour ceux qui restent, implique une dimension psychologique qui est aussi politique.
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