Un dimanche d'ennui et de pluie, Mandy répond à l'une des annonces de son magazine pour adolescents. Il y a un nom : Tracey, une boîte postale à Prescott, très loin de chez Mandy, à l'autre bout du pays. C'est une fille qui cherche des correspondants. D'abord par jeu, puis de plus en plus sérieusement, avec bientôt toute la fougue qu'on met dans les histoires d'amitié comme dans les histoires d'amour, quand on a quinze ans, Tracey et Mandy font connaissance. Elles se racontent. Elles s'apprivoisent. Elles commencent par broder un peu, par enjoliver certaines choses, mais très vite, elles finissent par se dire la vérité, toute la vérité. La vérité, c'est que Tracey est en prison, dans un centre de détention pour mineures. La vérité, c'est qu'elle n'est pas celle que Mandy croyait. Et réciproquement. Ce qui plaisait à Tracey, au début, chez Mandy, c'était sa « normalité «. Famille, lycée, amoureux, loisirs. Or chez Mandy aussi, il y a une faille. Elle a peur de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un. C'est Steve, son frère. Il a dix-sept ans, et il la hait....A partir de 12 ans.
un vent de déprime souffle sur la famille leonard quand ils comprennent qu'ils ont quitté la grande ville pour un coin perdu, minable, et une baraque en fibrociment construite au milieu d'un marécage.
pour lockie, treize ans, surnommé le supersonique à cause du temps infini qu'il met à sortir de son lit le matin, la grande angoisse, c'est surtout le lycée. il subit d'ailleurs le premier jour un bizutage en règle. et encore, personne ne sait pour l'instant qu'il est fils de flic. mais cette première épreuve passée, la vie se révèle acceptable. pas d'amis, niais pas trop d'ennuis non plus. et puis, il lui reste le surf, les prouesses qu'il réalise régulièrement sur sa planche, à la barbe des pros.
c'est alors qu'il tombe amoureux de vicki streeton, la star du lycée, qui vient de jeter son dévolu sur lui. ils s'aiment, ils s'adorent, leur couple devient la mascotte du lycée, et lockie passe brusquement de l'anonymat au statut d'idole. mais, même à treize ans, l'amour est parfois une chose très, très compliquée...
avoir un père flic et poète.
cohabiter avec un petit frère atteint d'énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s'en sortir. aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire à la fille la plus géniale que l'australie ait portée, vicki streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. supporter le déménagement de egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême.
braver tout à coup un requin alors qu'on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. lockie leonard a déjà fait tout ça. mais il y a quelque chose qu'il n'a encore jamais vécu. une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu'un aileron vous déchirant le coeur, ou qu'une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner.
ce sont les larmes de sa mère.
des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace. la dépression de sa mère. alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d'humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié, dit le proverbe. Certes. Mais les grandes causes communes ne sont pas non plus inefficaces en la matière. C'est ainsi qu'après une rencontre plutôt brutale sur la plage un soir de tempête, Lockie Leonard, dit le Supersonique, le héros de « L'Amour est la septième vague », devient l'ami de Geoff Eggleston, dit Egg, un membre de la tribu des rockers. Les ennemis publics, privés, numéro un, héréditaires et jurés des surfeurs comme lui. Un de ces abominables rockers pour lesquels sa Vickie chérie, l'amour de ses 13 ans, l'a plaqué il y a quelques semaines. Ils crèvent de solitude tous les deux, sans oser le dire. Ils deviennent amis, seuls amis, meilleurs amis, sans se l'avouer. Et le jour où ils tombent nez à nez avec un scandale qui sent mauvais à tous les sens du terme : la pollution chimique du port, ils découvrent que leurs véritables ennemis ne sont pas ceux qu'ils croient et qu'à condition de s'unir, ils peuvent changer le monde.
Avoir un père flic et poète.
Cohabiter avec un petit frère atteint d'énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s'en sortir.
Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire la fille la plus géniale que l'australie ait portée, vicki streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. supporter le déménagement de egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême.
Braver tout à coup un requin alors qu'on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. lockie leonard a déjà fait tout ça. mais il y a quelque chose qu'il n'a encore jamais vécu. une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu'un aileron vous déchirant le coeur, ou qu'une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner. ce sont les larmes de sa mère. des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace.
La dépression de sa mère. alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d'humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.