Le cycle des Rougon-Macquart compte vingt romans qui tous racontent l'histoire d'un des membres de la même famille, sur cinq générations.
Le cycle des Rougon-Macquart compte vingt romans qui racontent l'histoire d'une même famille, sur cinq générations. Les milieux sont divers, de l'ouvrier au banquier, du paysan au ministre, mais les passions toujours dévorantes et leurs effets décrits par Zola avec le soin que mettrait un médecin à décrire des symptômes - le sous-titre de l'oeuvre est "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire". Cette immense fresque qui nous plonge dans les transformations d'une époque en pleine ébullition est avant tout une grande oeuvre naturaliste : "Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifiée par les milieux. Si j'accepte un cadre historique, c´est uniquement pour avoir un milieu qui réagisse ; de même le métier, le lieu de résidence sont des milieux. Ma grande affaire est d'être purement naturaliste, purement psychologiste." Troisième volume de notre édition des Rougon-Macquart.
Une page d´amour(1878),Nana(1880),Pot-Bouille(1882) Pour chaque roman, une présentation permet de situer les personnages, de préciser les faits marquants de son époque qui ont pu inspirer Emile Zola, et de rendre compte de l'accueil qui lui a été réservéà sa parution.
Une chronologie et un arbre généalogique accompagnent chaque volume.
L'autobiographie de Nicolas Rétif de La Bretonne, c'est son oeuvre tout entière. Dont le moindre texte place sous une lumière oblique une face ailleurs cachée de ce Protée des lettres. Dont l'ensemble révèle un homme, un amant, un auteur, tel qu'il est ; tel, aussi, qu'il se rêve : augmenté du réseau de ses possibles.
Vivre, pour ce graphomane, c'est écrire ; pour ce « polyéraste », c'est séduire. Au centre de la toile, Monsieur Nicolas. Ici, bas les masques, nous dit-on. Mais Rétif confond volontiers souvenir et fantasme. Qu'importe, somme toute. Son autobiographie - qui peut sembler naïve, hétéroclite, obsessionnelle - est l'histoire d'une création, le dévoilement du coeur humain, la mise à nu de l'imaginaire et de la sensibilité d'un écrivain des dernières décennies du XVIIIe siècle. Le livre manque peut-être de recul, mais c'est par ses débordements qu'il s'impose aujourd'hui, par sa volonté pathétique de dire la fuite du temps, et l'impermanence des vertus et des passions de l'homme.
La présente édition, établie par Pierre Testud d'après l'originale, fait date : que celui qui était encore pour Sainte-Beuve « l'ignoble Rétif » entre dans la Pléiade marque une étape importante dans la tâche de démythification du personnage à laquelle s'est attelée la critique depuis les années 1950. L'abondante annotation, qui procure tous les éclaircissements nécessaires, fait la part belle aux citations du reste de l'oeuvre de Rétif, presque entièrement hors d'accès du public. Et l'on trouvera, en appendices, des textes jamais réédités depuis le XVIIIe et qui couronnent cette nébuleuse qu'est le récit de Monsieur Nicolas.