1987.
Abigail O'Dell a besoin de reprendre des forces. Coincée entre un travail de chroniqueuse musicale qui ne lui convient plus et un mari qui voudrait la voir renoncer à sa carrière afin de se consacrer tout entière à devenir mère, elle a l'impression d'avoir cent ans. Après une dispute conjugale, elle décide, sur un coup de tête, de s'envoler pour Cork, en Irlande.
Hélène, qui fait une belle carrière de pianiste, tombe follement amoureuse d'Alexandre, un jeune prêtre qui exerce son ministère dans la région où elle a grandi. À partir de ce jour, sa vie se dérègle et prend des chemins qui lui font vivre tour à tour des tourments et des joies sans nom.
Toute cette histoire a commencé un soir de neige, grâce à un louveteau orphelin.
Le destin de Claire, fille unique d'un maître-papetier, semblait tout tracé. Elle a grandi heureuse, malgré la sévérité de sa mère. À dix-sept ans, elle rêve d'amour comme toutes les filles de son âge. L'élu de son coeur : son voisin Frédéric Giraud, l'héritier du riche domaine de Ponriant.
Mais un jour de printemps, lors d'une balade avec Sauvageon, le loup qu'elle a élevé, une étrange renconter bouscule son existence paisible. Un jeune bagnard en cavale s'est caché dans la grange de son vieil ami Basile Drujon, ancien instituteur.
Ce roman fait revivre une époque charnière, la fin du XIXe siècle, dans le cadre superbe de la vallée des Eaux-claires, site historique au coeur du terroir charentais.
Claire, la fille du maître papetier Colin Roy, espère le retour de Jean Dumont, son premier amour parti travailler au loin. La vie les a séparés, mais le jeune homme lui a confié l'éducation de son enfant, Faustine, dont la mère est morte dans des circonstances tragiques.
Au Moulin du loup, la vie quotidienne poursuit son cours paisible en cette année 1905. Les frères de Claire, Matthieu et Nicolas ont adopté la fillette, ainsi que le demi-loup, Sauvageon. Entre son vieil ami Basile, ancien instituteur aux idées humanistes, sa servante Raymonde, mariée au meilleur ami de Jean, l'ancien matelot Léon, devenu domestique chez les Roy, les travaux ménagers, sa passion pour l'herboristerie, Claire a trouvé un équilibre.
Le retour de Jean, en compagnie de Térésa, une veuve tapageuse et volubile, va briser la paix de la maisonnée. Le couple emmène Faustine, au grand désespoir de toute la famille. Mais Claire ne renonce pas. Elle veut reconquérir l'homme qu'elle aime et reprendre la fillette. Sa force morale et sa sincérité viendront à bout de tous les obstacles. Jean lui revient finalement et ils se marient.
Au fil des années, s'égrènent joies et peines. Les enfants grandissent. Puis une femme, Blanche Dehedin, arrive au moulin, pour annoncer à Jean qu'elle est sa soeur jumelle et lui offre la moitié de son héritage. Femme ambiguë, la nouvelle institutrice du village va semer le trouble dans ce foyer paisible. Mais l'amour qui unit Jean et Claire résiste à toutes les tempêtes, jusqu'à ce que la Première Guerre mondiale les sépare...
Toute petite, Violaine, enfant unique, perd son père, mort de la tuberculose, puis, moins d'un an plus tard, sa mère, qui succombe à la même maladie. Dans ce petit village côtier où l'argent manque et où chaque bouche à nourrir représente un défi pratiquement insurmontable, personne ne peut recueillir la fillette cruellement éprouvée. À gauche et à droite, on cherche des solutions, une façon de lui venir en aide, mais le miracle attendu ne se produit pas.
C'est ainsi qu'elle est envoyée dans les Pyrénées chez sa tante Marcelline et son oncle Albert qui l'accueillent froidement, pour ne pas dire brutalement, et se mettent très vite à lui mener une existence insoutenable. Heureusement, Sidonie Fernandez, une Espagnole aux dons fascinants et surnommée la «brouche» (sorcière), prend la jeune fille sous son aile et ne l'abandonne pas malgré les coups obstinés de cette terrible fatalité qui ne cesse de frapper impitoyablement.
Troisième tome de la série initiée par Le Moulin du loup, Les Tristes Noces commence à la toute fin de la Guerre de 1914-1918. Après le retour de Jean et de Léon, sains et saufs, la vie cherche à reprendre son cours normal dans la vallée des Eaux-Claires. Faustine est maintenant institutrice dans un orphelinat d'Angoulème et doit se marier avec Denis Giraud, le riche héritier du domaine de Ponriant. Mais elle comprend vite qu'elle aime plutôt Matthieu, que sa famille considère comme son frère d'adoption. De leur côté, Jean et Claire connaissent encore des heures sombres. Lui n'a plus goût à travailler la terre, les horreurs qu'il a connues sur le front l'ayant profondément marqué. Quant à Claire, tout en tentant d'encourager son mari qui est presque totalement ruiné, elle décide de recueillir son jeune demi-frère Arthur, âgé de quatre ans, le garçon d'Étiennette.
Or, la situation semble enfin s'améliorer quand le moulin est loué à un papetier anglais qui souhaite s'installer en France, William Lancester. Ce dernier, qui verse une avance qui sauve la famille de la ruine, profite rapidement des nombreuses absences de Jean pour courtiser Claire, de plus en plus distraite par ce jeu amoureux.
Parallèlement, un double mariage est organisé : Faustine épouse Denis Giraud et Matthieu, qui suit des cours dans une école d'ingénierie, épouse Corentine Giraud, la soeur de Denis. L'avocat Bertrand Giraud apporte d'ailleurs son soutien financier à l'ouverture d'une institution pour orphelines que dirigera Faustine, sa belle-fille.
Mais au domaine, la situation s'envenime. Denis se met à boire et devient de plus en plus violent et agressif envers Faustine. Il forcera même la bonne Greta à devenir sa maîtresse. Matthieu, lui, part travailler à l'étranger. Faustine, désespérée, se donne à lui et ils comprennent qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Cependant, Denis meurt accidentellement, et ce décès dont sa femme se juge responsable la persuade de renoncer à Matthieu. Pourtant, le soir où il revient dans la vallée, elle court vers lui et ils décident de ne plus se quitter.
Janvier 1940, vallée des Eaux-Claires. La Seconde Guerre mondiale fait rage depuis quelques mois en Europe. Alors que le mari de Bertille meurt subitement, cette dernière se prend d'affection pour Janine, la fille cadette de Léon, le domestique du moulin. Cette dernière vient de subir une terrible épreuve, semant la zizanie entre les deux familles. Puis au printemps, le maire de Puymoyen demande à Claire d'héberger une famille de réfugiés chassée par l'avancée des Allemands en France occupée. La mère, Yvette, est très malade, tandis que sa fille, Anna, ne tardera pas à son tour à chambouler la vie de ceux qui ont pourtant la bonté de les héberger.
Quant à Mathieu et Jean, respectivement frère et mari de Claire, ils décident à leur manière de tenter de chasser les Allemands de France, surtout lorsqu'une troupe de soldats réquisitionnent le château de Bertille afin d'en faire un centre de commandement. Les choses se corsent lorsqu'un jeune soldat allemand disparaît mystérieusement de la région. Rapidement les soupçons se portent sur un des membres du clan élargi de Claire. C'est véritablement le chaos dans la vallée des Eaux-Claires: fausse-couche, bagarres, meurtres, tempêtes, démence, morts, avortement et amours brisées se succèdent à un rythme effréné au fil des pages et des chapitres. Heureusement, les célébrations du trente-cinquième anniversaire de mariage de Jean et de Claire viendront mettre un baume sur le coeur de tous, même si la guerre ne fait que commencer.
Nous sommes en avril 1920. Même après la mort tragique de son jeune mari Denis Giraud, Faustine Roy enseigne toujours à l'institution Marianne, qui héberge une quinzaine d'orphelines. Matthieu, son ami d'enfance qui part souvent sur les chantiers un peu partout en Europe, lui rend visite le plus souvent possible, car les jeunes gens ne peuvent plus résister à l'amour longtemps contrarié qui les unit désormais.
Or, la mort accidentelle de Raymonde, la fidèle et pétulante servante du Moulin du Loup, va plonger la famille dans le chagrin. Claire se voit obligée d'élever Janine, le bébé de trois mois que laisse la jeune femme, ainsi que Thérèse, sa fille de onze ans. Elle a également recueilli son demi-frère, Arthur, âgé de cinq ans et adopté Angéla, une des pensionnaires de l'école dirigée par Faustine.
Une rencontre va lui redonner la force de vivre. Un jour, Victor Nadaud, son ami préhistorien, l'emmène auprès d'une châtelaine ruinée, Edmée de Martignac, dont la fille de huit ans, Marie, est très malade. Claire découvrira alors un vieux château mystérieux et utilisera pour la première fois son don de guérisseuse.
Mais bientôt, Faustine et Matthieu sont obligés de se marier, la jeune femme étant enceinte depuis une rencontre passionnée survenue dans la grotte aux fées. Or, son deuil n'est pas achevé. C'est pourquoi Bertrand Giraud, son ancien beau-père - devenu maire du village et surtout principal bienfaiteur et gestionnaire de l'école où elle travaille -, lui en veut beaucoup. Il lui adresse alors de cruels reproches, allant jusqu'à la renvoyer.
Mais l'amour sera plus fort que l'adversité. Pour éviter le scandale, le jeune couple s'unit civilement en présence de leurs amis et des deux familles, les Giraud et les Roy. Faustine et Matthieu peuvent enfin s'installer dans l'ancienne maison de Basile Drujon. Une fille naîtra au printemps dans des circonstances périlleuses.
L'avenir semble donc lumineux pour les membres de la famille Roy. Claire se dévoue pour les siens et pour les malades de la vallée et Jean s'occupe de ses vignes. Pourtant, une violente tourmente sèmera la désolation quatre ans plus tard, alors que Jean s'absente avec la jolie Angéla pour un voyage au Québec qui changera l'ordre établi. Au même moment, les éléments naturels endommagent irrémédiablement le Moulin, remis en production depuis peu par Matthieu, bien décidé à devenir papetier tout comme le père de sa bien-aimée.
Dans le premier volet intitulé L'Orpheline du Bois des Loups, Marie était une jeune fille élevée par les soeurs à l'orphelinat d'Aubazine, jolie bourgade de Corrèze. Le destin avait voulu qu'elle soit recueillie en 1906, lorsqu'elle avait tout juste treize ans, par une femme à l'air revêche qui l'avait prise à son service. À partir de ce moment, le destin de Marie avait pris un chemin insoupçonné.
Dans ce second volet, la petite orpheline est devenue la demoiselle des Bories. La Seconde Guerre mondiale vient de prendre fin. Marie, institutrice à Aubazine, coule des jours paisibles aux côtés de son époux, le docteur Mesnier. Mais de nouvelles épreuves l'attendent: le regard bleu d'une mystérieuse fillette, orpheline elle aussi; la vengeance d'une femme sans scrupules; les hauts et les bas de ses enfants (la sage Lison, Mathilde si passionnée, Paul qui décide de se lancer dans l'élevage, Camille qui rêve d'un amour idéal et souffre en silence).
Jeune et beau gabarier, Hugo, élevé par un père aimant mais taciturne, a toujours cru que sa mère était morte en le mettant au monde. Mais la réalité est tout autre. Lorsqu'il découvre la vérité, le jeune homme voit sa vie prendre un chemin qu'il était loin d'avoir soupçonné. Il va de mauvaises surprises en amères déceptions, se sent trahi à la fois par la personne la plus importante de sa vie et les ombres malveillantes du destin. Et son coeur tourneboulé l'empêche de voir que l'amour et le bonheur sont si près de lui qu'il n'a qu'à tendre la main pour les cueillir.
Mais celle qui l'aime - et que lui ne voit pas - a la patience et la foi. Elle le sait: un jour, elle et lui, ces deux enfants du Pas du Loup, seront ensemble à jamais, comme les deux âmes soeurs qu'ils sont et ont toujours été.
Pays du Lac-Saint-Jean, fin mai 1928.
Pendant que de nouvelles crues dévastatrices frappent les propriétés des riverains installés en bordure de cette véritable mer intérieure, Emma Cloutier est retrouvée noyée près de la ferme ancestrale. Ce deuil cruel sèmera la discorde et le mensonge dans la famille Cloutier, surtout lorsque Jacinthe, la soeur ainée d'Emma, tentera de comprendre ce qui s'est réellement passé. Quand son ancien fiancé tente de renouer avec elle, la jeune infirmière découvre peu à peu les sombres secrets que préservait jalousement sa soeur, une institutrice à l'allure si sage, que tous croyaient bien connaître.
Le Scandale des eaux folles, premier tome de cette nouvelle série, encore une fois implantée dans cette magnifique région québécoise qu'est le Saguenay-Lac-Saint-Jean, démarre en trombe dès la première ligne. Inspiré de faits authentiques, il garde le lecteur hors d'haleine jusqu'à la toute fin, alors qu'au fracas des vagues du majestueux lac, quand souffle le terrible vent du nord-est, se mêlent désespoir, peur et non-dits. Du Marie-Bernadette Dupuy à son meilleur, l'auteure que des millions de lectrices et lecteurs à travers le monde apprécient hautement.
De retour d'un séjour en France, où elle a chanté dans différents théâtres lyriques, Hermine est confrontée à la disparition de sa demi-soeur Kiona. De son côté Toshan, toujours en Europe, rencontre par le plus grand des hasards une proche parente de la femme avec laquelle il a eu une aventure durant la guerre. Le Métis lui propose de s'établir au Québec, offre que la jeune femme accepte. Alors que Kiona revient enfin de sa fugue, la famille Chardin accueille avec joie celle de Charlotte, revenue d'Allemagne après un périple de trois ans. Or, une tragédie forcera son mari, Ludwig, à accompagner Toshan et son fils Mukki au bord de la rivière Péribonka, où ils devront remettre le camp du Seigneur des forêts en état pour le prochain hiver.
Alors que comme d'habitude, la saison froide s'annonce longue et rigoureuse, les trois hommes sont-ils au fait des nombreux chassés-croisés amoureux qui forgeront à jamais le destin de plusieurs membres de ce clan si particulier?
Mai 1881, Cité de Saint-Lizier, Ariège, France Six mois après la mort de l'assassin Blaise Seguin, Angélina a repris le cours de sa vie, ponctué des joies et des peines liées à son métier de sage-femme. Toujours à la recherche de l'amour qui semble la fu
Saint-Germain-de-Montbron, été 1849. Pour le plus grand bonheur des paroissiens de cette bucolique commune rurale située en Charente, un nouveau curé se présente enfin au presbytère. Or, le jeune Roland Charvaz n'a manifestement pas la vocation; il favorise de loin les conquêtes féminines au détriment de la salvation des âmes. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac et mère d'un petit garçon, n'a jamais connu la passion amoureuse, du moins, jusqu'au jour où le nouveau religieux s'installe tout près de chez elle.
Dès leur première rencontre, c'est le coup de foudre et les deux amants se lancent dans une aventure torride, à l'insu de tous. Leur secret honteux ne sera pas éventé jusqu'à ce que la nouvelle domestique du curé découvre leur liaison illicite.
Scandalisée, Annie Meunier menace de tout révéler au mari trompé et à l'évêché. Elle ne sait dans quel piège elle vient de mettre les pieds, car Roland et Mathilde sont prêts à tout pour sauver leur honneur... et leur relation. Lorsque la vieille femme décède dans des circonstances mystérieuses, une enquête est ouverte par les autorités. Sûrs de leur crime parfait, Roland et Mathilde se pensent à l'abri de tout soupçon, mais ils ne savent pas qu'Annie a déjà fait des révélations troublantes à son entourage...
Enquête et procès suivront à cause de cette femme, dont la curiosité et la langue trop bien pendue ont causé la perte.
Inspiré d'une histoire vraie, ce nouveau roman de Marie-Bernadette Dupuy allie des ambiances finement dessinées à une tension constante qui explose lors d'un procès fortement médiatisé à travers toute la France.
1878. Angélina, une jolie rousse aux yeux violets, n'a qu'une ambition depuis qu'elle est petite : devenir sage-femme comme sa mère, récemment décédée. Originaire de Saint-Lizier, une ancienne cité fortifiée sise au pied des Pyrénées, la jeune fille de cordonnier doit d'abord accoucher en secret de l'enfant qu'elle a conçu avec son premier amant. Prise au dépourvu par son départ précipité, Angélina doit se résigner à confier son fils Henri à une nourrice. Puis, avec l'aide d'une vieille dame, Gersande de Besnac, elle parvient à s'inscrire à l'hôtel-Dieu Saint-Jacques, de Toulouse, préalable indispensable à son rêve de devenir sage-femme.
Dans cet établissement réputé, Angélina rencontre un médecin obstétricien, Philippe Coste, qui veut absolument l'épouser. Encouragée par sa bienfaitrice, la jeune femme accepte. Mais rien n'est simple dans la vie.
Pendant ses études, deux jeunes filles de son entourage sont assassinées.
Rapidement, un mystérieux saltimbanque est accusé de ces crimes horribles.
Et l'intégration d'Angélina dans sa nouvelle famille n'est pas facile. La jeune accoucheuse se rend bien compte que la richesse et la vie mondaine ne l'intéressent pas, tant et si bien qu'elle décide de reprendre sa liberté et de s'installer dans sa ville natale, où elle offrira ses services de sage-femme.
Premier tome d'une nouvelle série, Angélina : Les Mains de la vie nous plonge comme toujours dans l'univers riche et fertile de Marie-Bernadette Dupuy, une auteure maintenant lue à travers le monde.
Pays du Lac-Saint-Jean, janvier 1929 Jacinthe Cloutier exerce toujours la profession d'infirmière à Saint-Prime, son village natal durement touché par des inondations dévastatrices quelques mois plus tôt. Après avoir sauvé un patient atteint de rage à la suite d'une attaque par un loup, elle découvre qu'il est le frère de la guérisseuse du village, la mystérieuse Mathilda. Une amitié sincère lie les deux femmes, mais lorsque cette dernière assiste Alberta, la mère de Jacinthe, lors de son accouchement, les choses tournent mal. S'enclenche alors une série de drames amoindris par la venue au monde du petit Caleb, qui a survécu à sa mère. Jacinthe n'a d'autre choix que d'abandonner son métier pour en prendre soin. Quatre ans plus tard, ballotés entre l'amour illicite que porte toujours Loric pour sa soeur jumelle, Sidonie, et le délire du simple d'esprit Pacôme, qui voit en Anathalie la réincarnation de sa mère Emma, morte tragiquement dans les folles eaux du lac Saint-Jean en 1928, les membres de la famille Cloutier peinent à trouver la sérénité. Réussiront-ils à enfin à saisir un jour ce bonheur tant attendu?
Second et dernier tome d'une série ayant pour cadre les vastes et magnifiques panoramas du Lac-Saint-Jean, ses plaines fertiles et ses forêts boréales denses et giboyeuses, Les Sortilèges du lac clôt admirablement une courte série riche en émotions, en revirements et surtout en passion. C'est évident, Marie-Bernadette Dupuy est encore et toujours au sommet de son art, au grand plaisir de ses centaines de milliers de lectrices et lecteurs à travers le monde.
Val-Jalbert, un soir de l'été 1946. Alors que la Deuxième Guerre mondiale est enfin terminée et que la Terre entière panse ses plaies, un événement désastreux vient déranger la quiétude de la famille Chardin, dans le petit village ouvrier abandonné depuis une quinze d'années. Hermine l'apprend alors qu'elle chante dans l'opéra La Bohème, au Capitole de Québec. Ses parents étant ruinés, la jeune femme décide de travailler davantage, ce qui la conduira à rencontrer un riche Suisse, Rudolph Metzner, séduisant veuf, mais surtout mélomane et passionné d'art lyrique qui idolâtre en secret le Rossignol de Val-Jalbert depuis ses débuts.
Après un merveilleux hiver en famille, dans leur maison au bord de la Péribonka, Hermine et Toshan se séparent à regret. La famille de la chanteuse se réfugie à Val-Jalbert, dans la maison de Charlotte appelée le Petit Paradis, pendant que la jeune femme enregistre un disque à Québec, sous l'égide de Metzner. Mais la veille de son retour au Lac-Saint-Jean, l'impresario l'enlève et l'emmène chez lui, où il la retient prisonnière d'une « cage dorée ». Hermine saura regagner sa liberté, grâce au chant, à son talent et de nouveau enceinte de Toshan, elle retrouvera les siens avec un immense bonheur.