Les commandes sur le site internet sont suspendues jusqu'au : 19/08/2022
Nouvelle présentationLe montage au cinéma ne se résume pas à une opération technique qui consiste à couper et coller des morceaux de pellicules pour en faire un film. C'est avant tout une opération complexe qui exige de la créativité et nécessite une approche esthétique de l'oeuvre. Associer des images en un certain ordre, les agencer selon un certain rythme, créer des ruptures ou des continuités inattendues, tel est l'art du montage.
Ce livre a pour objectif de tracer un panorama des différentes conceptions du montage tout au long de l'histoire du cinéma, et de proposer une analyse de cette technique au coeur de nombreux domaines de représentation.
L'auteur illustre son exposé par nombre d'exemples de montages de films, notamment à travers ceux d'Orson Welles, d'Alain Resnais ou encore de Maurice Pialat. Enfin, il montre en quoi l'évolution des techniques et des pratiques de montage influe naturellement sur l'esthétique des films.
Vincent AMIEL est maître de conférences à l'Université de Caen. Il a publié de nombreux articles dans les revues Positif et Esprit. Après avoir publié Le Corps au cinéma (PUF, 1998), il a fait paraître, chez Klincksieck, en 2003, Formes et obsessions du cinéma américain.
La question du découpage. Le montage narratif. Le montage discursif. Le montage de correspondances. L'écriture et la main.
Depuis sa première édition en 1990, cet ouvrage, traduit en plusieurs langues, est devenu un texte de référence pour l'enseignement du son au cinéma. L'auteur y démontre comment une perception (le son) influence l'autre (la vision) et la transforme : on ne voit pas la même chose quand on entend, on n'entend pas la même chose quand on voit. Cette audio-vision fonctionne essentiellement par projection et contamination réciproques de l'entendu sur le vu, ou bien en creux, par suggestion. C'est donc, au sens technique du mot, un illusionnisme dont le cinéma a su exploiter les mille ressources.
À la fois théorique, historique et pratique, ce livre décompose le rapport son/image à l'aide d'extraits choisis dans le cinéma classique, de genre et contemporain, puis esquisse une méthode d'observation et d'analyse filmique. Repensée et actualisée, cette 4e édition s'enrichit de deux outils essentiels : une sélection chronologique commentée d'oeuvres de fiction témoignant de l'évolution du cinéma sonore, et un glossaire bilingue explicitant les concepts proposés.
Qu'est-ce qu'un « bon » scénario ? Comment savoir si l'ultime version de ce scénario est prête à tourner ?
Si le scénario est écrit pour être réalisé, il est aussi, forcément, un texte qui doit être lu. L'écriture et la lecture sont traitées dans cet ouvrage comme un couple inséparable, car nos manières de lire le scénario importent autant, sinon plus que son écriture.
Comment aider un scénariste à écrire ? Qu'attendons-nous du scénario, qu'espère-t-on y trouver ? Qu'ont en commun les scénarios qui ont donné des films forts et mémorables ?
Pourquoi tant de scénarios ne seront-ils jamais réalisés ? Le scénario est un désir de fi lm et il en est aussi la promesse.
Comment réussir à écrire ce que comme scénariste nous aimerions voir à l'écran ?
À toutes ces questions ce livre apporte des réponses précises et propose des clés d'écriture et une réflexion sur le fonctionnement textuel du scénario.
Le documentaire est un style à part, né loin des studios avec le développement des caméras légères. De Robert Flaherty à Raymond Depardon, les noms qui jalonnent son histoire témoignent de sa participation active à l'élaboration et au développement du langage cinématographique.
Cet ouvrage est depuis longtemps la référence de l'étudiant comme du cinéphile. Du cinéma muet à l'image numérique, il retrace l'histoire de cet « autre cinéma » à travers les continents, en analysant son esthétique originale et sa confrontation au réel.
À l'occasion de cette cinquième édition, les biographies et les filmographies de cinéastes majeurs ont été actualisées, et deux études ajoutées, consacrées aux récents National Gallery de Frederick Wiseman et À la recherche de Vivian Maier de John Maloof et Charlie Siskel.
Le pari de ce livre est que, non seulement les cinéastes ont en général une réelle conscience de leur art et de leur métier, mais que beaucoup d'entre eux ont donné à cette réflexion la forme d'une véritable théorie.
On s'aperçoit à la lecture de cet ouvrage que les théories des cinéastes sont souvent très rigoureuses, toujours imaginatives, et que les entreprises théoriques des années vingt à nos jours, proposées par des cinéastes de tout genre, donnent une ouverture extrêmement suggestive sur les principales questions liées au cinéma.
Questions de société, d'idéologie et de politique ; questions d'art et d'esthétique ; questions de réalisme et de théorie de la représentation ; questions de langage et de sémiotique ; questions anthropologiques et historiques ; questions de poétique et de réalisation : il n'est guère de domaine de l'activité intellectuelle qui ait échappé à cette grande construction souterraine, que ce livre décrit sous le nom de « théorie des cinéastes ».
La théorie du cinéma, lorsqu'elle est faite par ses praticiens, est infiniment vivante et utile.
Confronté à l'intensification de la concurrence du système télévisuel et de son rival américain, le cinéma français est en quête d'identité, et recherche les voies d'un regain de compétitivité. L'approche stratégique retenue dans l'Économie du cinéma permet d'étudier le jeu des acteurs en présence, d'analyser les enjeux, les options, les manoeuvres
De l'Allemagne de Weimar jusqu'aux années 2000, le mal est un véritable fil rouge dans la création cinématographique allemande. L'expressionnisme des années 1920 impose la figure d'un mal métaphysique (Nosferatu, Le docteur Mabuse...). Au même moment un cinéma engagé dépeint celui de la fatalité du déterminisme social (Loulou, M le Maudit...). Le pouvoir nazi en fait un objet de propagande totale. Pour les cinéastes allemands et autrichiens d'aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si le mal existe mais comment le bien et la morale sont possibles.
Qu´est-ce qu´un « bon » film ? Quels sont les critères qui permettent de juger de sa qualité et de son intérêt ? Comment définir et analyser le « beau » au cinéma ? Un bon film n´est-il pas tout simplement un film qui impacte notre vie d´une façon ou d´une autre ?
Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en proposant une réflexion sur ce qui fait la valeur d´un film et sur la façon de l´estimer : contextes artistique et sociopolitique, référents cinématographiques et historiques, théories des catégories et des genres... Pour étayer son propos, l´auteur s´appuie sur les concepts philosophiques de jugement, de goût, de valeur, de plaisir et d´usage, qu´il confronte à de nombreux exemples de films, de Glen ou Glenda d´Ed. Wood à Batman : le défi de Tim Burton, en passant par Ludwig de Luchino Visconti, Scarface de Brian de Palma et bien d´autres.
Avant même d'avoir accompli leur conquête du pouvoir, les acteurs des révolutions russes de Février et Octobre 1917 ont compris la nécessité d'expliquer et de justifier, d'écrire et de réécrire l'histoire récente en usant de tous les moyens médiatiques.
Cet ouvrage étudie le processus d'engagement de l'industrie cinématographique au service de cette entreprise fondamentale pour la survie du régime communiste. Du documentaire didactique au cinéma d'animation, en passant par les actualités et surtout la fiction, il revient sur près de 70 ans de production de films de propagande censés convaincre le public, mais aussi l'émouvoir, le charmer, répondre à ses goûts esthétiques. Il étudie 19 oeuvres conçues dès l'époque de la Révolution jusqu'aux dernières heures de l'URSS, clés de voûte de la représentation à l'écran des processus révolutionnaires des années 1910. Diffusées non sans heurts dans un vaste espace multiethnique, elles devaient proposer une leçon d'histoire, contribuer au façonnement du modèle de l'Homme nouveau et créer un genre inédit de cinéma.
Les compagnies qui dominent le marché du film en ce début de XXIe siècle perdurent depuis les années 1920. La concentration des recettes au profit de six majors, la mainmise de celles-ci sur l'essentiel de la production, leur présence derrière les grands réseaux de télévision, la domination américaine sur les écrans du monde, tout cela trouve son origine dans le succès d'un mode de production spécifique : le système hollywoodien. En détaillant l'histoire, des origines à nos jours, de l'industrie cinématographique aux États-Unis, ce livre analyse ses rouages et ses transformations sous la contrainte des innovations techniques, de l'évolution des marchés et des publics, du contexte sociopolitique et de la concurrence des autres médias. De la production à l'exploitation en salles et aux marchés annexes, il retrace les stratégies que les compagnies hollywoodiennes ont élaborées pour conserver leur prééminence dans l'offre de spectacle.
Au-delà du cas américain, c'est le fonctionnement économique du cinéma dans son ensemble qui se trouve éclairé.
S'il se concentre sur le cinéma, cet ouvrage pratique une double ouverture sur l'histoire réflexive du média comme clef de compréhension de l'évolution contemporaine et sur l'environnement médiatique dans lequel s'hybride le cinéma. Cette approche sur l'éclatement du cinéma permet une saisie idéale et « pédagogique » de la révolution numérique et des nouvelles images animées.
- L'Espagne : une identité forte en crise.
- Limites de la différence : le Gender.
- L'Autre en Espagne.
- Mémoires blessées.
À travers de très nombreux exemples, de Star Trek à Six Feet Under, de Mission : Impossible à Cold Case, de Lost à Homeland..., il analyse et commente ces nouvelles formes narratives et esthétiques qui mettent en scène des mondes complexes et s'attachent à révéler des personnalités en prise directe avec notre temps.
C'est le sens même de l'image, de ses fonctions, de son utilisation mais aussi de son rôle dans nos sociétés modernes qui est décrypté dans cette synthèse originale. Cette nouvelle édition s'articule autour de six disciplines (physique, anthropologie, psychologie, sociologie, histoire, et esthétique) et aborde les grandes problématiques de l'image.
Cette étude exhaustive de la Nouvelle Vague, à la fois artistique, technique, économique et politique permet de pénétrer l'univers de ces réalisateurs et, plus particulièrement, de Jean-Luc Godard. En s'appuyant sur les témoignages, en offrant une lecture du scénario et de sa genèse, des séquences et des personnages, il offre une clé indispensable pour comprendre Godard, son univers et, par-delà, la Nouvelle Vague tout entière.
Le rêve de transporter, de projeter et d´animer les images est peut-être immémorial et l´histoire de ceux qui ont voulu faire vivre ce rêve est déjà longue quand, en 1895, les frères Lumière projettent la vie, prise sur le vif, sur l´écran du cinématographe. Cette anthologie rassemble quelque cent textes qui nous invitent à parcourir une histoire culturelle de la vision, de ses moyens et dispositifs, de l´idée que nous nous faisons du visible, des attentes, des croyances et de l´imaginaire qui s´y rattachent, afin de mieux comprendre nos propres façons de voir et de vivre avec les images. De Platon à Jules Verne, avant le cinéma, sans le cinéma, se croisent les préoccupations philosophiques, artistiques et littéraires autant que sociales, scientifiques et techniques. Autour des jeux de l´ombre et de la lumière, de la chambre noire, des lanternes magiques, de la fantasmagorie, des panoramas, de la photographie, des machines optiques et des images en mouvement, dialoguent, parmi bien d´autres, Vinci, Kepler et Sterne, Kircher, Inés de la Cruz et Leibniz, Robertson, Balzac et Strindberg, et encore Kleist, Wordsworth et Hawthorne, Lichtenberg, Hoffmann, Hugo, Marx et Zola, Arago, Poe, Delacroix et Nadar, Plateau, Baudelaire, Marey et Edison, Villiers de l´Isle-Adam, H. G. Wells et Charles Cros... Daniel Banda, professeur agrégé, enseigne la philosophie au Lycée Victor Hugo à Paris et l´esthétique à l´université de Paris I Panthéon- Sorbonne. José Moure, ancien élève de l´École normale supérieure, est professeur en études cinématographiques à l´université de Paris I Panthéon- Sorbonne. Ensemble, ils ont publié Le Cinéma : naissance d´un art. 1895-1920 et Le Cinéma : l´art d´une civilisation.1920-1960.
« Metteur en scène », « cinéaste », « réalisateur » : trois désignations à peu près interchangeables dans la langue courante, mais qui s'enracinent en réalité dans trois conceptions bien différentes, voire opposées, de la création cinématographique, dont le présent ouvrage précise la nature et examine la confrontation.
La notion de « mise en scène » vient du théâtre et perdure dans une option toujours présente de soumission de l'art du film au verbal (au récit, au texte) ; mais, à l'opposé, les cinéastes n'ont cessé de chercher les moyens d'oublier cette origine, et d'inventer une approche proprement cinématographique de la scène et du scénique. Au point que la « mise en scène » a pu être brandie comme l'étendard d'un cinéma qui se vouait à « recréer le monde à partir de ce qu'il est » (M. Mourlet).
Enfin, la mise en scène est aussi une technique, sous-tendue par des éléments théoriques et incarnée dans une pratique majoritaire ; l'auteur met en évidence son lien fondamental avec la fiction.
Ce livre de référence, où la réflexion s'appuie constamment sur des exemples les plus variés possibles, propose une véritable grille de lecture de la création cinématographique.
Jacques AUMONT est professeur d'esthétique du cinéma à l'Université Sorbonne-Nouvelle Paris-3 et directeur d'études à l'EHESS.
L'héritage du théâtre : la mise en scène, le texte et le lieu. Un manifeste esthétique : la mise en scène et le monde. L'essence de la mise en scène, ou le fantôme de l'analytisme. Conclusion : la mise en scène est-elle finie oe
La couleur est l'une des composantes essentielles du cinéma. Elle donne aux films leur identité et affirme leurs caractéristiques esthétiques et sensorielles. Pourtant, rien n'existait sur la question. Cet ouvrage inédit propose une réflexion originale sur l'utilisation de la couleur dans la création cinématographique, depuis ses origines, détaillant autant les aspects économiques et technologiques que la recherche esthétique qui en détermine le choix.
Successivement les deux coeurs du cinéma chinois, ces villes, leur identité, leur histoire, sont aussi devenues des objets filmiques à part entière. Basé sur un large corpus de films, Christophe Falin fait découvrir Shanghai et Hong Kong, mais aussi la société et le cinéma chinois, à travers les multiples rapports qui unissent les deux villes et les oeuvres qu'elles ont inspirées.
Le cinéma ne vient pas de la peinture, et cependant ce qu'il élabore comme pensée de l'image et de l'art ne peut être restitué sans elle. Encore le rapport de ces arts va-t-il bien au-delà des seuls effets de présence de la peinture (biographie de peintres, oeuvres citées, remplois de motifs et de formes) dans les films. C'est un ensemble de savoirs et de pratiques, de problèmes et de solutions que le cinéma expérimente au contact de la peinture. Comment passe-t-on de la peinture au cinéma ? De l'impressionnisme aux frères Lumière ? Du XIXe siècle au XXe ? Pour certains, le cinéma vient libérer la peinture (É. Faure), pour d'autres, il s'apprête à réussir là où l'opéra a échoué, en incarnant l'idéal d'un art total (S. M. Eisenstein), pour d'autres encore il accomplit une réforme majeure de l'idée même d'art (W. Benjamin).
Ces thèses surgissent alors même que le cinéma naissant et la peinture en crise affirment leur fascination mutuelle ; c'est le début d'une intense expérimentation croisée. Tout se partage. Des problèmes de peinture sont explorés en cinéma (H. Richter, V. Eggeling), des formes cinématographiques passent dans la peinture de F. Léger et de M. Duchamp, des cinéastes interviennent picturalement sur le film (S. Brakhage).
Les approches que privilégie ce livre d'esthétique sont autant de contributions à une histoire des images et de l'art.
Quand est né le cinéma de science-fiction ? Quelles furent les formes avant de s'imposer comme un genre à part entière ? Comment a-t-il évolué ? Que peut-on lire dans ces productions cinématographiques et que nous apprennent-elles du regard que nous portons sur l'homme et le monde qui nous entoure ? Une histoire exhaustive et une vraie réflexion sur le phénomène à travers une double approche, historique et philosophique.
A partir de la description de tournages, des conditions d'emploi, des formations, du rôle de l'Etat, du débat autour du statut d'intermittent, ce document propose une analyse historique et sociologique des métiers du cinéma.
L'espace constitue un enjeu majeur des réflexions esthétiques et philosophiques sur le cinéma, autour duquel s'articule toute l'histoire des formes filmiques.
Comment les films représentent-ils l'espace ? Comment l'organisent-ils par la mise en scène, le montage et le rapport image-son ? Quel(s) espace(s) vivons-nous au cinéma ? Comment influencent-ils notre façon de percevoir le monde et d'y penser notre situation ?
Pour répondre à ces questions, l'ouvrage définit l'espace cinématographique comme une puissance dynamique de l'image en mouvement, dotée d'un fort impact sensoriel sur ses spectateurs. Cette approche cinéplastique et rythmique de l'espace trouve son aboutissement dans un concept original : l'image-espace.
L'ouvrage s'appuie sur l'analyse de nombreux films, et notamment sur le travail de réalisateurs tels que Buster Keaton, Orson Welles, Michelangelo Antonioni, Andreï Tarkovski, Gus Van Sant, ou encore Jia Zhang-Ke. Il se révèle particulièrement fécond pour comprendre les grandes évolutions du cinéma contemporain.
L'ouvrage analyse les nouvelles formes du récit de fiction, qui correspondent à une évolution en profondeur de la société. À travers les quelque 400 films du corpus, il en présente l'historique, en analyse les fonctions, en ébauche un classement, et engage la réflexion sur ce qu'il dévoile d'une conception du cinéma et de la place des images dans notre société. L'auteur traite de manière détaillée de nombreux films : Rebecca ; Paris, Texas ; Benny's video ; Caché... et montre que ce genre est devenu une forme cinématographique à part entière.