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Arts et spectacles
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Devant la douleur des autres
Susan Sontag
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 6 Octobre 2022
- 9782267046717
Dans cet essai rédigé un an après le 11 septembre, Susan Sontag dresse un bilan des emplois de la photographie devant les souffrances de la misère et de la guerre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des noirs dans le sud des États-Unis, de la guerre civile espagnole, des camps de concentration nazis, aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda ou d'Israël et de Palestine.
Comment la photographie a-t-elle modifié la perception des évènements dramatiques au fil de son histoire ? Peutelle provoquer le rejet total et sans concession de la guerre et de sa violence ? Ou du moins permettrait-elle de mieux comprendre les causes et les conséquences des crimes et conflits passés ? Un texte d'une grande actualité sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre. -
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Depuis la parution du Hobbit en 1937, des générations de lecteurs se sont laissé envoûter par son sortilège. Cette magie a ressurgi soixante ans plus tard, lorsque Alan Lee a reçu commande d'une édition illustrée : ses délicats crayonnés et ses magnifiques aquarelles sont devenus, pour beaucoup, la représentation parfaite de la Terre du Milieu imaginée par J.R.R. Tolkien.
Dans ce livre, il dévoile par les mots et le dessin la manière dont il en est venu à créer des images qui se sont révélées si puissantes et aptes à s'accorder avec la propre vision de Tolkien, qu'elles ont finalement donné forme aux adaptations cinématographiques de Peter Jackson - pour lesquelles Alan Lee a reçu un Oscar.
Ce Cahier de croquis du Hobbit regorge de centaines d'esquisses, de croquis de travail. Il révèle la façon dont se développe un projet, depuis l'idée initiale jusqu'à sa réalisation artistique. Ce Cahier est riche d'une série d'aquarelles totalement nouvelles et d'esquisses réalisées spécialement pour ce livre, dévoilant le secret de la création des propres sortilèges d'Alan Lee. Il nous permet de plonger dans l'imaginaire d'un homme qui a su insuffler une nouvelle vie à la vision de J.R.R. Tolkien.
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Alan Lee raconte ici, en mots et en images, comment il a réalisé les magnifiques aquarelles de l'édition illustrée (dite du Centenaire) du Seigneur des Anneaux. Ces images se sont révélées si puissantes et évocatrices qu'elles ont finalement façonné le visuel des trois films de Peter Jackson et ont valu un Oscar à Alan Lee.
Le Cahier de croquis du Seigneur des Anneaux présente plus de 150 esquisses et croquis de travail, et montre comment ce projet est passé de l'idée à sa réalisation artistique. Il contient également un choix d'aquarelles en pleine page avec de nombreux dessins inédits réalisés pour le film ou spécialement pour ce livre.
Ce Cahier donne un aperçu fascinant de l'imaginaire d'un homme qui a représenté les visions de Tolkien, d'abord sur une page puis en trois dimensions au cinéma. Il intéressera les nombreux amateurs d'Alan Lee tout comme les artistes en herbe qui veulent découvrir les secrets de l'illustration.
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La photographie en France au XIX siècle
Gisèle Freund
- Christian Bourgois
- 6 Octobre 2011
- 9782267022650
"La présente étude porte sur l'importance immense de la photographie en tant que procédé de reproduction et, en particulier, sur le rôle qu'elle a joué à ses diverses phases dans l'évolution du portrait.
En étudiant un moment de l'histoire de la photographie, nous essayons de mettre en lumière l'histoire de la société bourgeoise de l'époque correspondante, afin de démontrer, par un exemple concret, les relations qui rendent l'art et la société dépendants l'un de l'autre. La photographie a pris droit de cité dans la vie courante, et c'est un de ses traits les plus caractéristiques que d'être reçue également dans toutes les couches sociales.
C'est en cela que réside sa grande importance politique".
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" au début des années 60, la grande idée de christian metz fut d'aborder, avec les armes de la linguistique, l'objet-cinéma et d'offrir à la discipline ainsi fondée la reconnaissable rigueur d'une science.
Celle-ci a des adeptes, maintenant, un peu partout dans le monde et les travaux de metz sont traduits en une quinzaine de langues étrangères. au-delà de la critique de films à laquelle nous étions accoutumés, la sémiologie du cinéma apportait à la réflexion, sur un art où elle avait été négligée, une véritable dimension théorique.
L'abord de cet objet-cinéma sous l'angle de la psychanalyse vient s'inscrire, pour metz, sur le même axe de recherche et se situe au même niveau de généralité.
Il ne s'agit pas en effet, dans son dessein, de psychanalyser les auteurs ou leurs créatures, mais d'éclairer le cinéma en tant qu'institution et art spécifique, en tant que " signifiant " fonctionnant dans la région de " l'imaginaire ", avec ce que cela suppose de rites de fréquentation comme de procédés technologiques. le signifiant imaginaire, c'est le pseudonyme double du cinéma ressaisi dans une perspective freudienne.
" lucien malson le monde (1978).
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Pour n'en pas finir ; écrits sur la musique
Philippe Lacoue-labarthe
- Christian Bourgois
- Detroits
- 15 Octobre 2015
- 9782267028973
Réunis et préfacés par Aristide Bianchi et Léonide Kharlamov, qui ont travaillé à partir des archives déposées à l'IMEC, les textes composant ce recueil rassemblent la totalité de ce que Philippe Lacoue-Labarthe a écrit sur la musique, hormis Musica Ficta, consacré à Wagner (qui a paru dans cette même collection et est repris dans la collection "Titres") et hormis aussi le fait que la musique ou le musical était une question si centrale pour Lacoue-Labarthe qu'elle nourrit toute son oeuvre.
C'est dire aussi que ce recueil, où les textes vont du plus récent, Le chant des muses, qui date de 2005, aux premières tentatives de mise au clair, datées de 1969, est au coeur même de l'entreprise d'écriture de l'auteur, qui fonda avec Jean-Christophe Bailly et Michel Deutsch la collection où ce livre paraît et qui, disparu en 2007, est internationalement reconnu comme un penseur majeur et singulier.
Le chant des muses est le texte d'une conférence pour enfants que Philippe Lacoue-Labarthe donna au Centre Dramatique National de Montreuil, dans le cadre des "petites conférences" organisés par Gilberte Tsaï. Dans ce texte il a su utiliser la contrainte de clarté propre à cet exercice pour récapituler l'ensemble des motifs sur lesquels il aura travaillé toute sa vie, et c'est pourquoi les éditeurs l'ont placé en tête du recueil, lequel permet de reconstituer, mais en la remontant vers sa source, la genèse d'une pensée.
On retrouvera au fil du livre l'ensemble des motifs qui la traversent et la hantent : l'écoute, le rythme, la voix, l'écho, ce sont tous les axes par lesquels on peut approcher la puissance d'émotion de la musique qui sont travaillés. Dans leur diversité, et en faisant écho à plusieurs types de musique, y compris le jazz (qui était pour lui de première importance), les textes affrontent tous la question originaire de la musique : pourquoi existe-t-elle, et d'ailleurs universellement, de quoi est-elle en nous la trace, à quoi nous renvoie-t-elle, et quel est, dans ce qui la creuse à l'infini, son rapport au langage et au sens ? Attendu, ce livre sera suivi, l'an prochain, d'un autre travail éditorial qui réunira, cette fois, l'ensemble des écrits sur le théâtre.
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En 1982, au Théâtre National de Strasbourg, Michel Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe mettent en scène les Phéniciennes d'Euripide. Dans les coulisses des représentations, Jean-Luc Nancy, figurant, prend des notes. Il observe l'envers du décor, la machination et la révélation propres au théâtre, les tensions et les détentes des comédiens. Il rumine des pensées d'Aristote et du spectacle, de Benjamin et du Trauerspiel.
Il entend la diction du poème, ses déclamations, ses clameurs. Il partage la solitude muette d'une statue de plâtre, témoin du recommencement perpétuel, fragile et immémorial de la scène. C'est le journal de la représentation de cette tragédie grecque qui est ici proposé. "De part en part, Philippe Lacoue-Labarthe était un être de la représentation. Il la pensait originaire, il la vivait consubstantielle, s'enchantait du paraître et de l'apparaître et n'a eu de cesse de vouloir réaliser des mises en scène.
Avec Michel Deutsch il porta au théâtre ses propres retraductions de l'Antigone par Hölderlin puis en 1982 la traduction des Phéniciennes d'Euripide qu'il avait écrite avec celle qui était sa compagne et qui signait "Claire Doublier" pour le programme. Dans le travail commun alors engagé depuis longtemps entre Philippe et moi, les discussions sur la représentation, la mimesis et le théâtre avaient pris la place qu'il exigeait.
Mais avec l'aventure théâtrale se réveilla chez moi un démon supplémentaire : un désir de monter sur la scène qui était très ancien (proprement enfantin) mais ne s'était que fort peu satisfait. Dès la première Antigone je sollicitais un rôle mais il était hors de question d'en soustraire un, même mineur, à un comédien professionnel. Je dus me contenter d'être figurant. Je fus le menuisier Zimmer chez qui Hölderlin termina sa vie, puis un vieillard du choeur, avant que pour les Phéniciennes on me fasse valet d'armes.
Je venais sur la scène une seule fois, porteur de la lance, du glaive et du bouclier d'un guerrier-messager joué par Bernard Freyd, surnommé "Bill". Intervention si fugitive que mon nom ne figura même pas dans le programme où se trouvaient en revanche tous les noms des choristes, dont mes deux filles. Il me restait ainsi tout le temps de la représentation - de toutes les représentations (une quinzaine sans doute).
L'idée m'est venue de tenir un journal. Je l'ai ensuite donné à Philippe, agrémenté de photos que j'avais prises. J'avais complètement oublié cet épisode lorsque Aristide Bianchi et Leonid Kharlamov, qui éditent les textes posthumes de Philippe, ont déniché le cahier. Avec Jean-Christophe Bailly, lui-même comme on sait auteur et artisan de théâtre, ils ont décidé de le publier. Le voici, je n'y ai rien changé et je le laisse faire ici, trente-trois ans plus tard, telle figure qu'il pourra." Jean-Luc Nancy, mai 2015.
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Rendez-vous avec Lucian Freud
Geordie Greig
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 7 Novembre 2013
- 9782267025699
Pendant dix ans à Londres, Geordie Greig a fait partie du petit cercle d'amis privilégiés qui rencontraient régulièrement Lucian Freud pour un petit déjeuner au restaurant Clarke, sur Kensington Church Street. Autour d'une tasse de thé et des journaux du matin, Lucian Freud se remémorait des épisodes de sa vie passée et parlait d'art. C'était ainsi devenu le salon privé de Lucian Freud. Par le prisme de ces souvenirs kaléidoscopiques, Geordie Greig fait resurgir les histoires qui ont jalonné l'existence de Lucian Freud : la façon dont il est parvenu à échapper à la capture par les Nazis ; ses disputes avec son frère Clement, homme politique ; la haine de sa mère ; les séances de poses pour les portraits de David Hockney et de la reine d'Angleterre ; son évocation de Velasquez et pourquoi il estimait qu'il était le plus grand des peintres... Cet ouvrage comprend des révélations sur son art, ses maîtresses, ses très nombreux enfants, ses ennemis et son amour du jeu. Lucian Freud n'est jamais ennuyeux. Après des décennies de silence et de secret, ceux qui l'ont côtoyé au plus près se sont mis à parler avec franchise de ce qu'impliquait vivre, aimer ou poser pour l'un des plus grands portraitistes du XXe siècle. Tirant la plupart de sa matière de la retranscription d'heures de conversations entre l'artiste et des membres de son cercle proche, complété par des interviews avec ceux que Freud connaissait intimement, parmi lesquelles certaines de ses maîtresses, des modèles, des bookmakers. Rendez-vous avec Lucian Freud constitue le portrait intime d'un artiste en jeune et vieil homme. Illustré de nombreuses photographies inédites, il propose un compte-rendu fascinant et personnel du plus grand et dernier peintre britannique du XXe siècle, qui fera certainement autorité.
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Wagner antisémite
Jean-Jacques Nattiez
- Christian Bourgois
- Musique Passe Present
- 5 Novembre 2015
- 9782267029031
La grandeur de l'un des plus remarquables musiciens du monde occidental peut-elle excuser des positions parmi les plus abjectes qui soient ? Et surtout : peut-elle justifier qu'on les ignore ?
Leurs manifestations ne font malheureusement aucun doute : dans son essai « La judéité dans la musique » (1850) ou d'autres écrits dont on trouvera ici des traductions nouvelles, ainsi qu'un inédit en français. Mais peut-on dire que les livrets et même la musique de ses opéras sont antisémites ? L'antisémitisme de Wagner est un sujet pour le moins controversé dans la littérature spécialisée dont on trouvera ici un bilan à la fois critique et polémique, mettant en jeu l'enquête biographique, l'histoire générale, l'histoire de l'antisémitisme, l'histoire de la musique, la musicologie, la sémiologie, la psychanalyse et l'esthétique.
Et comment l'expliquer ? Parce qu'il aurait été juif lui-même ? Beaucoup de ses contemporains le croyaient, comme l'atteste la vaste collection de caricatures du compositeur réunie dans cet ouvrage. Au terme d'un examen serré, il est nécessaire de poser des questions dérangeantes : faut-il interdire l'exécution ou la représentation des opéras de Wagner ? Faut-il fermer Bayreuth ?
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Au cours des dix dernières années, Marianne Faithfull a, selon ses propres mots, " fait quelques disques, enchaîné pas mal de tournées, tâché de retrouver le droit chemin, et... le reste est le sujet de ce livre ". Observatrice ironique et distanciée de son époque, elle revient sur les années marquantes de sa vie, rappelant avec une certaine nostalgie l'ère bohème de ses débuts, sans occulter les moments de doutes ni le nouvel essor pris par sa carrière musicale et cinématographique depuis les années 1990. Chemin faisant, l'on croise ses amis de la Beat Generation, les Rolling Stones et les Beatles, ou encore son père, fondateur de la Braziers Park School of Integrative Social Research, et l'ombre de son grand-père, le baron Sacher-Masoch. Cette galerie de portraits unique constitue autant un hommage à ceux qui ont compté pour elle qu'une autobiographie en creux. " J'ai toujours été attirée par les personnages brillants et excentriques, dit-elle, et, pour une raison obscure, il semble que j'ai toujours agi comme un aimant auprès de ce genre de personnes. "
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Don juan de mozart (le)
Pierre-jean Jouve
- Christian Bourgois
- Musique Passe Present
- 29 Octobre 1993
- 9782267011722
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Regards sur autrui - points de repere tome ii - vol02
Pierre Boulez
- Christian Bourgois
- 11 Février 2005
- 9782267017502
Publié à l'occasion des quatre-vingts ans de Pierre Boulez (26 mars 1925), Regards sur autrui constitue le deuxième volume de l'édition complète de ses articles. Il permettra aux mélomanes et amateurs de musique de se familiariser avec des oeuvres fondamentales à travers le témoignage de première main d'une des figures marquantes du XXe siècle musical qui s'est illustré non
seulement par ses oeuvres, mais aussi comme chef d'orchestre. Tout d'abord, des opéras : la Tétralogie et Parsifal de Wagner, Pelléas et Mélisande de Debussy, Wozzeck et Lulu de Berg. Il s'attache ensuite à tous ceux qu'il a été amené à diriger en concert et sur disque : quelques « anciens » (Bach, Berlioz, Mahler), le « cortège des ancêtres » (Debussy, Schönberg, Bartók,
Stravinsky, Webern, Varèse, Berg, Messiaen), ses contemporains (Ligeti, Nono, Berio, Stockhausen et bien d'autres).
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Lecons de musique - points de repere tome iii - vol02
Pierre Boulez
- Christian Bourgois
- 11 Février 2005
- 9782267017571
De 1975 à 1995, Pierre Boulez a occupé au Collège de France la chaire « Invention, technique et langage ». Le présent volume présente l'intégralité des leçons que le compositeur et chef d'orchestre y a présentées.
Comment naît l'idée musicale ? Comment passe-t-on de l'idée à sa réalisationoe Quels sont, dans l'acte d'invention, les rapports entre le métier et l'imaginationoe La mémoire risque-t-elle d'occulter la création ? Peut-on parler d'authenticité en musique ? Et quand le compositeur peut-il considérer qu'une oeuvre est terminée oe
Cet ouvrage, véritable somme de la réflexion d'un des créateurs les plus importants du XXe siècle qui est aussi un authentique penseur de la musique, est imprégné de la familiarité profonde de Pierre Boulez avec les grands compositeurs de la modernité (Debussy, Stravinsky, Berg, Varèse,
Bartók entre autres), mais aussi de ses classiques de prédilection (Bach, Wagner). Et dans Leçons de musique, il tient à haute voix le journal de son métier de compositeur.
Dans ce livre incontournable pour les musiciens et les mélomanes, Pierre Boulez lève ici un coin sur ce « noyau infracassable de nuit » d'où surgit la composition musicale.
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Vie partagee (la)
Dorothea Tanning
- Christian Bourgois
- Hors Collection Bourgois Christian
- 22 Octobre 2002
- 9782267016451
Dorothea Tanning est un grand peintre surréaliste et la femme de Max Ernst.
C'est entre ces deux vies que s'écrit cette autobiographie attachante, pétillante de malice et d'humour, mais aussi traversée de grandes tristesses pudiques. De New York à Paris, en passant par le désert d'Arizona, un jardin en Touraine et une colline en Provence, Dorothea retrace, de " nid " en " nid ", le parcours d'une femme, mais aussi celui du couple qu'elle a formé pendant plus de trente ans avec l'énigmatique peintre allemand.
Un livre de rencontres où l'on croise avec une familiarité touchante un nombre incalculable de figures artistiques et intellectuelles : Breton, Giacometti, Balanchine, Duchamp, Miro, Matta, Cunningham, John Cage, Dylan Thomas, Truman Capote... ; un témoignage affectueux et lucide sur la France où elle a longtemps vécu, mais aussi une réflexion sans amertume sur le statut de la femme : comment réussit-on à concilier passion amoureuse et amour de l'art ? Et puis, comment apprend-on à vivre à nouveau quand disparaît celui qui représentait les deux ?
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Nous nous éloignons finalement de toutes les formules d'opéra antérieures.
De la fonction d'illustration, au sens le plus fort, la Musique passe à la fonction de révélation par la métamorphose du sujet même. Le drame de Wozzeck présente bien un conflit de grande nature ; mais dans la Musique, le conflit parvient au sacré. C'est dans la Musique que le crime de Wozzeck devient spirituel, que Marie tente son salut à la dernière heure, que la destinée de toi homme est lamentée, et peut-être sauvée par une telle lamentation.
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Le combat de Chronos et d'Orphée
Jean-Jacques Nattiez
- Christian Bourgois
- Musique Passe Present
- 12 Novembre 1993
- 9782267011661
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Callas : l'opera du disque
Réal La rochelle
- Christian Bourgois
- Musique Passe Present
- 27 Août 1997
- 9782267014280