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L'atelier d'art primavera ; 1912 - 1972
Alain-rené Hardy
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- Beaux Arts Faton
- 19 Novembre 2014
- 9782878441826
Le premier de son genre, l'atelier Primavera vit le jour en 1912 par la volonté de deux ardents partisans de l'introduction de la modernité dans les arts décoratifs, Pierre Laguionie, jeune gérant du Printemps, et l'avocat René Guilleré, fondateur de la Société des Artistes décorateurs.
Émanant d'une structure commerciale disposant d'importantes capacités d'investissement et de larges débouchés en direction des classes moyennes, Primavera connut un développement rapide après la Première Guerre mondiale. Ses promoteurs s'y employèrent de toute leur énergie par l'embauche de créateurs chargés de concevoir meubles et objets utilitaires ou décoratifs, l'achat d'une faïencerie près de Tours, le recrutement de nombreux sous-traitants pour le verre et la céramique, le développement de la publicité dans la presse et les catalogues du magasin (tirant à plus d'un million).
Leur politique déterminée de médiatisation, indissociable de la participation régulière aux principaux salons (Artistes décorateurs, Automne), sera couronnée par l'édification du Pavillon Primavera à la grande Exposition de 1925, où des millions de visiteurs découvriront ces produits abordables d'une esthétique nouvelle. Primavera fournira dès lors des meubles bien dessinés et fabriqués à une clientèle modeste éprise de modernité.
Mais, son rôle d'initiateur et de propagateur sera plus marquant dans le domaine des accessoires (tapis, tissus d'ameublement, papiers peints à la mode) qui, grâce à la vente par correspondance, seront diffusés dans la France entière ; et, encore plus, avec les bibelots, majoritairement en céramique, dont l'Atelier se fit rapidement une spécialité.
L'imagination inépuisable des créations engendrera alors l'apparition d'une image associant inventivité et fantaisie, diffusée internationalement par les animations annuelles des Petites Foires des arts décoratifs (1926-1936), que Colette Gueden adaptera ultérieurement avec brio à la société des loisirs avec ses Fêtes du Printemps (1952- 1972).
Les 500 pages de ce livre sont enrichies de centaines d'illustrations représentant documents d'époque, dessins et photographies, meubles, accessoires et objets d'art façonnés par Primavera.
À l'issue de nombreuses années de recherches, d'enquêtes et d'interviews, Alain-René Hardy, spécialiste reconnu des arts décoratifs de l'entre-deuxguerres, nous propose avec cet ouvrage une étude très complète dans laquelle il détaille tour à tour l'historique, le fonctionnement, puis la production, particulièrement céramique, de l'atelier du Printemps.
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Japonisme architectural en France, 1550-1930
Collectif
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- Beaux Arts Faton
- 5 Octobre 2018
- 9782878442328
Dans l'esprit des Occidentaux, l'architecture japonisante bâtie en Europe à la fin du XIXe siècle était identique à celle de l'archipel. Mais ces décors monumentaux ou rustiques, présentés dans des paysages exotiques créés de toutes pièces, étaient des architectures mixtes, en partie importées de l'archipel, mais toujours adaptées aux plaisirs des Européens. En effet le succès de ce japonisme architectural n'était autre que la suite de l'engouement qu'avait connu le premier XIXe siècle pour les Folies et les chinoiseries.
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Renommé pour sa peinture, Rembrandt (1606-1669) excellait particulièrement dans le domaine de la gravure à l'eau-forte, où il s'est livré à des recherches infinies, variant les effets d'ombre et de lumière, ajoutant ou retranchant des détails, et transformant parfois complètement ses compositions.
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Les Frères le Nain ; biographie, étude et catalogue raisonné
Nicolas Milovanovic
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 22 Novembre 2019
- 9782878442304
Les frères Le Nain ont longtemps été la source d'un des plus grands mystères de la peinture française du XVIIe siècle et leur oeuvre a soulevé de nombreux problèmes d'attribution, pour distinguer d'une part la main des trois frères entre eux, et d'autre part différencier leur travail de celui de maîtres contemporains (comme le maître aux béguins, le maître des cortèges, etc.).
Les Le Nain étaient trois frères originaires de Laon, en Picardie :
Antoine, Louis et Mathieu. Au cours des années 1640, ils ont exécuté, à Paris, un ensemble de chefs-d'oeuvre d'une complète originalité. Leurs plus fameuses compositions montrent des paysans peints avec une vérité saisissante et une grande puissance d'émotion. Les visages sont tournés vers le spectateur, ou bien les expressions sont rêveuses et mélancoliques. Ces scènes renversent les hiérarchies admises. Elles représentent les plus humbles avec une noblesse et une dignité sans précédent.
Depuis l'exposition organisée par Jacques Thuillier au Grand Palais en 1978, la recherche a progressé et permis d'éclaircir une part du « mystère Le Nain ». Ce catalogue raisonné consacre une grande partie à la biographie des artistes, entièrement renouvelée, en prenant en compte les découvertes d'archives les plus récentes. Il s'attache ensuite à la réception de leur oeuvre et aux nombreux problèmes d'attributions qu'elle a posés au fil des siècles. Une partie importante est consacrée à l'iconographie et à la thématique des tableaux, qui sont souvent plus que de simples scènes de genre.
Enfin le catalogue raisonné comprend quatre vingt-deux tableaux ; chacun fait l'objet de notices détaillées, où sont distinguées les mains de Louis, d'Antoine et de Mathieu.
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La peinture religieuse en France, 1685-1789 ; de la commande a la creation
Christine Gouzi
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 22 Novembre 2019
- 9782878442601
La peinture du XVIIIe siècle est souvent assimilée à la fête galante de Watteau, aux odalisques de Boucher ou bien encore à la peinture néoantique de David. Pourtant, le siècle des Lumières est aussi en France celui de l'apogée de la grande peinture d'histoire religieuse. Émanation de la politique royale, défense de l'opposition janséniste ou étendard brandi contre les idées philosophiques, le tableau d'autel fut souvent conçu pour répondre aux troubles religieux de son temps et les incarna dans un style enlevé, qui renouvelait avec panache la manière du XVIIe siècle.
Richement illustré, ce livre traite autant du décor des bâtiments de Paris et des grands centres urbains de province que des modestes paroisses rurales. Il s'attache aux carrières et à la technique spécifique des peintres religieux, sans oublier le rôle et la personnalité des commanditaires. L'ensemble apporte un éclairage nouveau sur la manière dont les hommes du siècle des Lumières considéraient la peinture sacrée et la place qu'elle tenait dans la société d'Ancien Régime.
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Henry Caro-Delvaille (1876-1928), une peinture de la Belle Epoque, de Paris à New York
Christine Gouzi
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- Beaux Arts Faton
- 8 Novembre 2016
- 9782878442168
Ce livre est né d'entretiens menés par l'auteur avec Claude Lévi- Strauss de 1993 à 2005. Ces entretiens concernent son cercle familial, notamment son père, le peintre Raymond Lévi-Strauss (1881-1953), et surtout l'un de ses oncles, le peintre Henry Caro-Delvaille (1876-1928), dont la figure, une des plus célèbres de la Belle Époque, a marqué son enfance et ses années de formation.
Henry Caro-Delvaille, actif dans les années 1900 à Paris, fut d'abord un peintre de scènes intimistes, un portraitiste, puis devint rapidement un des tenants du renouveau de la fresque décorative. Il émigra dès 1913 aux États-Unis et après avoir combattu de 1914 à 1916 en France pendant la Première Guerre mondiale, il s'installa définitivement à New York. Il gravita ainsi dans les cercles artistiques de Paris et de New York, mais aussi dans les milieux littéraires, musicaux et théâtraux des deux pays.
L'ouvrage est une monographie d'histoire de l'art, qui reconstitue un catalogue d'oeuvres totalement inédit, établi pendant vingt ans à partir de sources d'archives et de publications anciennes.
Mais il est également une étude d'histoire sociale de l'art, centrée sur le parcours pictural et intellectuel d'un artiste aux États-Unis, où il connut de nouveau la célébrité, changea de manière pour s'orienter vers un style Art Déco.
Le texte du livre est précédé d'entretiens de l'auteur avec Claude Lévi-Strauss qui constituent des archives sur les premières années de Claude Lévi-Strauss lui-même, autant qu'un témoignage irremplaçable sur Caro-Delvaille.
Dans la société de la Belle Époque et sur l'histoire du goût en France à l'aube des avant-gardes dans des cercles artistiques encore très peu étudiés.
Cette étude a été conduite dans le but d'étudier l'impact de la rupture de la Première Guerre mondiale sur l'évolution d'un peintre et de comprendre l'émigration précoce d'Henry Caro-Delvaille.
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Hubert et Jan van Eyck ; créateurs de l'agneau mystique
Albert Châtelet
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- Beaux Arts Faton
- 23 Novembre 2011
- 9782878441529
L'Agneau Mystique, le célèbre retable des frères Hubert et Jan Van Eyck, achevé en 1432 est conservé aujourd'hui à l'église Saint-Bavon de Gand pour lequel il a été conçu.
L'ouvrage présente cet ensemble majeur en offrant une analyse de sa signification comme de son style avec une très large illustration. Il cherche également à montrer ce que furent les prémices de cet art et son développement par Jan, le cadet des deux artistes.
Entre la peinture parisienne des premières années du XVe et la peinture européenne du milieu du même siècle, s'élabore avec eux une vision nouvelle essentiellement réaliste, servie par un métier éblouissant.
Le livre permet d'approcher à la fois des peintures très connues et des oeuvres plus rares.
En complément d'un exposé présentant la vie et les productions des deux artistes, des annexes réunissent les documents sur lesquels s'est appuyée la recherche et un catalogue des oeuvres qui expose les différentes hypothèses qu'elles ont pu suggérer et leurs caractères matériels.
C'est la première étude d'ensemble qui depuis les publications de James Weale (1908) et de Ludwig Baldass (1952), apporte de nombreuses nouvelles données par des analyses méthodiques des documents et des oeuvres.
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La nature morte francaise au XVIIe siècle
Eric Coatalem, Florence Thiéblot
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 13 Janvier 2015
- 9782878441789
Parution à l'occasion du Salon PARIS TABLEAU Fruit de nombreuses années de recherche, l'ouvrage d'Éric Coatelem présente un panorama de la peinture française de natures mortes au XVIIe siècle, avec les oeuvres de Jacques Linard, Louyse Moillon, Jean-Baptiste Monnoyer, Pierre Dupuis ou Sebastien Stoskopff, autant de noms qui évoquent les différentes facettes de la peinture française.
Grâce à un ensemble de plus de 500 tableaux, l'ouvrage met en parallèle le style français avec les peintres flamands, hollandais ou italiens, de manière à appréhender les influences et les échanges artistiques dans l'Europe occidentale des années 1620-1700.
Avec un dictionnaire des peintres, comprenant leur biographie et de nombreuses références biblio - graphiques, le livre constitue une importante somme de connaissances pour les chercheurs et les amateurs.
Préfacé par Hilliard Goldfarb, conservateur en chef du musée des Beaux-Arts de Montréal, et ponctué de textes d'Alexis Merle du Bourg, historien de l'art, l'ouvrage propose des toiles inédites qui apportent une lisibilité nouvelle à la carrière de ces peintres souvent méconnus.
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Les artisans décorateurs du bois au Faubourg Saint-Antoine ; sous le règne de Louis XIV
Daniel Alcouffe
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 25 Septembre 2008
- 9782878441116
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Les biscuits de porcelaine de Paris ; XVIII-XIX siècles
Régine de Plinval de guillebon
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 21 Novembre 2012
- 9782878441628
Aux biscuits de porcelaine de Paris sont souvent associés de grands noms de sculpteurs, tels Guérhard, Dihl, Gille jeune, Desprez et Nast. Pendules spectaculaires, statues gigantesques, ou bustes à taille humaine, ces figurines ou groupes en porcelaine cuite non émaillée sont pourtant assez méconnus ; on les imagine blancs, mais ils peuvent être bleus, noirs, polychromes ou dorés. Le biscuit parisien est très prisé par des amateurs aussi prestigieux que George Washington et le prince-régent d'Angleterre.
Après une présentation des origines de la porcelaine et des techniques de fabrication, Régine de Plinval de Guillebon nous entraîne au coeur de la vie mouvementée de 31 manufactures des XVIIIe et XIXe siècles, en s'intéressant de près au travail des ouvriers, des artistes et des investisseurs, ainsi qu'au contexte économique général.
Observant le rayonnement des manufactures parisiennes en Europe et en France, l'auteur mesure aussi la concurrence étrangère et provinciale. Une analyse approfondie des formes, des couleurs, ainsi que de l'association du biscuit avec d'autres matériaux, permet d'envisager l'évolution du style des biscuits, dont huit cents sont cités, et deux cents illustrés dans cet ouvrage.
Offrant un indispensable outil d'identification aux chercheurs et aux collectionneurs, un catalogue raisonné des manufactures parisiennes vient compléter cette étude de grande ampleur dédiée à l'art de la porcelaine à Paris.
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Le mobilier de Versailles
Pierre Arizzoli-Clémentel, Jean-pierre Samoyault
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 10 Novembre 2009
- 9782878441215
Versailles ne fut pas au XIXe siècle comme sous l'Ancien Régime la résidence des rois ni le siège du gouvernement.
Le château devint un musée alors que les Trianons furent à nouveau habités par les souverains et leur famille sous le premier Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet. Il en résulta d'importants aménagements mobiliers dont la qualité est souvent ignorée. Ce livre est la suite de l'ouvrage en deux volumes sur le mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles paru précédemment. Avec plus de trois cents illustrations, il a fait l'objet d'une campagne photographique inédite.
Pierre Arizzoli-Clémentel et Jean-Pierre Samoyault proposent une description parfaitement documentée de cent soixante dix-huit meubles ou ensembles conservés à Versailles et aux Trianons ; chefs-d'oeuvre de l'histoire du mobilier - à l'exemple des meubles réalisés avec les malachites offertes par Alexandre I à Napoléon ou du cabinet-secrétaire en porcelaine de Sèvres créé à la gloire de Versailles - ou témoins de l'intimité des souverains - comme le métier à broder de l'impératrice Marie-Louise ou les tables du salon de famille de Louis-Philippe -, ils révèlent la richesse et la diversité de l'ameublement de Versailles au XIXe siècle.
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Pierre Gole, ébeniste de Louis XIV
Theodoor Herman Lunsingh Scheurleer
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- Beaux Arts Faton
- 22 Avril 2005
- 9782878440676
Pierre Gole, né en Hollande vers 1620, apprit le métier de menuisierébéniste à Paris auprès d'un autre Néerlandais, Garbrandt, dont il épousa la fille et auquel il succéda à partir de 1650.
Fournissant de riches particuliers et la famille royale, il reçut le titre d'ébéniste du Roi à la majorité de Louis XIV en 1651.
Fruit de 30 années de recherches, le livre du professeur Scheurleer trouve une partie de ses sources dans les factures des livraisons à la Couronne, révélatrices du luxe exceptionnel de ces fournitures :
« Ainsi Gole livrait-il en 1663 un ameublement royal pour la chambre de Louis XIV dans un Versailles totalement renouvelé. Le meuble le plus important de cet ensemble était un cabinet impressionnant avec, dans une niche centrale, la statue en bronze doré de la déesse Pallas, symbole de la Sagesse. La décoration de ce cabinet était en marqueterie fond d'yvoire à fleurs et feuillages de bois de diverses couleurs, et des deux côtés se trouvaient deux grands guéridons de marqueterie fond d'yvoire à fleurs dediverses couleurs. Dans la pièce se trouvait aussi une table de marqueterie fond d'yvoire à fleurs, oiseaux et papillons de bois de diverses couleurs, dont les quatre pieds étaient composés de colonnes, décorées également de marqueterie. De même cette table était accompagnée de deux guéridons mais cette fois-ci de plus petite taille, décorés de marqueterie sur fond d'ivoire. D'après les descriptions, l'ensemble était digne d'un conte de fées.» Cet ensemble a disparu mais le V&A de Londres conserve le cabinet marqueté sur fond d'ivoire destiné à Philippe d'Orléans. Gole à ses débuts produisait des cabinets d'ébène. Il avait reçu d'importantes commandes de Mazarin. Après l'arrivée au pouvoir de Louis XIV, répondant à la fascination du Roi et de la Cour pour l'Orient, il produit des meubles « vernis façon de la Chine » c'est-à-dire laqués. Gole meurt en 1685. Son inventaire après décès montre la variété de sa production et donne une image révélatrice du mobilier et du goût de l'époque qui n'a pas encore adopté un style. On y trouve :
- des armoires en chêne, ou en « beau noyer de Grenoble » ou en marqueterie à 4 couleurs (dont des « armoires à livres ») - de grands bureaux de 5 à 6 pieds de long, certains en poirier noirci - des petits bureaux, des gradins, des serre-papiers - des cabinets à ornements de pierres précieuses.
Les surfaces sont marquetées de cuivre et d'étain, ou couvertes de tableau de paille. Les pieds sont en gaines dorées, en termes dorés ou en torsade.
Le professeur Lunsingh Scheurleer a recherché les meubles de Gole dans toutes les grandes collections. Il en a découvert plus de quarante, certains identifiés par les sources écrites, d'autres reconnus comme ouvrages de Gole grâce aux particularités du décor.
Cet ouvrage fera date dans la connaissance du mobilier français du XVIIe siècle.
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La verrerie d'art de Lorraine ; Désiré Christian
Olland Philippe
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- Beaux Arts Faton
- 16 Novembre 2010
- 9782878441338
De l'amitié et de la collaboration entre Émile Gallé et Désiré Christian naît la plus extraordinaire histoire de la création verrière et de l'Art Nouveau. Exécutant fidèle et discret des oeuvres d'Émile Gallé, Désiré Christian met au point, pour la réalisation des oeuvres de l'artiste, les techniques verrières les plus abouties de tous les temps.
Lorsqu'en 1894, Émile Gallé inaugure sa propre cristallerie à Nancy, Désiré Christian devient
le responsable artistique de la verrerie de Meisenthal et perpétue une création magistrale et unique sous la marque d'atelier de "Verrerie d'Art de Lorraine" puis s'installe à son propre compte entre 1898 et 1907.
Le présent ouvrage présente un catalogue de ses créations éblouissantes dont la qualité mérite d'être soulignée au même titre que l'oeuvre d'Émile Gallé. -
Le mobilier du château de Chantilly
Anne Forray-Carlier
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- Beaux Arts Faton
- 22 Septembre 2010
- 9782878441314
Ensemble unique et méconnu, le mobilier qui compose l'ameublement du château de Chantilly constitue une collection hors normes.
Devenue collection lorsque le duc d'Aumale fit don de Chantilly à l'Institut de France, elle composait avant tout son ameublement quotidien. C'est ce qui en fait tout le prix aujourd'hui, car cet ensemble n'est pas uniquement une suite de pièces individuelles, mais de meubles restés dans la disposition voulue par le duc d'Aumale révélant non seulement ses goûts mais sa volonté de faire du château de Chantilly un des hauts lieux dédié aux arts.
Chantilly offre ainsi un mobilier composé d'un groupe de meubles hérités du duc de Bourbon, parrain du duc d'Aumale, comptant des pièces exceptionnelles ayant appartenu aux princes de Condé, un ensemble unique de meubles représentatifs du goût et du style développés sous la monarchie de Juillet et enfin des meubles acquis ou commandés pour achever le remeublement qui accompagna la construction du nouveau château. Le duc d'Aumale rassembla alors quelques pièces considérées comme des fleurons de la production française du XVIIIe siècle qui trouvèrent dans l'appartement des princes de Condé un écrin digne de leur renommée.
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Serrurier-Bovy ; un créateur précurseur 1858-1910
Francoise Du Mesnil Du Buisson, Etienne du Mesnil du buisson
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 18 Septembre 2008
- 9782878441093
Serrurier-Bovy, un créateur précurseur 1858-1910 Gustave Serrurier-Bovy né à Liège en 1858, après une formation d'architecture, commence à produire des meubles à la fin des
années 1880.
C'est l'époque où s'épanouit l'Art Nouveau imprégné de sensibilité poétique proche de la nature et de tradition artisanale de haute qualité parfois précieuse. Serrurier-Bovy en prend le contre-pied. Entrepreneur et visionnaire, il invente un mobilier compatible avec une production mécanique et qui emprunte à l'architecture sa rationalité. Il crée des formes utilitaires porteuses d'une esthétique nouvelle.
Jusqu'à sa mort en 1910, il est resté à l'écart de l'Art Nouveau et il a précédé plusieurs décennies le design du XXe siècle.
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La galerie des Carrache au palais Farnèse
Collectif
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 22 Janvier 2016
- 9782878442045
Célèbre pour ses fresques, la galerie porte le nom des frères Annibal et Augustin Carrache, originaires de Bologne,
qui l'ont décorée entre 1597 et 1608. La décoration de la voûte en berceau aurait été commandée en vue du mariage de Ranuccio Farnèse avec Marguerite Aldobrandini, la nièce du pape Clément VIII. Renouvelant profondément le genre du grand décor, la galerie des Carrache instaure un nouveau rapport entre poésie et peinture.
Après quatre années de restauration, elle a été rouverte
et inaugurée en septembre 2015.
Virtuosité de la peinture et du trompe-l'oeil
Dans un jeu de matière, le procédé du trompe-l'oeil
en peinture mêle sculpture, peinture et architecture :
des atlantes en grisaille semblent de marbre ; des médaillons imitent le bronze ; et de faux tableaux peints, dits "tableaux reportés", inspirés de Raphaël, paraissent posés sur la voûte. Les ignudi, hommes nus, rappellent quant à eux l'influence de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange. Les parois
sont surtout l'oeuvre des élèves des Carrache, dont le Dominiquin, auteur de la fresque La Vierge à la licorne.
La galerie du palais Farnèse, décorée essentiellement par Annibal, est considérée encore aujourd'hui comme son chef-d'oeuvre.
Grâce à la récente campagne de restauration, la galerie a ainsi pu retrouver les couleurs de ses fresques, et ses stucs ont été entièrement nettoyés et restaurés. La campagne a permis de découvrir de nombreux graffitis sur les parois des embrasures des fenêtres, laissés par les artistes venus admirer et copier les fresques des Carrache. -
Fers forgés immobiliers en Europe ; du Moyen âge au XXe siècle
Bernard Wodon
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 21 Novembre 2018
- 9782878442465
Le livre de Bernard Wodon offre un panorama des oeuvres de ferronnerie européennes du Moyen Âge au XXe siècle et permet de s'initier, non seulement à la technique, mais aussi à la lecture graphique de quelques oeuvres jalons.
La première partie de l'ouvrage présente le métier de ferronnier et sa technique, la deuxième traite des époques et de leurs écoles du XIIe siècle au XXe siècle, et la troisième partie est consacrée à la terminologie des formes et des techniques, présentée sous forme de lexique illustré, outil totalement inédit.
Environ 400 photographies valorisent la vie de la matière domptée par le travail forcené, mais précis et sensible, du marteau. Certaines d'entre elles exploitent les fortes oppositions d'ombre et de lumière. La lecture des oeuvres « décode » l'agencement des motifs, leur équilibre graphique et l'ingéniosité technique de leur assemblage.
Conçu à la fois comme un outil et comme un livre d'art, très illustré, l'ouvrage s'adresse aussi bien aux acteurs du patrimoine, aux serruriersferronniers et aux architectes-restaurateurs qu'aux historiens d'art, antiquaires, ornemanistes ou amateurs.
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Très peu de femmes ont laissé un nom dans l'histoire de la peinture. Ni par leur talent, ni par leur originalité elles ne souffrent de la comparaison avec les artistes masculins. Louyse Moillon est peut-être la plus illustre d'entre-elles, tant elle occupe une place de premier plan dans le genre qui est le sien - la nature morte aux fruits - et tant ses oeuvres sont recherchées. Personnalité affirmée Louyse Moillon (1610 - 1696) a traversé le siècle en suivant de ses oeuvres de jeunesse à la maturité une voie personnelle qui donne de la solidité à ses compositions du velouté et de subtiles transparences à ses fruits, un charme mystérieux à l'atmosphère de ses tablesgarnies. Dominique Alsina a scruté toutes les oeuvres répertoriées de Louyse Moillon pour distinguer les critères d'authenticité et les étapes de la carrière de l'artiste. Il a établi un catalogue raisonné de soixante-neuf tableaux authentiques. Fait exceptionnel, onze d'entre eux dont les trois du Louvre ont fait l'objet d'une étude scientifique complète (un rapport de près de 300 pages). Cet ouvrage présente la version allégée de la thèse de doctorat de l'auteur sur Louyse Moillon, le catalogue raisonné (bilingue français-anglais) et une synthèse du rapport scientifique.
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Faïence et porcelaine de Paris ; XVIII et XIX siècles
Régine de Plinval de guillebon
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 18 Décembre 1998
- 9782878440225
Pour la première fois, la production de céramique parisienne, qui a été extrêmement variée et inventive au cours des 18e et 19e siècles, fait l'objet d'une présentation complète qui tient compte de toutes les recherches récentes. Avec des sources souvent inédites, notamment pour l'époque révolutionnaire, une iconographie renouvelée et très abondante, l'ouvrage de Régine de Plinval de Guillebon devient désormais le livre de référence pour la faïence et la porcelaine de Paris.
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La sculpture à Sèvres au XVIIIe siècle
Collectif
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 8 Octobre 2015
- 9782878442069
La Manufacture de Sèvres a été créée par la volonté de Louis XV et de Madame de Pompadour. Raconter l'histoire de la sculpture à Sèvres, de sa création jusqu'à la période révolutionnaire, c'est dévoiler l'excellence du goût des élites de l'Ancien Régime pour la perfection des objets d'art et l'explosion d'une thématique nourrie par le siècle des Lumières. La sculpture à Sèvres relève d'un processus minutieux partant d'un modèle en terre cuite pour aboutir au biscuit de porcelaine. Le biscuit de porcelaine, inventé par la Manufacture vers 1751, a connu immédiatement un immense succès. La surface de la porcelaine laissée brute, non émaillée, en révélant la blancheur de la pâte et la finesse des détails, permet de rivaliser avec le marbre et autorise des comparaisons fécondes avec la statuaire. Les artistes de la Manufacture ont su créer et diffuser des sujets remplis de charme, de délicatesse et de vie sur les thèmes de l'enfance, de la fable et de l'allégorie, de la littérature et de la vie quotidienne tout en innovant dans le domaine du portrait et de l'iconographie politique. Les biscuits exécutés sous la direction des sculpteurs du roi Falconet, Pajou, Boizot, parfois inspirés par des compositions de Boucher ou de Coypel, ont délecté les amateurs du temps les plus exigeants. De nombreux essais écrits par des spécialistes de la sculpture et de la porcelaine retracent l'histoire, le rayonnement et la collection de la manufacture de Sèvres. Les techniques et la restauration des terres cuites y sont analysées.
Le catalogue des oeuvres exposées suit le déroulement de l'exposition, avec 80 terres cuites et 120 biscuits en porcelaine, mais aussi des dessins, des estampes, ainsi que des modèles et des moules en plâtre originaux. Enfin, un catalogue sommaire illustré est proposé de l'ensemble des sculptures du XVIIIe siècle conservées à la Cité de la Céramique, publication particulièrement attendue de ce fonds patrimonial exceptionnel.
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Jean-Baptiste Boulard ; menuisier du roi
Laurent Condamy
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 16 Avril 2008
- 9782878441000
Jean-Baptiste Boulard a travaillé pour une clientèle de marque : comte d'Artois, duc de Penthièvre, ducs de Brissac et de Gesvres, marquis de Gontaut, duchesse de Mazarin. A partir de 1775, il devient le menuisier attitré de la Couronne. Les plus importantes fournitures à la Couronne datent des années 1783 à 1786, quand Thierry de Ville d'Avray nouveau commissaire général du Garde-Meuble entreprend de remeubler les principales résidences royales. Les réalisations de Boulard sont destinées à Versailles, Marly, Montreuil, Fontainebleau, Compiègne, Rambouillet, Saint-Cloud, La Muette, Choisy, les Tuileries, Paris. Cet ouvrage permet de découvrir et redécouvrir le mobilier de cette période.
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Volutes d'époques ; le mobilier du château de Grignan
Collectif
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 6 Mai 2010
- 9782878441291
Grignan fut sous l'ancien régime la résidence de l'illustre famille des Adhémar, dont l'un des comtes fut aussi le gendre de la marquise de Sévigné.
La tradition familiale nourrit, de la fin du XVe au début du XVIIIe siècle, d'importants projets d'aménagements intérieurs. La demeure retrouva une richesse toute bourgeoise dans les années 1920, où sa nouvelle propriétaire releva le défi de reconstruire l'édifice et de lui redonner ses fastes d'antan. Elle est aujourd'hui classée monument historique et labellisée musée de France. Cet ouvrage constitue le troisième catalogue de la collection histoires de châteaux.
Cent soixante-treize meubles et objets d'arts décoratifs du XVIe au XXe siècle sont illustrés de photographies inédites et sont finement étudiés par trois spécialistes des arts décoratifs du musée du Louvre. Ces sièges, tables, consoles et lits, miroirs, meubles, objets religieux et pendules forment un éventail discret et volontiers précieux des collections du château constituées par ses ambitieux propriétaires privés et publics, qui ont incontestablement laissé leurs empreintes dans ce lieu d'exception.
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Les meubles de pierres dures de Louis XIV et l'atelier des gobelins
Stéphane Castellucio
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 23 Novembre 2007
- 9782878440935
La marqueterie de marbre et de pierres dures est apparue en Italie à partir du XVIe siècle après la découverte de pavements et de mosaïques antiques. Les ateliers de Florence lui ont donné un lustre exceptionnel. Des artisans ébénistes ressuscitent les techniques anciennes et s'en inspirent pour décorer de mosaïques de pierres fines des tables, des coffres et des cabinets. Agate, lapis-lazuli, jaspe, nacre et améthyste sont alors incrustés en des compositions colorées. Cette mode italienne est introduite au XVIIe siècle en France par Mazarin. Comme de nombreux princes d'Europe Louis XIV est séduit par la splendeur et la rareté des matériaux et des cabinets florentins.
Le Roi protecteur de tous les arts français et soucieux de surpasser les magnificences des arts étrangers décide en 1668 la création dans sa manufacture royale des Gobelins d'un atelier de pierres dures. La production étant réservée aux seules résidences royales l'activité de pierres de couleurs des Gobelins s'essouffle vite d'autant plus que la mode des cabinets passe et Louis XIV s'en désintéresse dès la fin des années 1680. L'atelier des Gobelins ferme ses portes en 1715 à la mort du Roi. Au cours du XVIIIe siècle les meubles sont vendus aux enchères, on récupère les pierres et les cabinets souvent démontés. Quelques panneaux sont réutilisés parfois. Les rares tables et cabinets subsistants et les descriptions des meubles disparus témoignent, trois siècles plus tard, de la splendeur et du faste voulus par le grand Roi.