Le but de ce livre est d'aborder les questions, concrètes et quotidiennes, que se posent les hommes sur la mort.
C'est une histoire des morts plus que de la mort, même si les objets de la mort débordent largement sur le " sacré ". l'avertissement est encore nécessaire sur les limites chronologiques du thème. seul le temps de la mort " personnifiée " est envisagé, disons pour simplifier du xiiie siècle au xve siècle, lorsque émerge le " macabre ", que se généralise le testament et qu'avec lui s'expriment les exigences particulières des hommes.
Tous les hommes ? non ; les " masses " laissent peu de traces. aussi est-il essentiellement question de ceux que les textes, les sources iconographiques et l'archéologie nous ont appris. mais cela n'exclut pas l'homme ordinaire. c'est lui qui nous a intéressé, au détriment des élites. mais n'étaient-ce pas elles qui donnèrent le ton ?.
Après la conquête de Jules César la Gaule est intégrée à l'Empire romain. Dès lors, la rencontre des cultures gauloise et latine donne naissance à une civilisation originale encore méconnue, celle des Gallo-Romains. Pendant plus d'un demi-millénaire (51 avant J.-C. - 476 de notre ère), partout où s'étendait la Gaule, en France mais aussi au Bénélux, en Suisse et dans une partie de l'Allemagne, les populations adoptent peu à peu le mode de vie des Romains. Leur cadre de vie se transforme à la ville comme à la campagne, le latin devient la langue officielle, l'économie se développe et les comportements se modifient. Aujourd'hui, des monuments prestigieux témoignent de la richesse de cette période fascinante de notre Histoire : le Pont du Gard, les amphithéâtres d'Arles et de Nîmes, le théâtre d'Orange...
Un mémo utile et richement illustré pour connaître l'histoire des Templiers.
La première synthèse scientifiquement renseignée sur l'histoire du Temple à l'échelle de la France.
En matière de sexualité, il existe des Moyen Ages et non un seul. Sur le fond commun d'une infériorisation de la femme plus ou moins marquée selon les milieux, les perceptions de la chair et de ses faiblesses, en un premier temps rigoureusement condamnées, évoluent, avec les comportements et les pratiques sociales. Aux moines, recteurs des moeurs, succèdent - vers 1200 - des théologiens attentifs à la nature et à ses impératifs. Alors s'épanouit, dans le cadre du mariage (seul espace d'abord consenti à la « charnalité » humaine) puis bien souvent en dehors de lui, une sexualité mâle fort libre à condition qu'elle demeure naturelle. Le présent ouvrage s'efforce d'expliquer cette évolution des moeurs en ménageant leur place aux amours sodomitiques et homosexuelles progressivement rejetées dans l'ombre, mais partout discernables. Jacques Rossiaud est professeur émérite à l´Université Lyon 2 et historien médiéviste. Il s´est intéressé parallèlement à l´histoire urbaine et aux représentations et pratiques sexuelles des citadins des XIIIe-XVIe siècles.
La Bretagne, terre de mythes, de symboles et de légendes est ici décryptées par Hervé Abalain qui fut professeur émérite des universités, angliciste et spécialiste de la langue bretonne et des langues celtiques, chercheur à l'Université de Bretagne Occidentale.
Chaque notice de ce livre est l'occasion de mieux comprendre la Bretagne et les Bretons, et le curieux mélange de rites chrétiens et païens dont sont empreintes les coutumes et les légendes bretonnes.
L'enceinte au moyen age contribue à définir ce qu'est une bonne ville.
Sait-on que beaucoup d'entre elles conservèrent jusqu'aux années 1900 leurs fortifications dont les portes se fermaient encore au coucher du soleil ? en partant d'un certain nombre d'exemples qui permettent de retracer leur genèse du xiie au xve siècle, l'auteur explique ce qu'étaient les enceintes urbaines au moyen age, comment et par qui elle furent construites et de quelle manière elle furent défendues.
A côté d'exemples prestigieux comme aigues-mortes et carcassonne, beaucoup d'entre elles furent longtemps constituées de simples levées de terre ; ce ne fut qu'à la fin du moyen age, alors que la diffusion de l'artillerie à feu allait contraindre les villes à concevoir des ouvrages adaptés aux armes à feu, qu'elles présentèrent une image conforme à celle que nous transmettent les miniatures du temps.
La Savoie, Sapaudia des Burgondes ou Saboia des Carolingiens, est à la fois une entité géographique et historique, un comté, un duché à partir de 1416 dont les frontières mouvantes se sont étendues un moment de Genève à Nice et du Lyonnais au Piémont et à Turin, une simple province dans le royaume de Piémont-Sardaigne en 1718 et deux départements français.
L'histoire originale et complexe de cette région frontalière, objet de convoitises, nous conduit depuis les origines préhistoriques, à travers l'époque gallo-romaine et la période féodale des Blanches-Mains, vers le rêve italien avec le transfert de la capitale de Chambéry à Turin en 1563, le premier rattachement à la France révolutionnaire et les réformes éclairées du buon governo au XIXe siècle.
Dernière venue des provinces françaises, avec l'annexion en 1860, la Savoie entre dans l'ère des révolutions industrielle et touristique. Porte des Alpes, elle est devenue à l'aube du XXIe siècle, un trait d'union transalpin, un important carrefour économique, social, touristique européen.