2021 marque le quatre centième anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine, né à Château-Thierry en juillet 1621.À cette occasion, la Pléiade publie en « Tirage spécial », sous coffret illustré, l'édition de référence des Fables choisies mises en vers, due à Jean-Pierre Collinet (1991), et illustrée, cette fois, des célèbres gravures de Grandville (1838) accompagnées - ce qui n'a jamais été réalisé - des dessins et esquisses du même Grandville, conservés dans le fonds Grandville de la Bibliothèque de Nancy et qui montrent le travail de l'illustrateur, en particulier le jeu auquel il se livre entre représentation animale et représentation humaine des personnages des fables.
Maupassant (1850-1893) rêve d'abord de succès au théâtre et en poésie (Des vers, 1880). Il est disciple de Flaubert qui lui inculque l'exigence du style et l'encourage dans sa véritable voie : le récit court. Maupassant y triomphe avec Boule de suif (1880) que suivront de nombreux recueils (La Maison Tellier, Toine, Contes de la bécasse, Le Rosier de Mme Husson, etc.) Peintre de la Normandie et des moeurs parisiennes, il sait aussi s'aventurer vers les marges inquiétantes de la conscience et du fantastique (Le Horla).
Ses romans (Une vie ; Bel-Ami, 1885) expriment une vision pessimiste et aiguë du monde, que confirme un grand talent pour la chronique, le journalisme et le reportage". Louis Forestier.
Les médiévistes le nomment Lancelot-Graal. Il en existe de multiples adaptations, plus ou moins édulcorées et que l'on appelle généralement Romans de la Table ronde. Mais il s'agit en réalité de l'oeuvre capitale du XIIIe siècle, et de l'un des plus grands textes de la littérature française.
De ce roman fleuve, composé en prose, chacun connaît les héros, les objets, les décors, les principales aventures : Merlin, Arthur, Guenièvre, Viviane, Lancelot, Perceval, Galaad, le saint Graal bien sûr, la Lance qui saigne, l'épée Excalibur, la Table ronde, le château de la Douloureuse Garde, le Val sans Retour... Reste à découvrir sous son jour véritable une oeuvre, c'est-à-dire un texte, dont voici une édition bilingue (ancien français/français moderne) fondée sur un manuscrit inédit.
À la fois axe principal et enjeu premier du récit, le Graal n'est pas la résurgence médiévale d'un arsenal de vieilles croyances ésotériques ; c'est le mythe, l'aura fabuleuse fabriquée par la littérature elle-même autour d'un mot étrange qui la fit rêver, et dont l'attrait ne faiblit pas.
Traduit de l'ancien français par Anne Berthelot, Gérard Gros et Philippe Walter.
Les médiévistes le nomment Lancelot-Graal. Il en existe de multiples adaptations, plus ou moins édulcorées et que l'on appelle généralement Romans de la Table ronde. Mais il s'agit en réalité de l'oeuvre capitale du XIIIe siècle, et de l'un des plus grands textes de la littérature française.
De ce roman fleuve, composé en prose, chacun connaît les héros, les objets, les décors, les principales aventures : Merlin, Arthur, Guenièvre, Viviane, Lancelot, Perceval, Galaad, le saint Graal bien sûr, la Lance qui saigne, l'épée Excalibur, la Table ronde, le château de la Douloureuse Garde, le Val sans Retour... Reste à découvrir sous son jour véritable une oeuvre, c'est-à-dire un texte, dont voici une édition bilingue (ancien français/français moderne) fondée sur un manuscrit inédit.
À la fois axe principal et enjeu premier du récit, le Graal n'est pas la résurgence médiévale d'un arsenal de vieilles croyances ésotériques ; c'est le mythe, l'aura fabuleuse fabriquée par la littérature elle-même autour d'un mot étrange qui la fit rêver, et dont l'attrait ne faiblit pas.
Les médiévistes le nomment Lancelot-Graal. Il en existe de multiples adaptations, plus ou moins édulcorées et que l'on appelle généralement Romans de la Table ronde. Mais il s'agit en réalité de l'oeuvre capitale du XIIIe siècle, et de l'un des plus grands textes de la littérature française.
De ce roman fleuve, composé en prose, chacun connaît les héros, les objets, les décors, les principales aventures : Merlin, Arthur, Guenièvre, Viviane, Lancelot, Perceval, Galaad, le saint Graal bien sûr, la Lance qui saigne, l'épée Excalibur, la Table ronde, le château de la Douloureuse Garde, le Val sans Retour... Reste à découvrir sous son jour véritable une oeuvre, c'est-à-dire un texte, dont voici une édition bilingue (ancien français/français moderne) fondée sur un manuscrit inédit.
À la fois axe principal et enjeu premier du récit, le Graal n'est pas la résurgence médiévale d'un arsenal de vieilles croyances ésotériques ; c'est le mythe, l'aura fabuleuse fabriquée par la littérature elle-même autour d'un mot étrange qui la fit rêver, et dont l'attrait ne faiblit pas.
Un roi, trompé par son épouse, décide de tuer chaque matin la compagne, toujours renouvelée, de sa nuit. Le royaume est en émoi. Une jeune fille, Shahrâzâd, tente le tout pour le tout. Elle raconte au roi de passionnantes histoires, et elle s'arrange pour que l'apparition de l'aube ne coïncide jamais avec la fin d'un récit. Ainsi, la curiosité du roi est tenue en haleine. Au bout de mille et une nuits, Shahrâzâd se voit reconnaître comme épouse légitime, mère et reine. Sur la naissance du recueil plane le plus épais mystère. Le premier témoignage connu date du X? siècle de notre ère. Une chose est sûre:pour les Arabes, le livre est étranger. L'Inde a eu sa part dans l'affaire, et l'Iran semble avoir joué le rôle décisif. Le recueil est anonyme:les Nuits sont une oeuvre de compilation. Leur histoire est donc celle d'une acclimatation assez réussie pour que ces contes puissent figurer dans la panoplie culturelle de l'honnête homme. Au début du XVIII? siècle, Antoine Galland découvre le conte de Sindbâd de la Mer. Il apprend qu'il appartient à un ensemble plus vaste et finit par recevoir de Syrie un manuscrit qu'il va traduire à partir de 1704. C'est le texte fondateur de la carrière universelle des Nuits. Le succès est immédiat, considérable, constant. Trois cent et un ans après Galland, Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel proposent une traduction nouvelle, intégrale, appelée à faire date. Elle compte trois volumes.
Dans les années 1640, à la veille de la chute de la dynastie Ming, Feng Menglong, éditeur dans la ville de Sushou, eut l'idée de constituer une anthologie de quarante contes puisés dans divers recueils à succès, parfois très anciens. Ce florilège d'histoires piquantes ou édifiantes, galantes souvent, décrit la vie de la société de l'époque, ses coutumes, ses superstitions.
Écrits en langue vulgaire, c'est-à-dire dégagés du canon des grands classiques chinois, et reprenant les thèmes chers aux conteurs publics, ces textes - anonymes parce que considérés comme subversifs - sont un minutieux assemblage de diverses anecdotes, chaque chapitre étant composé d'une ou de plusieurs histoires préliminaires, sortes de parades aménagées pour allécher le lecteur, mais aussi pour le placer dans une certaine disposition d'esprit avant d'aborder le conte principal.
L'agencement des contes au sein même du recueil est lui aussi très étudié ; ils fonctionnent deux à deux, et le dernier conte renvoie au premier formant ainsi une boucle.
Cette ingénieuse disposition est signifiante : en imprégnant le lecteur, la contagion gagne les personnages ; d'un chapitre sur l'autre les situations, insensiblement, prennent un tout autre relief.
Cette nouvelle traduction présente pour la première fois l'intégralité des Spectacles curieux d'aujourd'hui et d'autrefois.