Ce grand classique de la littérature est livré ici sous sa forme originale, fidèle à la toute première traduction française. L'ouvrage n'a pas vieilli, il aborde même des thématiques tout à fait actuelles... car s'il est connu comme un roman pour la jeunesse, c'est aussi et surtout une oeuvre magistrale sur les difficultés d'élever des enfants dans un monde infiniment violent et incertain.
L'auteure ne fait pas que peindre sous nos yeux une époque révolue, le charme de son quotidien et de ses usages, elle décrit la nature humaine en allant bien au-delà des apparences, dans l'intimité des âmes. À chaque chapitre, Louisa May Alcott nous invite à être meilleurs, pour mieux vivre avec nous-mêmes et les autres. Elle nous donne le courage de nous mesurer à notre ennemi intérieur?; car la force morale, chacun le sait, ne se cultive pas sans de durs combats...
Aussi sommes-nous heureux de mettre à la disposition des petits et des grands ce livre au verbe délicieusement suranné, plein de spiritualité, qui rend hommage aux beautés de l'attachement filial et fraternel.
10 % des recettes de cette publication seront reversés au Fonds de solidarité de la vallée de Munster.
« Né et élevé dans une bourgade juive d'Alsace, où la vie communautaire était chaleureuse et dense, Daniel Stauben a su, par une création souvent dépourvue de sensiblerie, restituer les travaux et les jours, la ferveur et la sociabilité, l'unité et les croyances de ce microcosme. La posture qu'occupe le narrateur est singulière : il n'est pas étranger au monde dont il décrit les moeurs spécifiques, puisque c'est celui dont il est issu, celui de son enfance et de ses années d'apprentissage.
[...] Le « pittoresque » se trouve au coeur de la démarche de Daniel Stauben. Il délimite son sujet, la description des moeurs, des rites et des superstitions d'une population « à part », et, en même temps, il détermine le style tout de « simplicité » et la séquence narrative organisée en « tableaux », qu'animent des personnages hauts en couleurs.
[...] Daniel Stauben tient à témoigner d'un monde qui survit en marge des transformations de la société moderne, mais qui ne pourra être préservé. [...] il sait bien qu'il s'agit d'un combat par trop inégal et que cette culture est amenée, inexorablement, à disparaître. Puisse l'opiniâtreté des descendants de ce monde englouti, que caractérisaient la célébration de la vie et l'attention à autrui, traduire avec fidélité ces exigences au coeur de la modernité. »
Suzanne ROTH, Meilleure Gastronome d'Alsace, lauréate du concours du Club Prosper-Montagné pour ses recettes en : 1982: Tarte au fromage blanc*, 1985: Mendiant aux cerises (Battehnann)*, 1986: Foie sauté (Sürlewerla)*, vous a fait connaître dans son premier ouvrage " Les Recettes de nos grand-mères du Sundgau " la cuisine franche et vigoureuse de sa région natale (* Ces recettes figurent dans l'ouvrage). A présent elle vous propose les recettes authentiques de tous les petits gâteaux, les fameux " Bredle " sans lesquels Noël ne serait pas Noël et l'Alsace ne serait pas l'Alsace. Ouvrez une page au hasard, profitez d'une après-midi grise et pluvieuse et retrouvez les odeurs de votre enfance.
La cheffe et blogueuse Leïla Martin propose dans ce livre les plus gourmandes de ses recettes végétariennes. Toujours inspirées de la cuisine traditionnelle alsacienne, pimentées de beaucoup de fantaisie, ces recettes faciles à réaliser enchantent les papilles.
Alsacienne de coeur, Leïla vit sa passion pour la gastronomie avec une grande liberté, favorisée par sa double culture franco-marocaine. La cuisine est avant tout pour elle une histoire de rencontres et de partage : avec des chefs, des producteurs, des influences du monde entier...
40 recettes gourmandes à base de légumes et de fruits, inventives, colorées, qui invitent à un voyage gourmand, de l'apéritif au dessert, en passant par les grandes faims :
- Salade d'asperges crues et cuites aux agrumes - Dampfnudle fourrés à la mozzarella et tomates confites - Knepfle de carottes et crème de munster - Fleischschnaka de champignons - Baeckeoffe de légumes façon thaï - Gâteau streusel au chocolat et à la courgette
Elles s'appelaient Laure, Lucie, Marie-Rosa, Hélène, Adélaïde, Alice, Anna, Marie-Grégoire, Mathilde, Lucienne, Marianne, Thérèse, Andrée, Caroline.
Elles étaient commerçante, institutrice, étudiante, scoute, mère de famille, psychiatre, secrétaire, religieuse.
Avec insolence ou candeur, avec courage, la peur au ventre ou insouciantes, avec force, avec douceur, avec opiniâtreté, elles se levèrent contre l'oppression de l'occupant nazi.
Plusieurs ont été dénoncées puis arrêtées, d'autres pas, certaines ont été déportées, condamnées à mort voire exécutées sommairement.
Elles sauvèrent des vies.
Ce livre dresse le portrait, émouvant et documenté, de quelques-unes de ces femmes qui hébergèrent des prisonniers évadés ou une radio clandestine, aidèrent des milliers de personnes à franchir la frontière, protégèrent des juifs, subirent des représailles ou participèrent aux plus hautes instances de la Résistance.
Puisse leur engagement nous inspirer !
Alain Kahn a mené un précieux travail de collecte d'expressions judéo-alsaciennes dans la littérature et auprès d'anciens qui parlent encore le Yéddisch-Daïtsch, ce dialecte en voie de disparition.
Il a choisi 350 expressions pour les partager et les faire perdurer?: les plus emblématiques, les plus compréhensibles, les plus amusantes.
Mêlant joyeusement l'allemand, l'hébreu et l'alsacien, elles parlent des coutumes, des fêtes, du Chabbat, mais aussi du quotidien, des affaires, des chrétiens et de la cuisine.
Elles nous font découvrir les traditions et la vie quotidienne des juifs de la campagne alsacienne d'antan, alors peuplée de marchands de bestiaux, de filles à marier, de rémouleurs et de colporteurs.
Mais chut?! N'en disons pas plus, car...Dü dèrfsch niks vermassere?!
En bonus?: un lexique des prénoms judéo-alsaciens et douze comptines.
"Pourquoi, en Alsace, de nombreux fils de pasteurs se sont-ils engagés volontairement dans les forces armées et l'administration nazies ? Par quelle idéologie étaient-ils animés ? Pourquoi tant de pasteurs ont-ils fait l'objet de sanctions après la guerre, tandis que d'autres ont pris la fuite dès novembre 1944 pour se cacher en Allemagne ? Le pasteur Michel Weckel, taraudé par ces questions, a mené une enquête quasi policière dans les archives départementales et auprès de familles alsaciennes. Il y a découvert tout un univers : celui de la compromission active et assumée d'une partie du monde ecclésial luthérien avec l'idéologie nazie dès les années 1930, puis tout au long de l'Annexion.
Puisse ce livre contribuer à faire connaître cette histoire longtemps occultée, avant que le malaise que ce silence a créé dans l'Église protestante alsacienne ne s'enkyste définitivement. Il est temps d'avoir le courage d'affronter ce passé.
Sans jeter l'opprobre. Parce qu'au moment où d'aucuns revisitent l'Histoire, il faut faire le pari que cette entreprise sera salutaire.
"
Hervé Lévy est journaliste, rédacteur en chef des revues Poly et Mix Magazine. Depuis des années, il sillonne les Vosges avec le photographe Stéphane Louis.
Ils ont choisi pour ce livre leurs itinéraires préférés, pour nous en emmener à leurs côtés et nous perdre sur les sentiers des Vosges.
Accompagnés de la plume d'Hervé nous traversons les forêts, les cols et l'Histoire, nous rencontrons des vignerons, nous nous perdons dans la neige et dans les rêves. Il nous invite à suivre ses pas pour se laisser surprendre par la beauté infinie du massif vosgien.
Oui, de Gaulle aime l'Est !
Les provinces perdues, le Rhin, les cathédrales de Reims et de Strasbourg, le mémorial de Douaumont ou celui du Struthof, la ligne bleue des Vosges : l'Est incarne pour Charles de Gaulle une certaine idée de la France, une France où le souffle de l'Histoire a laissé de profondes cicatrices.
Dans ce livre vivant, très documenté et très illustré, Frédérique Neau-Dufour nous emmène sur les pas de Charles de Gaulle dans ces régions frontalières qui recoupent à peu de chose près le Grand Est actuel : dans les terribles combats de Verdun, au coeur de sa vie familiale sur les terres de Champagne où il s'installe en 1934, à la tête des chars qu'il commande à Montigny-lès-Metz ou durant la Drôle de guerre à Wangenbourg. De Gaulle fait de la Libération de l'Alsace et de la Moselle une priorité nationale. Ralliés à la croix de Lorraine, les combattants de la France libre libèrent l'Est au prix de dures batailles.
Il mène ensuite d'autres combats, institutionnels avec le discours d'Épinal, et politiques avec le RPF qu'il lance à Strasbourg en 1947. Son action de président de la République le mène souvent dans ces départements si chers à son coeur où il compte de forts soutiens et où, à Reims, il scelle la réconciliation franco-allemande. Et c'est à Colombey-les-Deux-Églises, dans son modeste village, qu'il se retire et choisit de reposer pour toujours.
1941, c'est la guerre. La nuit où sa famille juive doit fuir Strasbourg, Odélia est trop malade pour partir. Leur vieille voisine la cache quelques jours. Mais les semaines passent, et personne ne vient la rechercher. Pour échapper aux nazis, Odélia devient Odile et va apprendre à se soustraire aux regards de l'ennemi.
Lorsque Herr Müller, membre du parti nazi, s'installe avec sa famille dans son ancien appartement, Odile doit redoubler de prudence : sa vie, tout comme celle de sa prétendue grand-tante, est en danger.
Avec un cahier historique « Remontons le fil de l'histoire ! » de l'historien et enseignant Daniel Fischer.
Trois auteurs croisent leurs regards pour écrire une histoire claire et vivante du chantier de la cathédrale de Strasbourg : une historienne de l'art, une historienne, un architecte et un tailleur de pierre. Le chantier de la cathédrale de Strasbourg est celui qui est le mieux documenté de toutes les cathédrales de France (toutes les archives ont été conservées) ; à travers cet exemple, il permet de comprendre d'une façon générale comment les cathédrales ont été bâties.
Les bâtisseurs du Moyen Âge à aujourd'hui - Maîtres d'oeuvre, tailleurs de pierre, sculpteurs, charpentiers, forgerons, verriers... Qui étaient ces hommes, comment travaillaient-ils, comment vivaient-ils ?
Chronique du chantier de 1015 à aujourd'hui - Toute l'aventure de la construction de la cathédrale de Strasbourg est racontée : le chantier, les techniques, les matériaux, le financement. De la première cathédrale romane construite par l'évêque Werner à partir de 1015, en passant par le grand chantier, jusqu'à l'achèvement de la plus haute flèche du monde en 1439. S'ensuivent des travaux de restauration, de mise au goût du jour, jusqu'au chantier contemporain mené par la Fondation de l'oeuvre Notre-Dame.
Une iconographie exceptionnelle - Les étapes du chantier modélisées en 3D, des photographies anciennes inédites, un saisissant reportage photographique sur les bâtisseurs d'aujourd'hui, des miniatures et dessins du Moyen Âge illustrant le chantier et les métiers.
Un livre dans l'esprit de la collection « La grâce d'une cathédrale ».
De 1470 à 1620, l'Alsace est un pays de cocagne.
Georges Bischoff offre dans ce livre un vaste panorama sur un long siècle d'or durant lequel la gastronomie alsacienne s'est forgée.
Durant cette période de forte croissance économique, l'Alsace a vu se développer ses spécialités, ses plats, sa gourmandise.
Quels légumes cultivait-on et dégustait-on ? Comment arrive la pomme de terre. Quelles viandes mangeait-on ? Qui cuisinait ? Que racontent les livres de recettes ? Comment était organisée une cuisine, quels étaient les ustensiles ? Selon le milieu social, que mangeait-on ?
On y apprend que nos ancêtres se soignaient avec des régimes spécifiques ou à l'inverse, tombaient malades par excès de nourritures et de boissons.
On y apprend comment les enfants des milieux nobles étaient éduqués pour bien se tenir à table.
En ce 14 juillet 1945, un soldat rentre dans son village qui fête la Libération. Il rentre du front Est où il a vécu des combats terribles, a perdu des camarades, a eu froid, faim, et surtout peur. Et où il portait l'uniforme nazi.
Le retour à une vie normale s'avère difficile. Il ne supporte plus ni les gamineries de son frère, ni la tranquille assurance de ses parents, ni la moindre contrariété.
Voici un roman initiatique pour comprendre le drame des Malgré-Nous et leur difficile réinsertion dans la société d'après-guerre.
Dans le village de Bergheim, un étrange phénomène se produit une nuit parmi les vaches du Père Clauss. Tous les habitants accusent alors Rose, la guérisseuse aux cheveux roux, de leur avoir jeté un sort et d'être une sorcière.
Suzel et ses deux frères, Peter et Willi, décident d'enquêter pour sauver d'un injuste procès et d'une mort atroce celle qui a guéri leur grand-mère.
Entre humour et frissons, ce livre te plongera dans l'époque de la chasse aux sorcières et te montrera l'importance de l'entraide et le danger des méchantes rumeurs.
Avec un cahier historique « Remontons le fil de l'histoire ! » de l'historien et enseignant Daniel Fischer.
Am erschte Owe bin i im Sànd ig'schlofe, toisigi Meile wit vo de Mensche ewag. Ich bin einsàmer gse às e Schiffbrichiger verlore mit sim Floss uf'em grosse Ozeàn. Àm nachschte Morje, wàs fer e Ewerràschung ! E g'lungeni Stimm het mi g'weckt :
- Wenn's beliebt... Mol m'r e Schof...
- Wàs isch ?
- Mol m'r e Schof...
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au levé du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton...
Après un apprentissage de typographe, Eugène Birsinger (1871-1947), est obligé, suite au décès de son père, de reprendre la ferme familiale à Neuwiller, un petit village à 5 km de Bâle.
Paysan « malgré lui », pacifiste au regard aiguisé, francophile invétéré (alors qu'il ne parle qu'allemand), il chronique pendant quatre années la vie de son village.
Ce sont ses 400 dessins et 800 pages manuscrites, écrites en allemand gothique, qui sont ici reproduits et traduites intégralement.
Sa chronique révèle sans tabou les compromissions zélées ou les actes de résistance des villageois, le manque de bravoure et la fatuité des soldats de l'arrière, tantôt badois tantôt prussiens, qui cantonnent au village. Les difficultés du quotidien empirent au fil des ans - réquisitions, manque de tout, disette, grippe espagnole - et la propagande guerrière et nationaliste rythme la vie du village.