Publication exceptionnelle pour les 70 ans des Editions Caractères, cette Anthologie de la poésie mondiale contient des textes du monde entier, en versions bilingues, ainsi que de nombreuses illustrations et autres éléments graphiques.
Pendant le premier confinement, Anita Henry et Corinne Déchelette ont travaillé avec passion à la réalisation de leur livre : « Kimono - Sentir la Saison sur Soi'e ».
Un très bel ouvrage où 3 arts se rencontrent :
KITSUKE : l'art de se vêtir d'un kimono.
ORIGAMI : l'art du pliage du papier washi.
HAIKU : poèmes japonais en 17 syllabes.
Saisons, couleurs et motifs, matières, différents types de kimonos de la collection d'Anita HENRY, kimono selon les occasions, obis et autres accessoires, pÉliages et nouages qui constituent tout l'univers de cet habit de soie, à découvrir au travers de nombreuses photos et des dessins exquis d'Isabelle COLL, le tout joliment illustré de façon très pédagogique par les créations PEAUrigami® en papier washi de Corinne DÉCHELETTE.
Face à l'horreur des combats qui font rage en Ukraine, un groupe de poètes russes se lève pour mettre la poésie au service de la paix.
10h34 du matin, le svelte et rubicond Sir John Rainey arriva en première classe à la gare de King's Cross [...] Un roman court et dense qu'on ne lèche qu'à la dernière page tant son rythme de thriller tient en haleine. L'écriture, brillante et savoureuse, à l'humour parfois féroce, est un salut déclaré à J.L. Borges, et plus discrètement, à des écrivains comme Stevenson, Conan Doyle et Conrad, ceci pour traiter, sur fond de guerre des Malouines, une action de vengeance à Londres.
Un jeu labyrinthique sur question d'éthique et d'actualité : peut-on faire justice soi-même lorsque la société a laissé assassins et tortionnaires impunis ?
Hector Manjarrez, romancier, poète et essayiste mexicain reconnu, apporte en littérature une griffe neuve.
Rainey l'assassin a fait l'objet d'un scénario de film en cours de tournage en Argentine.
Dans l'art de Prigov, la parodie est poussée à l'extrême au point de se parodier elle-même. Les textes, très court pour la plupart, naissent, naissent de clichés qui habitent la conscience de l'homme post-soviétique et de l'homme en général. Cependant, la destruction des mythes dont nous sommes tissés aboutit inévitablement à la création de nouveaux mythes dont Prigov orchestre la naissance. La déconstruction de la langue, de l'idéologie et des valeurs les plus sacrées va de pair avec un humour aussi noir que décalé, qui n'exclut cependant pas une certaine tendresse. Prigov s'adresse à tous ses personnages, qu'il s'agisse de la Mort, de Dieu, de Dostoïevski ou d'un modeste cafard, avec douceur et compréhension, construisant un monde de faux-semblant, à la fois effrayant et malicieux, peuplé d'archétypes rouillés et d'automates mélancoliques.
Une traductrice ose l'impensable : envoyer à un éditeur un roman de sa plume précédemment refusé au lieu de la traduction commandée. Le manuscrit ne pouvait finir au fond d'un tiroir car il relate l'histoire de son père orphelin.
Ce petit roman satirique, science-fictionnel et futuriste raconte les déambulations de Sultana, une dame de la bourgeoisie indienne, dans un monde utopique où les rapports de dominations hommes-femmes se voient inversés.
Un incontournable de toutes les bibliothèques pour comprendre le chemin historique et culturel des juifs de l'ancienne Russie, partagés entre tradition et modrenité. Arrivé en 1924 en Israël, Bialik sera le porte flambeau du renouveau de la langue hébraïque.
Shizue Ogawa, la poète japonaise, poursuit dans ce troisième volume Une âme qui joue, les ailes son observation étonnée et amusée du monde. Le lecteur baigne dans l'univers magique que crée la poète faisant parler les animaux, les végétaux, la vie en son entier. Nous nous laissons emporter avec ravissement dans ce monde merveilleux, apparement naïf et néanmoins si chargé de vision philosophique du monde. Les aquarelles d'Hanako Ninomiya reflètent cet enchantement musical et coloré.
Ce recueil est dédié à son ami le vieux poète René de Obaldia qui se rapproche du centenaire. Le poète invite à chanter l'univers, les villes, les peuples, le vent afin d'engendrer une énergie créatrice. Cette quête permanente de Werner Lambersy du dépassement de soi dans l'écriture et dans l'amour se retrouve ici presque en apothéose. Une très belle et profonde préface de Serge Pey ouvre le volume. On ne peut douter du pouvoir si puissant de la poésie à ré-enchanter le monde. « Ré-enchanter le monde est l'oeuvre du poète. Non pour célébrer le monde, mais porter son espérance de torche en torche, jusqu'à l'incendie final » relève Serge Pey dans les paroles de son complice Werner Lambersy.
C'est le 5ème livre traduit en français de la poétesse japonaise, Shizue Ogawa, dans la série « Une âme qui joue » qui témoigne d'une écriture et d'une vision du monde tout à fait personnelles, entre animisme-taoïsme et légèreté profonde.
Toujours dans les archives de Bruno Durocher, des contes pour enfants écrient en polonais et publiés à Paris en 1946.Traduction et publication bilingue à l'occasion du colloque du centenaire de Bruno Durocher à la BNF le 18 juin 2019.
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Et je me suis avancé vers toi. Je me suis assis. Tu as eu un peu peur. Tu as manifesté un mouvement de recul sur ta chaise. Je t'ai demandé du feu. Tu ne m'as pas cru. Je t'ai adressé un sourire courtois et montré une cigarette. Tu as fait signe que non de la tête. Tu as plongé dans ton journal. Je n'ai pas bougé. Tu étais mal à l'aise. Tu as fait glisser les romans entre tes pieds. Celui du dessus, je venais de le terminer.
En le désignant du menton, je t'ai demandé : " Vous l'avez déjà lu ? "...
Maurice Cury , poète, romancier, auteur dramatique et radiophonique, fasciné par le caractère du théâtre de Victor Haïm a choisi de lui rendre visite pour mieux approcher l'homme et son oeuvre.
L'originalité de ce théâtre tient à ce qu'il allie la farce à la tragédie, le baroque à la satire, la critique sociale à l'exploration des âmes, l'imagination délirante à la distanciation. Entre cruauté et humour, pouvoir, violence, incompréhension, injustice, humiliation, chaos du monde, il faut entendre sans doute un cri d'amour. Ce tissu dense et complexe laisse entendre une voix très personnelle et confère une place particulière au théâtre de Victor Haïm dans la dramaturgie contemporaine.