Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont «élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique...
Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l'été, elle s'interroge sur le comportement des animaux autour d'elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums.
Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d'observation tout ce qu'elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n'y prête pas de livres ?
On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d'être une jeune fille à l'aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?
L'hospitalité et la bienveillance y régnaient. On y chantait souvent. Les malheureux y trouvaient refuge et ni leurs faiblesses ni leurs différences n'étaient tenues pour des défauts. Mentor était un maître d'école sage et respecté. Le Troc servait à échanger des biens agréables et nécessaires. Tout autour, Forêt veillait. Et puis, l'inquiétude et le secret ont fait leur entrée à Village. Quelque chose a changé. Matty a naguère été accueilli à bras ouverts à Village, alors qu'il était un réfugié révolté, abîmé par la violence et la misère, et voilà qu'il entend parler d'un projet de fermeture des frontières. Lui qui ne rêve que de guérisons et de vies calmées, grâce au don extraordinaire qu'il vient de se découvrir, il voit les rancoeurs, les envies et les peurs naître partout. Même Forêt devient menaçante. Pourquoi ? Est-il encore temps de revenir en arrière ? Entre 12 & 16 ans.
Les pêcheurs l'ont surnommée Claire de l'eau. Quand ils l'ont arrachée aux flots et ramenée au village, la jeune naufragée ne se souvenait de rien, sauf de son prénom. Personne ne sait qu'elle a grandi dans la communauté, une société où les couleurs n'existent pas et où les émotions sont interdites. Personne ne peut imaginer qu'elle a été programmée pour être mère porteuse, qu'elle a été inséminée à l'âge de quatorze ans, qu'elle a eu un fils, qu'on le lui a arraché. Depuis, Claire n'a plus jamais été la même, obsédée par cet enfant qu'elle a tenu une seule fois dans ses bras, hantée par ses boucles blondes et ses yeux clairs. Elle fera tout pour retrouver son fils, jusqu'à accepter un terrible sacrifice...
Trent ne fait que son métier, mais il le fait bien. Il le fait mieux que personne. Son métier consiste à interroger des suspects. Jusqu'à ce qu'ils avouent leur crime. Face à lui, ils finissent toujours par avouer. Trent a quelque chose d'irrésistible. « Sa touche magique » disent les journaux. Jusqu'au jour où le crime est particulièrement horrible et la récompense promise à Trent particulièrement désirable. Quitter enfin son bled pourri du Vermont. Faire carrière. Le petit-fils du sénateur Gibbons était en CE2 avec Alice, la victime, sept ans. « La ville a besoin d'une arrestation, les familles sont bouleversées. [...] Je tiens toujours mes promesses », dit le sénateur. La police a mis la main sur Jazon, douze ans, qui a passé l'après midi à faire un puzzle avec Alice. C'est un garçon original, maladroit, timide, violent à ses heures. Très observateur. Épris de justice. Un marginal, donc. Le seul problème, c'est qu'il nie. Trent se met au travail.
Les filles, c'est comme le poisson. Ça se gâche vite et ça ne se garde pas. " Ainsi parle Messire Rollo, chevalier du village de Stonebridge, dans l'Angleterre de la fin du XIIIe siècle. Sa fille Catherine a treize ans, et Rollo trouve qu'il est grand temps de la marier. Les soupirants défilent au manoir. Aucun ne trouve grâce aux yeux de Catherine. L'un est moche, l'autre est bête, un troisième est trop vieux, un autre encore sale comme un cochon. Il y a bien le doux oncle Georges, mais son coeur est pris par une autre. En réalité, Catherine ne veut pas se marier du tout. Elle ruse, elle jette des sorts, elle tente des fugues pour échapper au funeste destin qui la guette. Et en attendant d'être vraiment libre, elle consigne ses faits et gestes, ses pensées et les événements du village dans son beau livre de vélin. C'est son frère Edward, futur moine, qui lui a conseillé d'écrire tous les jours " pour devenir moins puérile et plus instruite ". Alors, pleine de rage parce que son père ivre l'a battue, ou débordante d'espoir à la perspective d'une évasion, Catherine écrit, chaque jour que Dieu fait, et raconte tout en détails, d'autant plus volontiers que, quand elle écrit, sa mère la dispense d'accomplir toutes les corvées ménagères qu'elle déteste : filer la laine, faire bouillir le linge, broder, coudre et ourler. La vie au manoir est rythmée par les travaux, les récoltes, les fausses couches de la Dame, mais aussi les fêtes religieuses et les banquets où défilent les invités de passage qui apportent les nouvelles du monde, et où circulent des plats étranges : anguilles à la gelée de coing, hérissons à la crème, serpents de mer aux pommes. Et le jour où un abbé confie à Catherine un petit livre des saints, elle décide de faire de son journal un livre, aussi héroïque et étonnant qu'une vie de martyre. Ce livre a reçu, en 1995, le "Newbery Honor Award" et le "Golden Kite Award".
Il faisait très froid. Une fillette d'une douzaine d'années était blottie dans le tas de fumier. Elle avait passé la nuit là. Le fumier ne sentait pas tellement plus mauvais que tout ce qu'elle avait connu jusqu'alors. Et il tenait chaud. Cette fille n'avait pas de prénom. Elle ne connaissait personne. Elle vivait de restes de nourriture qu'elle récupérait au fond des cours ou dans les porcheries juste avant qu'on ne la chasse à coups de bâton. - Hé, toi ! Es-tu morte ou vivante ? Une femme se tenait debout devant elle. Elle avait le nez pointu, son regard était perçant. C'était la sage-femme du village et elle avait besoin d'une apprentie.
La vie quotidienne de la famille Watson, dans l'état du Michigan au début des années 60, est celle d'une famille noire des plus normales, avec son lot de bons souvenirs, de chamailleries, de projets raisonnables et de serrages de vis. Joetta est une bonne petite, Kenny travaille si bien à l'école que tout le monde l'appelle Einstein. Mais Byron, le fils aîné, est en train de mal tourner. Alors, pour lui apprendre à vivre tant qu'il en est encore temps, les parents décident de l'envoyer en pension chez sa grand-mère du Sud, là où la vie est difficile pour les Noirs, là où leurs toilettes, leurs autobus, leurs écoles et leurs églises sont séparées de celles des Blancs. Tout le monde profite des grandes vacances pour l'accompagner, et pour que ce long voyage soit tout de même une partie de plaisir, Papa Watson équipe sa voiture, la Grosse Bombe, d'une électrophone dernier-cri où chacun peut jouer ses disques préférés. Et la famille prend la route, avec sandwiches au beurre de cacahuète et bagages. C'est l'été 1963. Dans le Sud, le mouvement pour les droits civiques bat son plein, les foules noires protestent pacifiquement contre la ségrégation, les racistes ripostent en posant des bombes jusque dans les églises. C'est l'été 1963. Il fait chaud. Dans quinze jours, le 15 septembre, Martin Luther King prononcera son immortel discours : " J'ai fait un rêve..."
Dans la vie, il faut se battre. Dane Washington ne le sait que trop bien. À la moindre occasion, ses poings le démangent et ils parlent pour lui. Jusqu'à présent, ses bons résultats au lycée lui ont évité les plus gros ennuis. Seulement, il n'a plus droit à l'erreur : encore une bagarre et ce sera l'exclusion. Mais la violence, Dane ne parvient pas à la contrôler. Sa dernière chance s'appelle Billy D., un garçon qui vient de s'installer à côté de chez lui avec sa mère. Billy D. est trisomique, il n'a pas les moyens de se défendre, et certains en profitent. Si Dane acceptait d'être son ambassadeur au lycée, cela pourrait lui offrir le salut. Billy D. a une autre mission pour Dane : il voudrait qu'il l'aide à retrouver son père. Leur seul indice : un atlas des États-Unis, et des énigmes à toutes les pages ou presque.
Quand il rencontre Don Diego, à Madrid, vers 1625, Juan de Pareja a déjà appris beaucoup de choses dans sa courte vie d'esclave noir. Il a vu mourir des gens de la peste, et il a eu à se méfier d'autres qui se disaient compatissants. Il a appris à lire et à ne pas s'attirer les foudres de ses maîtres. Avec Don Diego, qui est le grand peintre Velázquez, il va voir s'ouvrir devant lui un champ bien plus vaste de connaissances. Son nouveau maître, en effet, lui apprend comment regarder, mais le blesse en refusant de lui enseigner son art. C'est que les esclaves n'ont pas le droit de peindre. Pour la première fois, Juan, qui n'est pas un rebelle, désobéit, agit en secret, parce qu'il ne peut s'en empêcher.Aux côtés de Velázquez, il parcourt l'Italie et l'Espagne, rencontre Rubens et une jeune fille révoltée qui sait l'avenir.
Will Parker se prépare à la Cérémonie depuis l'enfance. Ce jour-là, iI y aura une fête au village, puis un gigantesque Tripode de métal arrivera et l'emportera avec tous les autres jeunes de quatorze ans. Quand Will reviendra, il sera Coiffé de la Résille d'argent et fera alors partie du monde des adultes. Comme eux, il sera heureux de servir les Tripodes, sans jamais remettre en question leur autorité. Will est censé attendre ce moment avec impatience, pourtant il renâcle, il s'interroge, il doute. A-t-il envie de ressembler aux adultes autour de lui ? Un Vagabond lui a appris l'existence des Non-Coiffés, un groupe de rebelles cachés dans les Montagnes blanches. Pour échapper à la Cérémonie, Will est prêt à s'enfuir pour les rejoindre. Et s'il n'était pas le seul à vouloir échapper à son destin ?
À la colonie, les autres trouvaient cela vraiment très drôle, de les laisser tous les deux seuls sur l'île aux Boucs, nus, pour la nuit. Lui n'était pas très costaud. Elle ne savait pas nager. Ce qui n'était pas prévu, c'est que Laura et Howie s'échapperaient. Sans argent, sans vêtements, sans nulle part où se réfugier, et ne pouvant compter que l'un sur l'autre. Maintenant, la police, leurs parents, tout le monde les cherche. Eux, ils se sont trouvés. Mais jusqu'où ?
Dans le peuple des Ojibwe, dans la famille d'Omakayas, quand les adultes ont à discuter d'un sujet important, ils prévoient des petits cadeaux pour les gagnants du jeu du silence.
Pendant que les enfants y jouent de toutes leurs forces, ils peuvent débattre tranquillement.
Omakayas a 9 ans et elle a traversé tant d'épreuves, survécu à tant de choses qu'elle gagne toujours à ce jeu. Et ce soir encore, elle espère battre son petit frère Pinçon, ses cousines Aube Naissante, Petite Abeille et Deux Coups, et même le nouveau venu, le Garçon Fâché, que sa famille a recueilli orphelin, en haillons, affamé.
Ce soir, les cadeaux sont plus beaux et plus abondants que jamais, et tous les enfants gagnent. Sans joie. Le président des Blancs, les Grands Couteaux, vient d'envoyer un message terrible. Il veut prendre aux Ojibwe ce qu'ils ont de plus précieux : le droit de vivre ici, sur la terre de leurs ancêtres, à l'endroit qu'ils aiment, sur l'île du Pic à poitrine d'or.
Il ne leur reste que quelques saisons pour faire face.
Au siècle dernier, l'histoire véridique de Lalu Nathoy, une jeune fille chinoise qui fut vendue par son père pour deux sacs de grains, condamnée à la prostitution, puis embarquée sur un bateau à destination des États-Unis, et finit un jour par recouvrer la liberté.
Il fait très chaud à new york cet été 1947.
Noah a seize ans, il arrive de pologne, il est le seul survivant des quatre mille juifs de la ville de kralov, près de cracovie, il vit chez sa tante, à brooklyn, il cherche un professeur d'anglais. c'est davita dinn qui lui répond. elle est à peine plus âgée que lui. ils se mettent d'accord pour deux cours à cinq dollars par semaine. il boite un peu, il transpire en écrivant, il tremble, il a du mal à prononcer les mots anglais, il dit d'un air triste "tellement à apprendre.
" il a l'air perdu et découragé. pourtant, noah a fait quelque chose d'extraordinaire dans sa vie. il n'est pas encore prêt à en parler, même s'il en éprouve le besoin. il peut seulement dessiner pour rachel, cinq ans, la petite soeur de davita. sa maison d'abord. puis les alentours, un pont, une rivière, une synagogue, une église. tout le monde est admiratif de son coup de crayon. alors noah prend confiance en lui.
Ses souvenirs sont encore plus beaux, encore plus précis, encore plus riches que ses dessins. bientôt, il sera capable de les raconter de sa voix douce.
il ne parle pas, mais il est très fort pour imiter les bruits de la campagne, de la meule qui broie le grain à la traite des vaches.
il aime la compagnie des agneaux, des chevaux et des chiens. c'est lui qu'on charge d'éliminer les chatons en surnombre, à leur naissance. comme il ne dit rien, on croit qu'il n'en souffre pas. beaucoup de gens l'appellent le " débile " ou le " détraqué ". le docteur thatcher, lui, dit que jacob sait aller vers les choses qu'il aime et s'en approcher avec prudence, et aussi qu'il protège un monde bien à lui sous son éternelle casquette de tweed.
un jour, au lieu de le tuer, jacob sauve un petit chat et l'offre à katy, la fille du docteur.
Greg est amoureux, il en est sûr. Tout l'été, il a sculpté son corps et soigné ses cheveux pour plaire à Jennifer Wade. Mais Jennifer Wade a déménagé. Megin, elle, n'est pas amoureuse. Tout l'été, elle a attendu l'automne pour que le lac gèle, afi n de pouvoir utiliser sa crosse de hockey. Mais la glace peine à prendre. Greg et Megin sont frère et soeur, et tout les sépare. Ils se haïssent. Une véritable guerre civile règne chez eux. Quand leur petit frère Toddie a le malheur de traîner dans le coin, ils n'hésitent pas à le prendre en otage. Les parents sont désemparés - en particulier la mère qui pratique l'auto-hypnose. Les batailles se multiplient et tous les coups sont permis : coups de donuts, coups de cafards et, bien sûr, coups de crosse. C'est une guerre fratricide. Une guerre à mort.
Trent ne fait que son métier, mais il le fait bien.
Il le fait mieux que personne. son métier consiste à interroger des suspects. avec patience, intelligence, tact et malice, avec art. jusqu'à ce qu'ils avouent leur crime. face à lui, ils finissent toujours par avouer. trent a quelque chose d'irrésistible. " sa touche magique ", disent les journaux. " tu es ce que tu fais ", disait sa femme, lottie, avant de le quitter. ce jour-là, le crime est particulièrement horrible et la récompense promise à trent particulièrement désirable.
Quitter enfin son bled pourri du vermont. faire carrière. le petit-fils du sénateur gibbons était en ce 2 avec alice, la victime, sept ans. " la ville a besoin d'une arrestation, les familles sont bouleversées. écrivez vous-même l'addition. je tiens toujours mes promesses ", dit le sénateur. la police a mis la main sur jason, douze ans, qui a passé l'après-midi à faire un puzzle avec alice. c'est un garçon original, maladroit, timide, violent à ses heures.
Très observateur. épris de justice. un marginal, donc. le seul problème, c'est qu'il nie. trent se met au travail.
Loin de chez moi, raconte l'histoire de veron dumehjian, jeune arménienne, née à azizya, en turquie, avant la première guerre mondiale.
En 1916, le ministre turc talât pacha ordonne par décret l'extermination totale des arméniens de turquie.
" un terme doit être mis à leur existence par tous moyens, même extrêmes. il ne faudra tenir aucun compte ni de l'âge, ni du sexe, ni d'aucun scrupule de conscience . " comme des milliers d'autres déportés, veron part avec sa famille, vers la syrie d'abord, échappant de peu aux massacres, puis vers smyrne.
" avant ", dit-elle, " je n'avais jamais pensé que je n'étais pas chez moi à azizya, ni qu'il pouvait exister des conflits entre les gens parce que certains étaient chrétiens et d'autres musulmans. ".
Terrible histoire que celle qui fait de veron, enfant très gaie, toujours disposée au bon côté des choses, une jeune fille grave et simple. et chronique terriblement émouvante que celle des épreuves subies par une jeune arménienne, qui va devenir américaine d'adoption.
quand elle naît à cracovie en 1935, anita est ce qu'on appelle une enfant gâtée, destinée à mener la vie conventionnelle et rangée des jeunes filles juives de la classe moyenne.
la guerre arrive et fait tout exploser : le confort, la tranquillité, mais aussi les préjugés et les carcans sociaux. niania, la nurse grenouille de bénitier antisémite ? c'est elle qui, à force de ténacité, de culot et d'amour, sauve anita et son frère des nazis en les faisant passer pour ses
propres enfants catholiques et baptisés. des villages du fin fond de la pologne à new york, le
port de tous les nouveaux départs, en passant par auschwitz et la suède oú elle part se refaire une santé, découvre sa vocation d'artiste et finit par retrouver sa famille au grand complet, anita lobel trace avec ce récit autobiographique très détaillé un tableau sans complaisance du monde bouleversé des années quarante.
Alors, toi aussi tu as échoué dans un centre d'éducation pour jeunes délinquants ? si tu es ici, c'est parce que tu as fait une bêtise et la justice t'a condamné à creuser des trous pendant plusieurs mois.
Tu viens d'arriver et tu as peur, n'est-ce pas ? tant mieux, car la peur maintient en alerte. tu te sens probablement très seul. et tu l'es, malgré les six conseillers d'éducation et les trente-quatre pensionnaires qui vivent avec toi dans le camp. ne baisse pas les bras. ce manuel de survie peut te venir en aide. stanley yelnats en est l'auteur. il sait de quoi il parle, il est passé par là lui aussi. tu peux lire son histoire dans le passage.
Quand il a appris qu'on allait ouvrir dans tout le pays des centres pour jeunes délinquants, garçons et filles, sur le modèle du camp du ac vert, il a écrit ce guide. un guide qui peut te sauver la vie : il t'apprendra à éviter les pièges du désert, à différencier une tarentule d'un scorpion, à découvrir le règlement secret du centre, mais surtout, tu sauras que pour t'en sortir, mieux vaut jouer au plus malin que jouer les gros durs.
En plein coeur de l'hiver norvégien, Andréas se rend dans la maison de famille pour se suicider. La grande demeure qui porte le doux nom d'Eden a connu, chaque été, les retrouvailles des grands-parents, des oncles, des tantes, d'Andréas et de son cousin Mats. Au fil du temps, les angoisses, les haines et les frustrations se sont aussi transmises de génération en génération. Cette fois, le jeune garçon y est seul... du moins le croit-il.Car des ombres passent dans la nuit : Ingella, la fille du jardinier, et Mats, son cousin, qui le hait et a décidé de le tuer. Les desseins de chacun s'accompliront-ils ?
Le jeune will parker a donc rejoint les rangs des rebelles qui se cachent dans la montagne (voir le premier tome : les montagnes blanches).
Nous le retrouvons ici chargé de s'introduire clandestinement chez les tripodes pour y découvrir un moyen de combattre l'ennemi qui a colonisé la terre.
Avec lui et son compagnon, nous pénétrons dans la cité oú règnent une chaleur, une pesanteur et une tyrannie accablantes. le voici aux ordres d'un de ces maîtres vénérés qui ont réduit leurs esclaves humains à l'état d'animaux domestiques voués à une usure rapide.
Le jour approche oú, de toute façon, la race des hommes sera rayée de la surface d'une planète dont l'atmosphère lui sera devenue, à la lettre, irrespirable.
Will réussira-t-il à accomplir sa mission ? pourra-t-il s'évader à temps, en possession de renseignements qui permettront aux hommes de mettre au point la contre-attaque ?
Son combat - terrible - nous est magistralement raconté dans ce deuxième volet de la trilogie des tripodes.