Sciences humaines & sociales
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Une société sans argent
Jacques Maritain
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 13 Septembre 2024
- 9791030430745
Comment inventer un monde sans argent ? À la fin de sa vie, Jacques Maritain tentait de répondre à cette question, qu'il considérait comme la plus cruciale pour nos sociétés.
Condamnant le prêt à intérêts, il estime contre nature un système soumis à la logique stérile du profit, au détriment du travail humain, seul créateur de richesses, et cherche à transformer le capitalisme.
Ainsi, il imagine un système de jetons se substituant à la monnaie, fabriqués et distribués par l'État.
Dans cette société idéale, les citoyens exerceraient la profession de leur choix, à mi-temps, libres de jouir de leur temps sans aucune obligation, «sans qu'aucun contrôle à leur égard ne soit exercé». Jacques Maritain jetait ainsi les bases d'une utopie sociale qui permettrait à chacun d'accéder à une vie digne -
Qu'est-ce que lire ?
José Ortega y Gasset
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 9 Juin 2023
- 9791030430073
Et si lire signifiait, d'abord, interpréter ? Le lecteur doit comprendre, approfondir, explorer ce que l'auteur a voulu dire... et ce qu'il n'a pas voulu dire mais qui se cache dans les zones d'ombres du texte. Car un lecteur n'est pas un simple récepteur mais bien celui qui doit reconstruire en lui le sens du texte pour résoudre l'énigme de ce qu'il tait, de ce qu'il cache et de ce qu'il aurait pu dire. Et si lire, au fond, était une impossible utopie ? Qu'est-ce que lire ? est un texte vertigineux qui nous confronte aux limites du langage. Stimulant, il nous invite à réinventer notre rapport à la lecture et à abandonner notre passivité. «Nous avons perdu conscience du danger et des pertes que la lecture porte en elle». Êtes-vous prêt à courir le risque ? Philosophe espagnol, José Ortega y Gasset (1883-1955) a été professeur à l'université de Madrid, avant de parcourir l'Europe, l'Amérique du Sud et les États-Unis. Il est le fondateur en 1923 de la Revue de l'Occident. Au rayonnement considérable, sa métaphysique est à l'origine d'un renouveau de la philosophie espagnole, faisant de la métaphore un outil de la pensée. Il est l'auteur du Thème de notre temps (1923), de L'Espagne invertébrée (1921) mais surtout de La Révolte des masses (1930).
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Note sur la suppression generale des partis politiques
Simone Weil
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 6 Octobre 2023
- 9791030430417
Ce réquisitoire balaie d'un revers de main la démocratie telle qu'elle a cours. Et, ose-t-on ajouter, telle qu'elle a encore cours. Son argumentation repose sur des réflexions philosophiques qui traitent de l'organisation idéale de la collectivité en démocratie, notamment le Contrat social de Rousseau. La raison seule est garante de la justice, et non les passions, nécessairement marquées par l'individualité. Or, les partis, puisqu'ils divisent, sont animés par les passions en même temps qu'ils en fabriquent. Ils défendent leurs intérêts propres au détriment du bien public. Pour Simone Weil, il faut se garder comme de la lèpre de ce mal qui ronge les milieux politiques mais aussi la pensée tout entière. Contre les passions collectives, elle brandit l'arme de la raison individuelle.
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Nous autres réfugiés
Hannah Arendt
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 3 Janvier 2019
- 9791030410211
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le «réfugié» préfère en général l'appellation de «nouvel arrivant» ou d'«immigré», pour marquer un choix, afficher un optimisme hors pair vis-à-vis de sa nouvelle patrie. Il faut oublier le passé : sa langue, son métier ou, en l'occurrence, l'horreur des camps. Elle-même exilée aux États-Unis au moment où elle écrit ces lignes dans la langue de son pays d'adoption, Hannah Arendt exprime avec clarté la difficulté à évoquer ce passé tout récent, ce qui serait faire preuve d'un pessimisme inapproprié.
Pas d'histoires d'enfance ou de fantômes donc, mais le regard rivé sur l'avenir. Mais aux yeux de ces optimistes affichés, la mort paraît bien plus douce que toutes les horreurs qu'ils ont traversées. Comme une garantie de liberté humaine.
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Dans la vie de tous les jours, on a coutume de considérer comme bête une personne "un peu faible de la tête". Mais les variantes qui affectent l'âme comme l'esprit sont fort nombreuses, et peuvent entraver, contrarier ou fourvoyer jusqu'aux intelligences les plus saines que la nature ait faites, de sorte qu'on en revient finalement à des cas pour lesquels la langue ne dispose encore que d'un seul nom?: la bêtise. Ce mot recouvre donc deux réalités au fond très différentes : la bêtise probe des simples, et l'autre, quelque peu paradoxale, qui est même un signe d'intelligence. Dans la première, la faiblesse de l'entendement est absolue, tandis que dans la seconde elle n'est que relative. C'est de loin cette deuxième forme qui est la plus dangereuse.
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De ce pamphlet publié pour la première fois à Londres en 1870, probablement de manière clandestine, on ne sait presque rien. Auteur ? Date ? Le mystère reste entier.
Il nous apprend les formes du despotisme, des plus violentes aux plus insidieuses. Si pour le tyran "la société est une proie", il sait isoler, corrompre voire travestir son joug en liberté. La complicité, la nécessité ou la peur font le reste. Sidéré, on est saisi par ces fulgurances si actuelles :
"Il est plus facile d'organiser le silence que la liberté." "Chacun sentant qu'il est tenu d'obéir, méprise chez les autres l'humiliation que lui-même il subit." Avec le sentiment troublant de l'interdit, on se glisse dans ce texte brut qui bouillonne, esquissé furtivement par un esprit libre et révolté. -
L'atomisation de l'homme par la terreur
Léo Lowenthal
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 8 Septembre 2022
- 9791030415070
C'est toujours par la terreur que la pensée totalitaire s'immisce chez l'individu. Avec ce texte paru en 1946 dans la revue Commentary, Leo Löwenthal préfigure la philosophie du totalitarisme.
Alors que le progrès technologique lui a appris à suivre aveuglément des procédures, l'homme moderne, esseulé et déraciné, est devenu vulnérable. Les fascistes furent les premiers à exploiter politiquement cette pauvreté spirituelle. La terreur détruit les liens, confisque passé comme avenir, et expose aux manipulations. Frappées de stupeur, obnubilées par leur survie, les populations se retrouvent dans un état de dépendance infantilisant. Aujourd'hui, ni le terrorisme d'État, ni le terrorisme tout court, n'ont disparu. La lecture de Löwenthal s'impose, afin de briser enfin l'engrenage de la terreur... -
La personne et le sacré
Simone Weil
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 4 Janvier 2018
- 9791030407976
Écrit peu avant sa mort, cet essai de Simone Weil condense les réflexions d'une vie. Premier constat : nulle personne n'est sacrée, mais le sacré est à chercher en l'Homme. À l'heure où la notion de personne est au centre des discours politiques, du marketing et des réflexions morales, ce renversement est salvateur. De cette affirmation, la philosophe nous entraîne dans une réflexion passionnante sur les droits de l'homme. Le terme de "droit" y est jugé opposé à la quête ultime de l'homme : l'attente qu'on lui fasse du bien. Pour la combler, il est urgent d'inventer des institutions qui aboliront ce qui oppresse les humains, cause l'injustice et qui ne se limiteraient pas à protéger leurs droits.
Quelles sont-elles ? Vous le découvrirez au fil de cette pensée extraordinairement lucide.
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Philosophie de la danse
Paul Valéry
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 3 Mars 2023
- 9791030429534
Une réflexion passionnée et passionnante qui ravira les break dancers, les valseurs du dimanche, les amateurs de tango musette, de cucaracha, de bourrée bretonne, de boogie woogie, les noctambules de la zumba, mais aussi ceux qui n'aiment pas danser, les indécollables de la tapisserie comme les amateurs de philosophie.
Adoptant un rythme qui n'est pas celui de l'utile, la danse est une action poétique.
L'homme a découvert le plaisir pris dans le rythme, dans l'enivrement des sens jusqu'à épuisement. Observez le ballet des doigts du pianiste, le mouvement de la toupie, tout est danse. La sensibilité particulière du conférencier nous fait sentir cette poésie de l'arbitraire. On assiste en acte autant à une philosophie de la danse qu'à une danse de la philosophie. -
Lecons d'une pandemie
George albert Soper
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 30 Juin 2020
- 9791030413113
Le plus stupéfiant dans cette pandémie, c'est le mystère total qui l'entoure. Nul ne semble savoir ce qu'est la maladie, d'où elle vient, ni comment y mettre fin. George A. Soper
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Réflexions sur l'engagement personnel
Paul-louis Landsberg
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 2 Septembre 2021
- 9791030416435
Dans cet essai brûlant d'actualité, il est tant question de nécessité d'engagement que de mise en garde contre ses dangers. L'auteur récuse tout autant la fidélité totale à un dogme ou une idéologie, que la passivité de celui qui attend une cause parfaite ou des valeurs absolues pour agir. Cela conduit à l'inaction. Or s'engager c'est précisément se dresser contre l'imperfection. Mais le danger serait de tomber dans les travers de l'embrigadement aveugle et de l'abdication de la personne noyée dans une idéologie. Un équilibre qui, de nos jours, est plus que fragile. Une ode à l'action, salvatrice pour notre époque où, s'il n'a jamais été aussi simple de s'exprimer et d'agir entre autres grâce aux moyens de communication, la résignation et le sentiment d'impuissance dominent comme jamais.
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Chronique d'un meurtre annonce
David Grann
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 31 Janvier 2013
- 9782844856005
Lorsqu'en 2008, le juge Castresansa s'empare de l'affaire du meurtre de Rodrigo Rosenberg, avocat guatémaltèque estimé, il ne sait pas qu'il va ouvrir une boîte de Pandore. Dans un pays où le complot est de règle et la corruption une éthique, la suspicion règne. Car cette enquête retrace aussi l'histoire d'un pays. Par une minutieuse reconstitution des faits, Grann montre que le crime s'accomode autant de vrais mensonges que de fausses vérités. Le moteur du récit : de multiples retournements de situation. D'autant que David Grann parle par la voix. de la victime. Voix d'autant plus gênante que l'homme est mort. La vidéo devient alors l'outil de la confession, en l'occurrence publique, car diffusée sur YouTube. Cet ouvrage est aussi la chronique d'une véritable crise politique.
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Avec Pancho Villa, John Reed nous entraîne dans une chevauchée épique aux côtés du chef révolutionnaire mexicain. Prenant pour cadre les années 1910, le jeune reporter nous livre le portrait aux accents cubistes d'un homme ordinaire au destin hors du commun. De Doroteo Arango à Pancho Villa, du péon au dirigeant charismatique, un homme que Reed décrit avec une admiration mêlée d'humour, sans jamais tomber dans l'apologie. On demeure fasciné par la complicité qui lie les deux hommes. L'intensité de leur vie, leur intuition de l'engagement et leur refus du recul intellectuel les rendront admirables... mais c'est aussi ce qui rendra leurs morts tragiques.
Rare document sur une période méconnue de l'Histoire, le livre de John Reed nous transporte dans un Mexique chaleureux, utopique et enchanteur, un pays en révolution où tout est possible.
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La montée des eaux
Charles c. Mann
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 23 Avril 2009
- 9782844853134
En partant d'un exemple concret - le Chinois Qin Huairen et la ville de Changzhou -, Charles C. Mann traite, de façon très pédagogique, de la crise de l'eau sur un plan international. Didactique et extrêmement pointu sur les plans historique et scientifique, ce texte tiré de Vanity Fair, est un remarquable reportage. Ancrée dans l'histoire, l'expérience de Qin Huairen, qui ouvre le texte sur une tonalité positive à partir de la description de la ville, permet à Charles C. Mann d'envisager le problème global de l'eau, sa complexité et ses enjeux éthiques à l'échelle mondiale. S'appuyant sur des exemples significatifs, puisés dans différents pays, l'auteur offre les clefs pour comprendre le danger encouru par la gestion de l'eau, et notamment ses enjeux politiques. Incapables de financer l'eau sans s'endetter, la majorité des politiques publiques mondiales privatisent ce service, confiant cette charge à des multinationales, qui, désormais, détiennent le monopole de l'eau. Ces compagnies sont d'ailleurs surnommées les 'Big Water'. Charles C. Mann montre que les pays pauvres, bien que premiers touchés, ne sont pas les seuls à souffrir de ce problème, et il évoque par exemple la compagnie française Veolia. Ainsi, reconnaît-il à Veolia sa politique de conservation et de distribution d'une eau de bonne qualité, ainsi que des accords avec les pouvoirs publics quant aux prix pratiqués. Mais, pour autant, une bonne partie de la population ne peut payer ces factures, établies par des compagnies avant tout soucieuses de rentabilité. Avec un ton aussi nuancé que convaincant, il argumente la spécificité de l'eau par rapport aux autres biens de consommation et opère au fil du texte une gradation vers le pire. Devant l'implantation grandissante d'usines dans les villes chinoises, qui tendent à polluer les rivières nécessaires aux cultures sans pour autant se voir pénalisées, l'Etat fait appel aux 'Big Water' pour purifier l'eau. Ce qui conduit à une augmentation considérable du montant des factures. Ainsi, une bonne partie de la population se voit privée de l'accès à l'eau. Mais de quel droit ? Peut-on ainsi laisser le monopole de distribution de l'eau à une entité privée ? Ne subissons-nous pas, dans ce cas de l'eau, bien de tous, une dictature des multinationales ? L'énoncé d'expériences édifiantes, notamment celle de l'Amérique latine récemment frappée de crise, l'accumulation des faits et leur enchaînement quasi inexorable interpellent. A l'heure d'une crise mondiale, on ne saurait trop recommander un tel texte, qui fait preuve d'une efficacité redoutable.
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Préface aux oeuvres posthumes de Spinoza
Jarig Jelles
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 5 Octobre 2017
- 9791030407747
Cette préface aux oeuvres principales de Spinoza bouleverse l'idée largement répandue dans la tradition française selon laquelle Spinoza fut athée. Jarig Jelles, ami intime de l'auteur, qualifie au contraire sa doctrine morale, et plus particulièrement son Éthique, de «chrétienne», mais seulement dans la mesure où c'est la Raison qui irrigue la religion. Cette préface méconnue révèle la profonde méprise dans laquelle nous plonge l'interprétation des Écritures en raison des défauts de leurs traductions successives. Aussi restitue-t-elle non seulement l'un des ressorts fondamentaux de la pensée de Spinoza mais aussi, à l'esprit des lecteurs francophones, la part oubliée du logos dans la religion.
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La conduite de la guerre
Langewiesche/William
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 23 Août 2008
- 9782844852823
Dénué de pathos, La Conduite de la guerre nous plonge dans le quotidien d'«assassins ordinaires», couverts par les «règles de l'engagement» qui, en pratique, permettent à peu près n'importe quoi. Le 19 septembre 2005, à Haditha, une mine posée par des insurgés irakiens fit exploser un véhicule militaire américain, causant la mort d'un Marine de 20 ans. Il s'ensuivit un massacre au cours duquel vingt-quatre civils irakiens - hommes, femmes et enfants - furent tués. Tel est le point de départ de ce livre. William Langewiesche montre que ce carnage s'inscrit dans la conduite normale de la guerre. Sans emphase, il met au jour et décrypte le cercle vicieux dans lequel sont enfermés les soldats et, en témoin, décrit de l'intérieur le déroulement de cette guerre. Disposant de moyens disproportionnés, les combattants se livrent à des actions sordides mais présidées par des principes impitoyables, jamais remis en cause. Ces hommes ne sont pas des barbares mais ne peuvent en aucun cas influer sur le déroulement des choses. Le contrat qui les lie à leur nation répond à une logique implacable que nul, du plus haut gradé jusqu'au dernier Marine, n'est en mesure de renverser. Règles irrationnelles qui conduisent à rendre cette guerre naturellement sans issue.
La Conduite de la guerre n'est pas un pamphlet pacifiste, il n'y a pas de bons et de méchants. Il témoigne de l'absurdité accablante et de l'horreur du conflit irakien. Dans le même temps, par sa rigueur et son attachement aux événements, il incarne un modèle de ce que devrait être le journalisme.
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No exit ; Nicolas Sarkozy et la France peuvent-ils survivre à la crise européenne ?
Philip Gourevitch
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 9 Avril 2012
- 9782844855701
"Parce qu'il est petit et aspire à la grandeur ; parce qu'il pense que la France devrait mener l'Europe, et l'Europe, le monde ; parce qu'il est sans vergogne et impitoyable dans sa quête du pouvoir, et autocratique et éhonté dans sa façon de l'exercer ; parce qu'il aime se mettre en scène et qu'il est aussi exhibitionniste et opportuniste que stratège et adroit ; parce qu'il n'agit pas par idéologie, mais suit son instinct et ses impulsions, et parce qu'il se présente lui-même comme étant à la fois conservateur et réformateur, un républicain et l'incarnation même de la France dans la tradition de "l'État, c'est moi" ; parce qu'il n'est pas arrivé au pouvoir grâce à sa naissance ou à son statut social, mais qu'il l'a pris d'assaut, convaincu que son destin était d'entrer dans l'histoire en en changeant le cours ; parce qu'il se donne comme un homme d'action, qui méprise le snobisme des élites tout en brûlant d'envie de s'en faire accepter ; parce qu'il excelle en temps de crise mais s'embourbe facilement quand la pression se relâche ; et parce qu'il cherche à faire valoir l'influence de la France à l'étranger pour redorer sa propre image aux yeux de son pays, Nicolas Sarkozy est souvent décrit comme un Napoléon en puissance."
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Avec une grande clarté, Giuseppe Rensi expose les concepts et théories qui ont émaillé l'oeuvre de Spinoza. Il n'adopte pas la distance du chercheur ou de l'exégète mais se glisse dans la peau du penseur et pose après lui les grandes questions métaphysiques, toujours d'actualité : Qu'est-ce que l'être ? Quelle perception avons-nous de la réalité ?
Est-ce que la nouveauté existe ? Rensi démontre la cohérence des différents points de vue de Spinoza, qu'ils soient métaphysiques, anthropologiques, morales ou politiques. Et en résolvant ses contradictions, il nous propose une réflexion philosophique à part entière et y implique directement le lecteur. Son souci pédagogique, son recours à des images et des analogies, son enthousiasme même, dynamisent et rendent actuelle la pensée de Spinoza.