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Ecole De Guerre
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Diên Biên Phu restera dans la mémoire de la France et de ses soldats une bataille particulière. Elle est, plus que bien d'autres, empreinte d'un héroïsme et d'un romantisme qui marquèrent plus d'une génération. Mais elle est également porteuse d'enseignements stratégiques, opératifs et tactiques que les acteurs eux-mêmes, et nombre de censeurs autorisés ou non, s'évertuèrent à comprendre et commenter... Honnêtes ou non, lucides ou partisanes, les leçons d'alors n'ont pour les soldats d'aujourd'hui et de demain rien perdu de leur importance. Pour ceux qui nous gouvernent non plus...
Le Diên Biên Phu de Jules Roy, livre engagé et donc controversé mais qui reste une formidable référence propice à la réflexion, est le premier ouvrage d'une nouvelle collection, baptisée « Citadelle », proposant la réédition de textes portés par la postérité ou tombés dans l'oubli, encensés ou injustement mis au ban, qui occupent cependant une place dans la littérature militaire, ses perspectives ou ses lignes de fuite.
Jules Roy est un officier écrivain dont l'oeuvre est marquée par la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine et le conflit dans son Algérie natale. Proche d'Antoine de Saint-Exupéry, de Joseph Kessel et d'Albert Camus, il a fait des choix, mené des combats, tenu des engagements qui forment un récit du vingtième siècle. -
Un sentiment d'inachevé ; réflexion sur l'efficacité des opérations
Jean gaël Le flem, Bertrand Oliva
- Ecole De Guerre
- 14 Juillet 2018
- 9782356730190
« Les opérations que nous menons aujourd'hui sont-elles efficaces ? Écartons d'abord toute naïveté. L'efficacité d'une opération s'évalue à l'aune des buts de guerre fixés par le politique... On pourrait arrêter ici la réflexion en considérant, dans un esprit de confiance et d'obéissance, que l'outil militaire doit se cantonner à l'atteinte des objectifs politiques qui lui sont officiellement assignés... Pourtant, il ne paraît pas inutile de réfléchir à cette question de l'efficacité. Tout d'abord, parce que le militaire est souvent un des mieux placés pour appréhender la réalité des enjeux géopolitiques, des rapports de force ou de l'évolution des menaces. Ensuite, parce que son rôle dans la cité ne se limite pas à celui d'outil ; il est également l'artisan dans le sens où son intelligence et son sens politique sont indispensables pour proposer en permanence des stratégies en phase avec les ambitions politiques. » Saint-Cyriens, le lieutenant-colonel Le Flem et le chef de bataillon Oliva sont brevetés de l'École de guerre. Respectivement chasseur alpin et chasseur parachutiste, ils ont participé à de nombreuses opérations, notamment en Afghanistan et en Afrique.
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La place des armes
Daniem Appriou, Maxime Calvet, Jérôme Cheyppe
- Ecole De Guerre
- 14 Juillet 2018
- 9782356730220
Sommes-nous encore capables de faire la guerre, c'est-à-dire d'accepter la souffrance et la mort pour défendre ce à quoi nous tenons ? L'État sait-il encore raisonner militairement, alors que dans la République l'influence sociale et intellectuelle des officiers est limitée ? Une armée citoyenne ne doit-elle pas aller au-delà d'un objectif de creuset social pour trouver une justification dans des missions bien réelles de défense du territoire national ? Cet appel militaire à conjuguer valeurs démocratiques, projet social et efficacité opérationnelle trouvera-t-il des relais pour convaincre ceux qui pensent encore qu'en Europe la paix va de soi ?
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Le Soldat et la mort retranscrit dans leur intégralité les entretiens menés par Philippe Bodet, journaliste et réalisateur, lors de la préparation d'un documentaire éponyme pour la télévision. Tous, général ou caporal, se livrent avec pudeur et émotion, sans faux-semblant. Propos d'humanité sur un sujet grave dont le soldat parle rarement même s'il y réfléchit bien souvent. Une immersion dans l'univers du combattant. Et si leur vision diffère parfois, si les mots ne sont pas tout à fait les mêmes, ou au contraire se font écho, «une seule fidélité» demeure, commune à tous.
«J'ai longtemps fait la guerre dans ma vie, parce que c'était mon métier» déclare Hélie de Saint Marc dans ces entretiens. Un métier si particulier qu'il conduit à porter la mort, «cette très grande dureté de l'obligation de donner la mort» complète François Lecointre, le chef d'État-Major des armées. Porter la mort, et risquer sa propre vie en retour... -
Le reste est facile - dix mots sur le commandement
Delmer Sebastien
- Ecole De Guerre
- 1 Mars 2021
- 9782356730916
Nous voici dans un monde où tout sera bientôt répliqué par les machines - tout, sauf l'autorité et la créativité, qui se répondent et s'appuient sur l'originalité et l'imperfection. À rebours de l'esprit du temps, dont les managers disruptifs « sortent des sentiers battus » à la queue leu leu avec de petites recettes de team building, l'armée parle avec justesse de style de commandement.Nombre d'ouvrages civils ou militaires, bleus, blancs ou verts, donnent déjà des leçons en la matière. Ce petit livre, né de réflexions, d'erreurs et d'échanges, n'en a pas la prétention. Il se contente de proposer dix mots français et étrangers, intraduisibles dans une autre langue que la leur - des mots premiers, en quelque sorte, comme on parle de nombres premiers - dont le paysage offre un éclairage oblique sur la complexité du commandement, ouvrant ainsi le dialogue avec les lecteurs qui s'y intéressent.
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Mars 2013, je suis accroupi face a un reporter de guerre, à l'ombre d'un bosquet d'acacias. Nous sommes au cceur de la vallee de l'Ametettaï dans l'Adrar des Ifoghas. Deux falaises noires brûlées de soleil se dressent de part et d'autre d'un étroit défilé. Un chaos granitique de plusieurs mètres de haut s'élève devant nous. Les soldats s'y engagent les uns à la suite des autres, écrasés par la chaleur et le poids de leurs équipements. Le pas est lent. Parfois le pied glisse sur la surface abrasive des rochers qui liment la semelle des rangers jusqu'au cuir. [..] Le journaliste m'interroge sur la mission et les risques que nous rencontrons. Voilà maintenant une bonne semaine que nous combattons dans l'Adrar pour y détruire les khatibas des djihadistes qui s'y terrent, qui s'y pierrent ... La guerre est notre métier, elle est notre quotidien.
Au-delà du témoignage, l'auteur invite à une réflexion inattendue sur la notion de fait guerrier. Son expérience du combat le pousse à invoquer une certaine prudence quant aux conséquences liberticides de l'appropriation du champ lexical de la guerre par la société civile. -
Guérilla 2.0 ; guerres irrégulières dans le cyberespace
Bertrand Boyer
- Ecole De Guerre
- Ligne De Front
- 10 Décembre 2020
- 9782356730862
Préface du général d'armée Thierry Burkhard, Chef d'état-major de l'armée de Terre Alors que les technologies de l'information et de la communication favorisent le développement d'une société plus ouverte, interconnectée, elles permettent également l'émergence de nouvelles menaces et conflits.
La guerre irrégulière connaît un développement inédit: la guérilla2.0.
Pour autant, la nature du combat insurrectionnel a-t-elle évolué? La révolte 2.0 est-elle si différente des barricades de 1848? Comment la mondialisation des menaces et les nouvelles formes de terrorisme se nourrissent de la société de l'information?
Autant de questions que se propose d'explorer l'auteur car la bataille ne se joue plus sur un champ clos, où s'opposent des forces armées, mais au coeur des populations, sous le regard des caméras et des influenceurs. -
Pays ouvert sur le monde par sa culture, son économie, son rang diplomatique, la France est à l'origine de la construction européenne. Pourtant, l'Union européenne demeure un sujet de controverses passionnées, au centre desquelles s'entrechoquent les problématiques de la monnaie unique, de la souveraineté, du couple franco-allemand et du Brexit.
En rappelant que lors de sa nomination comme Président de la Commission européenne en 2014 Jean-Claude Juncker a déclaré qu'il s'agissait de la « Commission de la dernière chance », Bruno Alomar nous incite à prendre conscience de l'urgence européenne et nous lance un défi : accomplir en dix ans une revue critique et constructive des fondamentaux du projet européen. Une ambition à laquelle l'auteur contribue par une réflexion approfondie, tirée de son expérience européenne, une véritable invitation à « penser autrement ».
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Survivre, c'est vaincre ; les forces paramilitaires loyalistes en Syrie depuis 2011
Penfentenyo Cedric
- Ecole De Guerre
- 15 Octobre 2018
- 9782356730091
La guerre civile en Syrie est entrée dans sa septième année. Mal préparée à la guérilla qui multiplie les fronts à l'infini, et affaiblie par un adversaire qui semble se renouveler sans cesse, l'armée arabe syrienne se montre néanmoins résiliente. Pour autant, si l'implication des alliés iranien et russe s'avère cruciale dans l'avantage tactique pris par le régime, ce n'est pas elle qui fournit les combattants au sol, ou si peu...Qui donc fait la différence sur le terrain ?
En réalité, le contexte a favorisé le foisonnement de milices dans les deux camps. Côté gouvernemental, près de deux cent mille hommes se sont ainsi engagés dans des groupes paramilitaires en partie pris en main par le régime. Et c'est cette opération survie qui pourrait le sauver : « survivre, c'est vaincre » écrivait Raymond Aron. Dans l'immédiat du moins, car après le conflit comment se comporteront ces groupes et leurs chefs devenus pour certains de véritables seigneurs de guerre ?
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Officier français et auteur prolifique du siècle des Lumières, Joly de Maizeroy exécrait pourtant son époque qu'il jugeait trop corrompue et trop ignorante de l'art militaire. Rêvant de combats homériques, il découvre la morne réalité des champs de bataille où les feux des fusils et des canons laissent finalement peu de place aux coups d'éclats héroïques.
Au terme d'une longue carrière, Maizeroy prend la plume pour proposer ses remèdes aux maux qui rongent alors l'armée. Il puise dans les récits guerriers de la Rome et de la Grèce antiques les clés de la régénération militaire française. Aujourd'hui tombé dans l'oubli, cet infatigable auteur est pourtant le découvreur d'un terme que nous utilisons au quotidien : la stratégie.
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Le 29 juin 2017, l'École de guerre organisait à l'École Militaire la première édition de La croisée des mondes, un événement consacré à l'art de diriger, aux confluents des mondes civil et militaire. Sous l'impertinence de son titre, La fleur au fusil cachait une réflexion sur l'engagement, l'autorité, la reconnaissance et l'accomplissement : Qu'est-ce que l'action ? Qu'est-ce qu'être chef ? Faut-il aimer ses hommes pour cela, et savoir le leur dire ?
Philosophes, écrivains, aventuriers, sportifs, hommes de foi, chefs d'entreprises... et officiers de la 24e promotion de l'École de guerre, tous rassemblés par l'École de guerre et The Boson Project, se sont livrés, la fleur au fusil, sans détour, droit au but et droit au coeur.
Avec la participation de :Général Hubert de Reviers, directeur de l'École de guerreFrère Samuel, doyen de philosophie de l'école Saint-JeanHaïm Korsia, grand-rabbin de FranceGaspard-Marie Janvier, professeur de littérature et écrivainAlexandre Tachon, officier de marine, sous-marinier, École de guerrePatrick Weiss, officier de gendarmerie, École de guerrePierre Boet, officier de l'armée de terre, École de guerreEmmanuelle Duez, entrepreneuse, fondatrice de The Boson ProjectAmiral Christophe Prazuck, Chef d'état-major de la MarineClaude Onesta, manager général de l'équipe de France masculine de handballThierry Boisnon, Président du conseil d'administration de Nokia Solution & Network FranceGuillaume Sanchez, chef cuisinier et ex-candidat de Top ChefSophie Chassat, philosopheSylvain Tesson, géographe, explorateur et écrivainPatrice Franceschi, écrivain, cinéaste, aviateur, parachutiste et marinMickaël Alcantara, officier mécanicien de l'armée de l'air, École de guerreNicolas Gardères, avocat au barreau de Paris et docteur en droit publicBrice Erbland, officier de l'armée de terre, pilote d'hélicoptères, École de guerreElsa Bouneau, ancienne présidente des Scouts de FranceGénéral Marc Watin-Augouard, directeur du centre de recherche de l'École des officiers de la gendarmerie nationaleCharles Pépin, philosopheChristian Monjou, professeur en khâgne, à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et à l'École de guerre, spécialiste des civilisations anglo-saxonnesContre-amiral Loïc Finaz, Directeur de l'enseignement de l'École de guerreDavid Abiker, journaliste et chroniqueur à la télévision et à la radio
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Going Beyond Information - Influence and Perception is a first collection of writings in English from officers of the Ecole de Guerre the French War College in Paris, that explore aspects of security and defense on behalf of partners and institutions in the United Kingdom and the United States.
In addressing big questions these writings leave us with other issues to ponder. Human beings in society have come to depend on home-grown propaganda and manipulated information, and the only antidote is making the effort to think for oneself; that top brass trying to influence their political masters must engage actively and fairly with the fourth estate, the media; that whether an individual succumbs to radicalization depends on a delicate balance of personal resilience and social circumstances on their story, and that their salvation needs the human engagement of those around them; that commanders in the age of ubiquitous interconnected decision-making need to restore the human dimension of command.
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Le 28 juin 2018, l'École de guerre organisait à l'École militaire la deuxième édition de La croisée des mondes, cet évènement qui chaque année clôture sa scolarité.
Sujet de cette année, l'héroïsme, plus que jamais inscrit dans l'actualité.
L'ensemble des intervenants, à la croisée des mondes civils et militaires, aborde, explore, interroge... ce thème, son sens, son rôle et même son avenir.
« Il n'y a qu'un héroïsme au monde : c'est de voir le monde tel qu'il est, et de l'aimer », écrivait Romain Rolland.
Un héroïsme, aux multiples visages, livré ici à travers les témoignages poignants, éloquents de petites ou de grandes histoires, toutes profondément humaines et révélatrices de la complexité et de la richesse du monde des hommes.
Avec la participation de...
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées Loïc Finaz, contre-amiral, directeur de l'École de guerre Charles Pépin, philosophe Anne Nivat, grand reporter, reporter de guerre et écrivain Franck Duchemin, chef de bataillon, École de guerre Julien Fort, capitaine de frégate, École de guerre Emmanuelle Périé, exploratrice Deux membres du GIGN, École de guerre Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale Régis Debray, écrivain et philosophe Antony Branchereau, capitaine de frégate, École de guerre Cyril Babigeon, capitaine de frégate, École de guerre Jean-Michel Herpin, lieutenant-colonel, École de guerre Yannick Agnel, double champion du monde de natation Loïc Boyer, capitaine de frégate, École de guerre Alberto Calvo Lopez, commandant de l'armée de l'air espagnole, en duo avec un officier, École de guerre Marc Tourret, professeur agrégé d'histoire Paul Lemaire, chef de bataillon, École de guerre Pierre-Yves Mesplède, chef de bataillon, École de guerre Patrice Franceschi, écrivain...
Emmanuelle Duez, entrepreneur, fondatrice de The Boson Project Débats animés par le journaliste David Abiker.
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The missing pieces ; a reflection on operational efficiency
Jean gaël Le flem, Bertrand Oliva
- Ecole De Guerre
- 15 Février 2019
- 9782356730374
This work by Le Flem and Oliva shows a potential reawakening of true intellectual analysis and thinking in Europe (...).
There are few military officers across Europe who would be brave enough to write a publication such as this, because political commanders will not appreciate being upstaged by officers who think more deeply and clearly than their superiors. It is enormous credit to the Ecole de Guerre that minds such as Le Flem and Oliva have been awakened by an enlightened leadership.
What we have before us might well be the return of thinking in modern European militaries. One can only hope that others have the courage to follow. Professor Peter Roberts - Director of Military Sciences at the Royal United Services Institute (RUSI) This brilliant essay is one of the most enticing works I've been given to read in the last ten years. (...) Jean Gaël Le Flem and Bertrand Oliva brilliantly demonstrate here, if we still need the reminder, that today, just like in the past, military actors cannot disregard strategic reflection. Général Henri Bentegeat - Former Chief of the French Defence Staff (2002-2006) and former Chairman of the European Union Military Committee (2006-2009) -
Guerre et littérature Tome 2 ; de 1914 à nos jours
Jacques Frémeaux, Martin Motte
- Ecole De Guerre
- 8 Mars 2019
- 9782356730305
« La guerre ne fournit pas seulement aux écrivains un matériau flamboyant, elle les pousse aussi à s'interroger sur le combattant, ses motivations, les passions qui l'animent et qui peuvent aller du bellicisme le plus incandescent au pacifisme le plus viscéral. » Réunissant les travaux d'écrivains, d'universitaires et de militaires, ce livre invite à redécouvrir l'apport irremplaçable de la littérature à la compréhension en profondeur de la guerre. De l'Antiquité au XXIe siècle, le panorama qu'il dresse aborde les évolutions mais aussi les permanences du combat, de la guerre, de l'humanité...
Ces travaux ont été dirigés par Jacques Frémeaux, professeur à l'université de Paris Sorbonne, Martin Motte, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur de stratégie à l'École de guerre, et Antoine Schu lé, officier d'état-major de l'Armée suisse. -
Guerre et littérature Tome 1 ; du Moyen Age à nos jours
Jacques Frémeaux, Martin Motte
- Ecole De Guerre
- 8 Mars 2019
- 9782356730299
« La guerre ne fournit pas seulement aux écrivains un matériau flamboyant, elle les pousse aussi à s'interroger sur le combattant, ses motivations, les passions qui l'animent et qui peuvent aller du bellicisme le plus incandescent au pacifisme le plus viscéral. » Réunissant les travaux d'écrivains, d'universitaires et de militaires, ce livre invite à redécouvrir l'apport irremplaçable de la littérature à la compréhension en profondeur de la guerre. De l'Antiquité au XXIe siècle, le panorama qu'il dresse aborde les évolutions mais aussi les permanences du combat, de la guerre, de l'humanité...
Ces travaux ont été dirigés par Jacques Frémeaux, professeur à l'université de Paris Sorbonne, Martin Motte, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur de stratégie à l'École de guerre, et Antoine Schu lé, officier d'état-major de l'Armée suisse. -
La grande bascule ; le xxieme siècle européen
Jean-Dominique Giuliani
- Ecole De Guerre
- 22 Mars 2019
- 9782356730435
« Des paysages politiques bouleversés, un retour des nationalismes, une parole politique et des manifestations plus violentes... Qu'arrive-t-il à l'Europe ? » Quiconque souhaite comprendre les débats sur l'Europe trouvera ici une synthèse aussi claire que bienvenue sur les défis que doit affronter la construction européenne.
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Reform or oblivion ; ten years to save the european union
Bruno Alomar
- Ecole De Guerre
- 29 Mars 2019
- 9782356730404
A country open onto the world by its culture, its economy and its diplomatic rank, France was at the origin of European construction. Nonetheless, the European Union remains the subject of heated debates, with problem sets colliding at its center such as the single currency, sovereignty, the Franco-German partnership, and Brexit.
By reminding us of how Jean-Claude Junker, when he was nominated as President of the European Commission in 2014, declared that it was the Commission of the last chance, Bruno Alomar brings to awareness the European emergency and puts forth a challenge: to undertake over the next ten years a constructive critical review of the fundamentals of the European project. The author contributes to this ambition by his in-depth reflection derived from his European experience - it is a genuine invitation to think outside the box. -
Atlas de l'Ecole de Guerre : une géopolitique du monde
Collectif
- Ecole De Guerre
- 1 Juin 2019
- 9782356730497
Le monde est plus que jamais confronte a des défis majeurs qui amorcent des mutations profondes : changement climatique, évolutions démographiques, migrations, interconnexion des économies, terrorisme islamiste, choc des empires... Les États sont eux-mêmes ébranlés en profondeur, et l'échiquier géopolitique est difficile a interpréter.
« C'est sur cette réalité -la , et ses risques, que les officiers de l'École de guerre portent leur regard, au prisme des interventions françaises dont ils ont été les acteurs. Ils ont paye leur savoir de leurs engagements, et parfois de leur sang. Ils nous offrent ainsi une géopolitique du monde dont cet atlas a l'ambition de rendre compte. »
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The big shift ; the european 21st century
Jean-Dominique Giuliani
- Ecole De Guerre
- 10 Juillet 2019
- 9782356730503
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« Nous ne savions pas ce que nous trouverions de l'autre côté. [...] Et puis quel saut ! Quelle infraction à la règle : désobéir, perdre ses biens, rompre tous les liens de famille, abandonner une vie douce pour tomber comme un fou dans une mêlée qui, à cette époque, laissait peu d'espoir, ne voyant devant soi que la mort, un sacrifice apparemment inutile ! Alors, pourquoi ce geste fou ? » se demande Pierre de Maismont, Compagnon de la Libération.
L'obéissance, ou la désobéissance, pour quoi et à quel prix ? Alexandre Tachon dresse un passionnant parallèle entre l'armistice de 1940 et le putsch de 1961. Qu'aurais-je fait à leur place ? Aurais-je eu l'audace de désobéir ? Le courage d'obéir ?
« Si les militaires sont probablement prêts à mourir ou à donner la mort pour une grande cause, [...] le feraient-ils juste parce que c'est un ordre ? Il est important qu'un chef militaire s'interroge sur sa capacité à obéir en toutes circonstances, et sur celle de ses adjoints à faire de même. » -
« Simone Weil a traversé la première moitié du XXe siècle telle une comète, en se consumant. Marraine de guerre d'un soldat à sept ans, témoin éclairé de la montée des totalitarismes, spectatrice malgré elle de la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie de cette génération de penseurs, de Camus à Hannah Arendt, en passant par Raymond Aron, dont l'oeuvre porte la flétrissure engendrée par ce siècle de conflits. » L'exercice de la force est une illusion pour Simone Weil. En annihilant la pensée de celui qui l'utilise ou la subit, la force est synonyme de déshumanisation. Par essence, le combattant et le stratège n'ont d'autre choix que d'embrasser la force et de lui sacrifier leur conscience. C'est un déchirement que Simone Weil appelle à vivre en pleine lucidité. Il n'y a pas d'usage heureux de la force : il faut lutter avec elle.
Exhortation à la réflexion, ce livre apporte un éclairage novateur sur le rapport, difficile et permanent, que le guerrier entretient avec la force à l'aune d'un siècle qui luttera avec elle.
Le capitaine de frégate Vincent Guéquière est sous-marinier. Entré à l'École navale en 2001, il a servi sur sous-marin nucléaire d'attaque puis sous-marin nucléaire lanceur d'engins. -
24 et 09, Charlie, Delta, «Yeux las» et le Capitaine, ceux du Clan ou de l'Entité sont les héros désenchantés d'un monde qu'ils ne comprennent plus, qu'ils n'ont peut-être jamais compris, et qui ne les comprend pas davantage. Pourtant ils servent, unis par une même volonté. Soldats de l'ombre et plus que simples camarades, frères d'armes ou frères de solitudes, multiples, à chacun les siennes.
«Avec, comme dans la vie, les Autres toujours présents, ces hommes superficiels qui, du fond d'un bureau, vous envoient là-bas, là d'où l'on revient avec des bleus à l'âme, là où l'on perd un peu de soi, là où l'on perd des camarades... Pour une chose morte.» -
Monsieur le Maréchal ; le parcours militaire de Philippe Pétain ; 1878-1939
Louis Neute
- Ecole De Guerre
- 2 Mars 2020
- 9782356730657
Officier humain, efficace et respecté, professeur estimé et reconnu à l'École supérieure de guerre avant la Première Guerre mondiale, chef de corps sachant penser autrement sans se payer de mot, Philippe Pétain donne la mesure de ses remarquables dispositions pour le haut commandement au cours de la Première Guerre mondiale puis dans l'écrasement de la rébellion rifaine.
Entre 1919 et 1931, l'outil militaire français qu'il commande se délite et perd étape après étape sa réactivité et sa capacité opérationnelle. Placé ensuite en situation de fausse retraite, «Monsieur le Maréchal» continue de jouer jusqu'en 1939 un rôle de premier plan. La débâcle de mai 1940 achèvera le processus de décadence. Nul doute que Philippe Pétain, qui ne saurait être chargé de tous les maux de cette tragédie, ne puisse pourtant s'y voir attribuer sa part de responsabilité...
Saint-cyrien et officier des troupes de marine, le chef de bataillon Neute est breveté de l'École de guerre. Il a participé à de nombreuses opérations.