- Dis, maman, est-ce que tu m'aimeras toute la vie ? demande Archibald, un soir avant de s'endormir - Hum, eh bien, je vais te dire un secret., répond sa maman.
Ainsi commence le tendre inventaire des moments de vies partagés entre une mère et son enfant, où tout devient prétexte à s'aimer.
Sur chaque double page, Astrid Desbordes a choisi d'opposer en vis-à-vis des situations contraires, qui jouent avec aisance sur les registres du quotidien et de l'imaginaire, de la poésie et de l'humour. Le message de cet irrésistible album est simple et limpide : l'amour est constant et sans condition. Mais c'est dans la toute dernière phrase que se cache le véritable secret : « Je t'aime parce que tu es mon enfant / mais que tu ne seras jamais à moi. » Les illustrations de Pauline Martin, subtiles dans le trait comme dans la couleur, soulignent avec force la délicatesse de cette formidable déclaration d'amour.
Voici l'histoire de Cécité Malaga, jeune artiste funambule aveugle, adulée du public. Qui est-elle ? D'où vient sa cécité ? Quelle destinée légendaire porte>t-elle ?
Benjamin Lacombe écrit et illustre une histoire concise et mystérieuse, parée des lumières du spectacle. En proposant un astucieux montage de pages de calques, il joue avec des zones sombres, de flous, des éclaircissements, des dévoilements, et nous donne à voir le trouble dans lequel vit Cécité.
Des vernis posés avec parcimonie nous invitent à toucher et ressentir sans voir, faisant de cet album unique une réflexion sensible sur les sens, sur la puissance des souvenirs.
Une atmosphère atemporelle, un personnage féminin aveugle au passé énigmatique, une palette « matièrée », émeraude et opalescente, s'élargissant au fur et à mesure de la narration et de la résilience, une dramaturgie et un séquençage poignants, des effets visuels : chacun, chacune, pourra se délecter de cet album unique, conçu par le créateur et concepteur accompli qu'est Benjamin Lacombe.
« Un jour, mes parents m'ont dit que j'allais avoir une petite soeur.
C'est drôle, je ne me souvenais pas leur avoir demandé. » C'est Archibald qui nous fait cet aveu en introduction du nouvel album de Pauline Martin et Astrid Desbordes, qui reprennent ici le personnage de Mon Amour dans le rôle d'un grand frère curieux mais dubitatif face à l'arrivée d'une petite soeur avec laquelle il va désormais devoir compter.
Au fil des pages, la petite soeur grandit, trouve sa place dans les jeux, dans le coeur, mais aussi dans les inquiétudes d'un grand frère parfois jaloux, souvent tendre et finalement très fier de ce rôle nouveau. Car, nous dit Archibald, « ce que je préfère avec ma petite soeur, c'est être son grand frère ».
Astrid Desbordes nous surprend une nouvelle fois par la subtilité et l'humour de son propos, remarquablement soutenu par les illustrations de Pauline Martin.
La gouvernante de la princesse Elisabeth a bien du mal à la faire obéir.
Avec l'accord du roi de France, qui n'est autre que le grand-père d'Elisabeth, elle va engager une sous-gouvernante, madame de Mackau, qui aura pour mission de la « mâter ». Mais Elisabeth n'est pas décidée à se laisser faire. Heureusement, elle va vite devenir inséparable d'Angélique, la fille de madame de Mackau. Ensemble, Elisabeth et Angélique vont être amenées à résoudre une énigme bien mystérieuse. à qui est adressé le billet dissimulé dans le précieux automate d'Elisabeth ?
Comment retrouver « La Dame à la Rose », le précieux tableau qui a disparu depuis plus de 30 ans ? Pour les aider, elles pourront compter sur Théo, le jeune page.
Archibald se fait mener la vie dure : on le presse, on l'oblige, on le gronde... Alors il s'interroge : vraiment, est-ce que les parents trouvent ça amusant de contrarier leurs enfants ? Un parent lui explique alors que sa maman, c'est comme un jardinier...
Un album tendre qui raconte comment chaque petite pousse d'enfant est nourrie, arrosée, soignée, observée, protégée... jusqu'à devenir un grand arbre épanoui.
Angélique et Mme de Mackau sont folles de joie, elles vont enfin pouvoir quitter le Grand Commun, où elles souffrent du froid et du bruit. Un logement, grand et bien situé, leur a été accordé ! Toutes deux déchantent cependant en découvrant ledit appartement... Mais elles n'ont guère le temps de s'apitoyer : un cri les attire soudain, Théo, Guillaume, Colin, Élisabeth et elles, au grenier. Là-haut, un homme vient de tomber d'une échelle, et agonise. Il prie les jeunes gens de retrouver pour lui une boîte, et de sauver un certain Evrard. Deux requêtes bien énigmatiques, mais Élisabeth s'y engage. Une promesse est une promesse, surtout quand on estune princesse !
Pour la plus grande joie d'Élisabeth, la Cour est de retour à Versailles ! Quel plaisir de retrouver ses appartements après ces longs mois pluvieux passés à Fontainebleau ! Mais une drôle de surprise attend la princesse dans sa bibliothèque... Quelqu'un y a déposé un bébé, avec un petit mot qui l'adresse à ses bons soins ! Émue, Élisabeth cherche à comprendre. Elle remonte avec ses amis la piste des parents de l'enfant... Qu'est-ce qui a donc bien pu leur arriver pour qu'ils se séparent ainsi, à contrecoeur semblerait-il, du petit Adrien ?
Archibald et son papa regardent les hirondelles partir de l'autre côté de la terre : « Moi aussi je pourrai aller aussi loin, quand je serai grand ? demande Archibald. Encore plus loin que ça, répond son papa. ».
« Mais si le vent se lève ? demande Archibald. Si le vent se lève, le vent passera, répond son papa. ».
Les questions d'Archibald se succèdent, dévoilant une à une les craintes de l'enfant à l'idée de ce grand voyage qui, on le devine, est celui de la vie.
En réponse, papa apaise, transmet, encourage, libère et, par-dessus tout assure Archibald de son amour indéfectible...
Parfois, quand Archibald se promène dans les rues, il s'arrête devant les vitrines pour regarder des choses belles et chères et souvent il aimerait les acheter.
Mais à bien y réfléchir, Archibald se dit que ces objets, une fois qu'on les possède, finissent enfermés dans des tiroirs, ou des armoires.
Au contraire, il réalise que le rossignol qui lui apprend à chanter, le grand pommier qui lui offre un goûter, ou bien la lune qui reste allumée toute la nuit pour le rassurer... ces choses-là, elles, sont en liberté, elles ne lui appartiennent pas, elles ne sont ni rares ni chères et pourtant, quand Archibald y pense, il ne voit rien de plus précieux au monde.
Alors que la famille royale et toute la cour sont obligées de fuir Versailles pour éviter l'épidémie qui y règne depuis la mort du roi Louis XV, la princesse Elisabeth et son amie Angélique de Mackau sont bien décidées à retrouver le précieux tableau La Dame à la Rose, disparu depuis plus de 30 ans. C'est donc au château de Choisy qu'elles continueront leur enquête, toujours aidées de leur fidèle ami, le page Théo. Mais elles doivent faire face à un autre défi. comment prouver l'innocence du petit valet d'Elisabeth, Colin, accusé à tort de vol au sein du château ? L'heure est grave, Colin risque la prison voire pire.
Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. Sherlock Holmes Claude Bellais, le directeur du musée du Louvre a été assassiné ! On l'a retrouvé dans une des pièces de la grande exposition consacrée à Julius Maupaz. Le problème, c'est que la porte de la salle était verrouillée... de l'intérieur !
Comme souvent quand une « enquête impossible » se présente, c'est à toi que le commissaire Fariah fait appel.
Préfères-tu te rendre sur la scène de crime ou interroger tes premiers suspects ? C'est à toi de décider car, désormais, c'est toi qui mènes l'enquête !
« Aujourd'hui, à l'école, il y a un nouveau. Il s'appelle Léon. ».
Toujours vêtu d'un pull rouge, ce Léon n'est pas du genre à se mêler aux jeux des autres. Forcément, il intrigue. Qui peut préférer regarder les nuages à jouer à l'épervier ? Archibald décide de lui donner sa chance. Et Léon lui prête son regard : dans un nuage, il voit un dragon ; dans une toupie, un cyclone. Or il suffit que Léon soit malade une semaine pour qu'Archibald perçoive l'absence criante de ce point rouge dans la cour. À son retour, c'est l'amitié scellée, entre deux enfants résolument différents.
C'est le grand départ ! Anna Pavlova, son fidèle violoniste Vladimir, Célestine et Darling, l'irrésistible petit cavalier king-charles, partent pour Vichy ! La première représentation de La Mort du cygne aura lieu dans le tout nouvel opéra de cette station thermale, où les bourgeois de France viennent prendre les eaux. Mais, une fois sur place, l'étoile est déçue : elle qui rêvait de découvrir « la vraie vie » des Français n'est nullement dépaysée. À Vichy, près des buvettes et dans les dîners mondains, on parle comme à Paris, on mange comme à Paris, on vit comme à Paris... et Anna s'ennuie. Heureusement, Célestine n'est jamais à court d'idées ! Entre deux leçons de danse avec son idole, elle promène Darling, ouvre grand les yeux et les oreilles... et concocte un plan d'évasion à la campagne qui devrait mettre Anna en joie !
1901. Après une année passée à l'école de danse de l'Opéra, Célestine, 12 ans, part en tournée sur les routes de France avec l'étoile russe Anna Pavlova et son adorable petit chien. De ville en ville, la célèbre ballerine monte sur scène... et enseigne à Célestine les secrets de la danse classique !
Après Vichy et Monte-Carlo... Biarritz ! Célestine et l'étoile Anna Pavlova y arrivent la veille de la première de La Mort du Cygne. Alors qu'elles se promènent dans les grands magasins Biarritz-Bonheur, une fillette, injustement accusée de vol, bouscule Célestine en prenant la fuite. Le soir, le petit rat découvre dans sa veste un mystérieux médaillon dont la chaîne est brisée : l'inconnue a dû l'égarer dans sa course.
Soucieuse de le lui rendre, Célestine remonte sa piste... et fait ainsi la connaissance de Gloria. Cette dernière et son frère cherchent à tout prix à rejoindre l'Espagne -dont ils sont originaires- par la mer, pour éviter la frontière... mais ils peinent à trouver les matériaux nécessaires à la finalisation de leur voilier. L'ingéniosité légendaire de Célestine pourrait bien les y aider !
Au plus grand désarroi d'Élisabeth, Mme de Marsan est de retour à la Cour et exige de reprendre ses fonctions de gouvernante. Bien sûr, Mme de Guémené s'y oppose, si bien qu'au château de Fontainebleau, la tension est palpable... Alors que la princesse, d'humeur rageuse, se rend chez sa belle-soeur la reine, elle est percutée de plein fouet par un grossier personnage, qui ne s'en excuse même pas. L'individu s'appellerait Séraphin Bellerose... Après enquête, Élisabeth découvre que cet homme ne correspond aucunement au gentil professeur de dessin du même nom que Mme de Mackau et Angélique ont connu à Strasbourg... Qui donc est ce malotru, et que vient-il trafiquer là ?
Après le succès de Qu'y a-t-il dans ta couche ? chez Albin Michel Jeunesse, Petite Souris revient, toujours aussi curieuse. Cette fois, elle veut savoir ce qu'il y a dans les pots de tous ses amis les bébés animaux. Tour à tour, elle interroge Koala, Girafe, Colombe... Et toi, Petite Souris, qu'y a-t-il dans ton pot ? Une surprise attend ses copains !
Nous sommes en 1900 et c'est le grand jour pour Célestine, 11 ans : elle monte enfin à Paris pour passer le concours d'entrée à L'Opéra, son rêve depuis toujours ! Pour elle qui n'a jamais quitté la ville de Lille, c'est une grande aventure. Célestine est tout de suite fascinée par la ville et ses lumières. Et encore plus par l'Opéra, le palais des fées ! Mais une fois dans les vestiaires, la jeune danseuse n'est plus certaine que ses chaussons porte-bonheur vont lui suffire pour réussir l'audition. Elle sait qu'une candidate sur dix seulement aura la chance d'être retenue, pourvu que ce soit elle...
« Ma première maison, je ne m'en souviens pas, mais je sais qu'elle n'était vraiment pas grande. ».
Cette première maison qu'évoque Archibald est le ventre de sa mère. Sa maison d'aujourd'hui, il y vit avec ses parents et sa petite soeur, et il l'aime portes et fenêtres grandes ouvertes et parfois, au contraire, calfeutrée pour mieux se serrer les uns contre les autres. Archibald aime découvrir les maisons de ses amis et il en fait ici l'inventaire : il y a celle d'Hector très décorée, et celle de Sam plus bricolée, la péniche d'Ulysse, la caravane de Noé... Mais au fond, c'est la sienne qu'il préfère, pas pour sa taille ni sa hauteur, juste pour ceux qui l'attendent à l'intérieur.
La tournée continue ! Après Vichy, direction Monaco où Anna Pavlova doit danser La Mort du cygne dans le tout nouvel Opéra ! En attendant la première, Célestine profite des charmes de Monte-Carlo... qu'est-ce que c'est beau !Elle hume les embruns à pleins poumons, promène Darling sur la plage... et rencontre ainsi Rosélia, une fillette de son âge aux goûts de princesse. Mais alors qu'un soir, toutes deux s'amusent dans la suite de l'étoile russe, partie faire un tour au Casino, Darling tache malencontreusement le magnifique costume de scène blanc en plumes de cygne... C'est une catastrophe ! Et plus on frotte, pire c'est... Célestine trouvera-t-elle une solution à temps, afin que, le grand soir, Anna puisse éblouir les spectateurs tant par la blancheur que par la grâce ?
Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. Sherlock Holmes Le bateau manoir de Lord Galsworthy a été cambriolé ! Mais le plus extraordinaire dans cette affaire, c'est qu'il se trouvait avec des amis dans la pièce où le vol a été commis, et que celle-ci était fermée à double tour !
Comme souvent quand une « enquête impossible » se présente, c'est à toi que le commissaire Fariah fait appel.
Préfères-tu te rendre sur la scène de crime ou interroger tes premiers suspects ? C'est à toi de décider car, désormais, c'est toi qui mènes l'enquête !
Un imagier sonore où l'enfant écoute Dora lui dire en anglais : les animaux de la ferme.
La vie n'est pas facile quand on est un teckel timide et maladroit et qu'on grandit au sein d'une famille de fiers sportifs. Alors, afin de ne pas être condamné à vivre dans l'ombre de ses frères chiens, Nickel élabore un plan pour parvenir à son rêve : être accepté pour ce qu'il est, un artiste, un grand !
Alors que la famille royale est exilée au château de Choisy pour échapper à une épidémie de variole, Elisabeth est très inquiète : le roi Louis XVI, son frère, a décidé de se faire inoculer la maladie afin d'en être protégé et de montrer l'exemple à son peuple. N'est-ce pas dangereux ? Au même moment, Elisabeth et ses amis découvrent au château de Trianon le troisième et dernier automate qui peut les mener au tableau La Dame à la rose, volé à la famille de Théo de Villebois. Suivre l'ange est le message caché dans cet automate, mais de quel ange s'agit-il ? Si seulement l'ennemi de Théo, Maurice de Fontaine, ne se mettait pas en travers de leur chemin.
« Ce matin, Archibald a raté son match. Marguerite, elle, a bien réussi. ».
Dans cette nouvelle histoire, Archibald se sent tout petit parce qu'il a perdu au tennis. Pourtant, il s'entraîne beaucoup, mais sans résultat, pense-t-il. À sa maman, il confie même qu'il n'est « vraiment pas doué ». Partant tous deux en promenade, Maman interroge alors son garçon : « crois-tu que cet oiseau n'est pas doué parce qu'il ne sait pas nager ? Que ce papillon n'est pas doué parce qu'il ne sait pas chanter ? Que ce pommier n'est pas doué parce qu'il ne sait pas voler ? ».
Archibald comprend ainsi que chacun est doué pour quelque chose et qu'il porte en lui ce qu'il aime vraiment. Il suffit de le découvrir et c'est justement ce qu'il va faire !