Rhapsodie d'histoires rédigées en sanskrit au vie siècle, dont la féerie animalière s'émaille de sagesse pratique, le Pañcatantra est le plus ancien recueil de contes de l'Inde qui soit parvenu jusqu'à nous. A la demande d'un roi puissant désireux d'inculquer à ses trois fils quelques rudiments de discernement et de conduite, un saint brahmane releva le défi qu'on lui proposait : conduire en six mois les princes jusqu'aux rivages de l'entendement et du savoir. C'est ainsi qu'il entreprit de leur raconter des histoires. Les contes, qui forment cinq volets et se déroulent comme des guirlandes au dénouement toujours différé, parlent de stratégie politique, d'ambitions, de désirs, de guerre et de paix, de destin, d'alliances et d'amitié. Lions, éléphants, taureaux, corbeaux, hiboux, pigeons, rats, serpents, tortues et gazelles y mêlent leurs aventures à celles des rois, princes, ministres, moines, marchands, tisserands, barbiers, balayeurs et brigands. Et quelquefois les dieux. Apologues ? Fables ? Nouvelles ? Dans quel genre classer ces récits où l'astuce, l'humour, la duplicité, la cruauté rivalisent avec le dévouement, la fidélité, l'abnégation et le détachement ? Peut-être dans une tonalité typiquement indienne : la sérénité impitoyable. Le Pañcatantra a connu plus de deux cents versions différentes, traduites en une soixantaine de langues d'Europe et d'Asie.
Voici un célèbre recueil d'aphorismes et maximes de la littérature chinoise. Plus particulièrement pratiqués au XVIIe siècle, entre la dynastie des Ming et des Qing, ces « propos détachés » se nourrissent de trois courants spirituels (confucianisme, taoïsme et bouddhisme). Zhang Chao y adopte une attitude de retrait et de mépris de la réussite sociale. Esthète autant que moraliste, il exprime des réflexions sur l'art de se comporter en ce monde.
Ses propos brefs et lacunaires illustrent à merveille la tradition chinoise du vide suggestif. L'Ombre d'un rêve mérite sans aucun doute de sortir de l'oubli, lui qui nous enseigne comment vivre sereinement en ce monde.
Avec sa verve familière, lin yutang nous parle de confucius, et c'est comme s'il nous faisait pénétrer l'âme de la chine, car ce platon chinois né au vie siècle avant notre ère y exerce depuis 2500 ans une immense influence, qui perdure aujourd'hui encore.
Ce n'est pas la vérité qui grandit l'homme, c'est l'homme qui grandit la vérité, dit confucius. morale, religion, éthique, politique, sa philosophie embrasse tous les champs du possible, mais l'essence de sa pensée, pour lin yutang, c'est que " l'homme est la mesure de l'homme ". cultiver en nous ce qu'il y a de plus humain, non seulement nous oblige à découvrir notre véritable moi, mais nous conduit naturellement à la bonté et à la sagesse.
De confucius, lin yutang nous propose sa vision toute personnelle, comme un guide qui peut nous apprendre, dans tous les moments de la vie, à choisir le juste chemin.
Un coffret de trois petits livres d'art et de sagesse pour entrer avec justesse dans l'univers du zen : les poèmes, les dits et le savoir des maîtres.
Pour enchanter les sens et éclairer l'esprit, voici trois précieux livres qui se veulent en même temps des ouvrages d'initiation.