Il était temps de consacrer un ouvrage aux concerts Fluxus. Soixante ans déjà, intégré dans l'histoire de l'art, leur état d'esprit toujours vivace - qui secoue notre inertie intellectuelle - devait être transmis aux nouvelles générations. À force d'en parler ils sont devenus un mythe. Cependant ils relèvent d'une réalité et d'une expression artistique très particulières. En les découvrant on comprend mieux la relation entre concert et concept qui correspond à une préparation et une ambiance spécifiques.
Les quartiers culturels et créatifs sont un concentré de dynamiques, de réseaux, de lieux et d'activités artistiques, culturelles et créatives dans les villes. Nés de façon spontanée, ces quartiers sont aujourd'hui un outil de transformation urbaine et de développement touristique des territoires mobilisé par les pouvoirs publics. Les enjeux sont multiples : création artistique, accès à la culture pour tous et cohésion sociale d'abord, ambiances urbaines, rayonnement et attractivité territoriale ensuite, gentrification, inégalités et fragmentation sociale enfin.
Au fil d'une analyse scientifique résolument synthétique et illustrée, l'auteur éclaire les réalités, les tensions et les ambivalences de ces quartiers grâce à une immersion dans les villes de Paris, Nantes, Shanghai, Montréal et bien d'autres à travers le monde.
Ce livre s'adresse aux chercheurs, enseignants, étudiants, acteurs culturels, professionnels de l'aménagement, décideurs publics et plus largement à toutes les personnes intéressées par les questions urbaines, l'avenir des villes et le rôle des activités artistiques et créatives dans le développement des territoires urbains.
Les Corps primitifs est un recueil de textes poétiques et psychologiques. L'auteur y décrit plusieurs pulsions premières de l'homme et la recherche de soi dans le déséquilibre de l'adolescence. L'écriture est simple mais le surréalisme est latent. Les personnages sont jeunes mais les thèmes sont pesants. Imaginez le Petit Prince de Saint-Exupéry s'exprimant comme Antonin Artaud. Certains textes sont brefs, d'autres sont plus longs, comme pour créer un déséquilibre de plus... Vingt cinq textes de l'auteur sont ici présentés.
Cet ouvrage s'est donné comme objectif simple d'aider tous ceux qui veulent passer l'option facultative d'éducation musicale du baccalauréat. Outil pédagogique tant pour les candidats que pour leurs professeurs, il présente de façon synthétique et précise les informations nécessaires pour préparer efficacement l'épreuve. Voici donc réunis dans un volume de format pratique des éléments de cours adaptés à l'épreuve et concernant les trois oeuvres au programme du baccalauréat 2010, à savoir : Mozart : Symphonie n°41, Jupiter. Sept chansons sur trois thématiques : Léo Ferré, le bourdon et le timbre. Copland : Fanfare for the Common Man. Le candidat y trouvera également des informations sur le déroulement à proprement parler de l'épreuve ainsi que des conseils pour l'exécution instrumentale.
La création artistique contemporaine nous a confronté à bien des originalités. S'aventurant dans des territoires aussi diversifiés qu'inattendus, elle a parfois suscité l'émerveillement, d'autres fois, l'incompréhension totale. Éprise d'un appétit insatiable de créativité, elle a voulu s'approprier jusqu'à nos territoires les plus intimes. Ainsi, qu'en est-il lorsque l'art s'empare de la vie ? Lorsque l'artiste se pose non plus comme créateur de formes ou de couleurs mais comme créateur de vie ? Quand l'art quitte l'espace de la représentation et de l'abstraction pour passer à l'acte d'une manipulation concrète du vivant ? Qu'est-ce qu'un tel art peut bien nous apprendre sur les représentations du vivant à l'ère des biotechnologies ?
"Chronique boulangère est articulé en quatre parties : ""Envie de fraises"", ""Coup de vieux"", ""La voix boulangère"" et ""La fille du boulanger"". Les deux premières et la quatrième sont de la fiction, la troisième est du documentaire. Ce film se présente comme une boîte de pâtisseries , un assortiment de gâteaux à la fois différents et fabriqués par la même main. Il prend part à un travail de recherche qui parle de la dimension humaine de chaque être, qu'il soit fictif ou réel. L'univers dans lequel s'inscrit cette chronique est celui de la pathologie ordinaire, de ces déséquilibres socialement acceptables qui abîment les rapports humains."
Le dessin est un champ fructueux et aujourd'hui inexploré. Dessiner l'Histoire, c'est se demander ce que cela implique de traduire le passé, qui par définition est évanoui, par le biais du dessin. Si quelque chose, au-delà du style graphique des auteurs rassemble les bandes dessinées «historiques» c'est bien qu'elles re-donnent à voir, qu'elles re-mettent en scène le passé par le biais de l'image et plus précisément du dessin. Là où une bande dessinée « historique » pourrait se définir c'est bien là où - qu'elle soit « sérieuse » ou humoristique - le dessinateur invoque tout un espace d'imagination, de considérations, de connaissances et d'influences qui viennent s'incarner au sein de sa production, de son tracé. Que ce soit Astérix, Fritz Haber ou les bandes dessinées de Séra, ces oeuvres transcrivent et traduisent, par le dessin, une certaine forme du passé historique. Dessiner l'Histoire interroge cette culture du passé au coeur de notre époque. Si le passé est une image, comment peut-on comprendre et répandre une nouvelle pensée de l'écriture visuelle de l'histoire ?
Fruit de trente-trois années de recherche, de description et d'analyse de plus de 19000 cadrans solaires situés en France, cet ouvrage propose un voyage à l'intérieur de l'Art de la devise.Près de 2 159 devises ont été recensées, traduites, étudiées et classées en fonction de leur sens. Chacune est ici présentée avec sa localisation, sa traduction en langue française et les particularités du cadran qui s'en trouve orné. Les origines des devises ont été recherchées et des informations expliquant leurs significations sont exposées afin que le lecteur comprenne toute leur subtilité ainsi que la multiplicité de leur contenu.En fin de chaque tome, un index de mots-clefs permet au lecteur de retrouver les devises comportant un même mot et un index des communes facilite les recherches
La présente publication s'attache à saisir la diversité de la syncope dans les arts contemporains. Elle assemble des écrits, en langue française et anglaise, de théoriciens et d'artistes venant rythmer et élargir la réflexion lancée lors de la journée d'études, La Syncope, expériences du ravissement qui s'est tenue à l'Université d'Amiens le 17 mars 2016. Cette dernière était associée à une exposition éponyme au fracpicardie composée également d'oeuvres de la fondation Francès de Senlis.
Outre l'équivalence de son et de sens en français et en anglais, la syncope, du grec sún « avec » et de koptô « je coupe », contient une tension antithétique qui a retenu notre attention. Ses trois expressions, physiologique, linguistique et rythmique se superposent et se mêlent parfois au sein d'une même oeuvre. Nous avons pensé l'articulation de la publication comme une confrontation entre expériences et allégories de la syncope.
Déplacée en dehors du simple acte de sa représentation vers d'autres enjeux esthétiques et politiques, la syncope devient méthode qui interroge le hors-soi, hors-lieu, hors-temps. Echappées et volte-face qu'il est possible d'interpréter en termes de dé-production et d'utopie, de basculement vers une syncopolitique.
La fabrique patrimoniale urbaine est aujourd'hui de plus en plus conçue et pratiquée comme une co-construction qui réunit des acteurs porteurs de savoirs différents mais complémentaires. Les processus de sélection, conservation et valorisation d'objets désignés comme patrimoines intègrent des formes d'expertises variées et participatives, qu'elles soient initiées par des professionnels, des chercheurs, des institutions ou par d'autres acteurs, issus des sociétés urbaines (habitants, associations, minorités...) : les processus de patrimonialisation intègrent désormais du paradigme participatif dans l'action publique. C'est particulièrement remarquable lorsqu'il s'agit de porter attention aux démarches de patrimonialisation de catégories « invisibles », « sans voix » ou « peu légitimes » dans la ville.
Les articles de chercheurs et les témoignages d'acteurs ici réunis enquêtent sur ce qui fait patrimoine pour certains groupes sociaux minoritaires ou marginalisés dans la ville ou pour les habitants d'espaces peu reconnus pour leur qualité patrimoniale (banlieues, friches, prisons, bidonvilles, bassin minier, quartiers d'habitat populaire...). Ces démarches qui tendent à construire du « commun » par le patrimoine reposent souvent sur la mise en place de dispositifs particuliers, de collaborations originales et de médiations innovantes ; elles permettent de réfléchir aux enjeux territoriaux, sociaux et politiques des processus de patrimonialisation urbains. Ces formes de coconstruction s'apparentent-elle à un dépassement de la conflictualité patrimoniale ? Leur étude conduit à se demander si la patrimonialisation peut être un moyen de valoriser des territoires en marge, de créer du lien social, d'intégrer des minorités socialement ou spatialement exclues, de bousculer des hiérarchies établies, voire de (ré)inventer du commun au-delà des fractures et des inégalités.
Ce volume d'articles permet de voir comment l'oeuvre d'Albert Cohen, pleine de références, souvent polémiques, à des artistes de toutes disciplines, fait la satire de leur usage social, quelle représentation particulière elle donne de certains arts tels que le cinéma ou la sculpture, et, au-delà, comment son auteur situe sa propre pratique artistique et sa créativité dans le large domaine des arts. Il s'agit en outre d'analyser les relations que ses textes entretiennent avec d'autres formes artistiques, notamment par l'adaptation cinématographique. Enfin, le rapport de l'oeuvre cohénienne à la création trouve également à se décliner par le biais d'ateliers d'écriture créative directement nourris d'elle.
Consacré aux formes intermédiales de la bande dessinée, cet ouvrage issu d'un colloque du CERIC (Cercle d'étude et de recherche en Information-Communication, LERASS-CERIC) qui s'est tenu en novembre 2016 à l'Université Paul-Valéry de Montpellier 3, rassemble des contributions sur l'approche des dimensions polymorphes et multimédia de cet art entendue comme une part structurante et dynamique de notre culture visuelle. En ouvrant la Bande dessinée in extenso, ces études complètent une voie de recherche sur la création et les productions esthétiques établissant des rapports entre arts et visual studies dans une perspective qui intéresse notamment les Sciences de l'information et de la communication mais aussi la sociologie, l'histoire, la philosophie et l'histoire des arts. Les contributions sont organisées selon cinq parties correspondant respectivement : 1) à la bande dessinée en tant qu'objet de recherche, en particulier à l'Université Paul Valéry, où elle fit partie, dès 1979, des préoccupations scientifiques des Lettres et Sciences Humaines et Sociales ; 2) aux temps, récits et imaginaires dans la construction d'une culture visuelle du passé, du présent et du futur ; 3) aux auteurs et oeuvres au regard du concept d'intermédialité ; 4) aux rôle des médias et aux frontières de genre interrogeant l'intermédiation ; 5) aux nouvelles écritures de la bande dessinée participant à une diffusion renouvelée des savoirs.
Le périurbain a longtemps eu mauvaise presse. Il lui a été reproché tout à la fois de contrecarrer les objectifs de sobriété énergétique, d'artificialiser les sols et de favoriser la sécession sociale des classes moyennes. Par-delà ces critiques longtemps reprises par les décideurs politiques, de nombreuses recherches, portant sur des terrains variés ont montré que s'y inventaient de multiples solutions portant sur les mobilités, les modes d'habiter, les pratiques agricoles ou les formes de sociabilité. Le contexte est en train de changer. La crise climatique qui s'inscrit dans le temps long conduit à repenser les modèles de ville compacte, la pandémie heurte brutalement les habitudes et les pratiques et contribue à accélérer le processus. Cet ouvrage se propose de mettre en lumière certaines des transformations souterraines en maturation. Différentes générations de chercheuses et chercheurs travaillant sur les espaces périurbains y ont participé : des pionniers et pionnières des études périurbaines aux jeunes doctorantes et doctorants. Tous témoignent que les espaces périurbains sont des territoires d'innovation où il devient concevable de répondre à certains des défis auxquels sont confrontées nos sociétés.
Lorsque les frontières des arts de la marionnette s'élargissent, des nouveaux espaces sont ouverts pour activer l'inanimé. L'hybridisme et l'indomptable désir de liberté que nous reconnaissons dans la marionnette contemporaine sont forcément accompagnés d'une plongé dans ses sources les plus anciennes : plus la marionnette avance vers le futur, plutôt elle ressemble à ses ancêtres. Par son pouvoir d'animisme, les marionnettes défient les limites de l'imaginaire et les possibilités de représentation des matières en transformation. Cette étude, propose de parcourir un itinéraire de spectacles et de compagnies de théâtre de marionnettes où l'idée d'animisme surgit pour explorer les possibilités expressives des matières, pour nous raconter des histoires et réactiver des paysages furent-elles réelles ou issues de nos rêves.
Ce premier volume des publications de l'Institut Théodore Gouvy, fruit du colloque tenu en 2019, rassemble des contributions cherchant à éclairer les multiples facettes de Théodore Gouvy dont la vie et la carrière furent partagées entre la France et l'Allemagne.
Les recherches récentes, qui s'appuient sur la sociologie, la génétique et l'analyse musicales, permettent d'entrer dans le détail de l'utilisation singulière des formes musicales par Gouvy, des particularités de son style harmonique, de ses réadaptations de mouvements antérieurs et de sa réécriture des poètes de la Pléiade, dont la mise en musique constitue un important épisode de leur redécouverte au xixe siècle. L'exploration des fonds d'archives et de la correspondance donne plus de relief à la réalité quotidienne d'un compositeur aux prises avec ses éditeurs, ses critiques et ses collègues et aussi à une reconnaissance progressive (élection à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin, intégration dans les dictionnaires de musique).
Le Noir, couleur dangereuse ou transgressive ? Question posée par Michel Pastoureau et étudiée selon deux approches, l´une communicationnelle, l´autre basée sur l´étude des civilisations.
Inscrit dans la problématique du groupe de recherche « Communication et Solidarité », ce projet collectif ambitionne de comprendre comment le lien social se construit dans les sociétés pluriculturelles contemporaines à partir du noir, couleur du sensible. Il se propose aussi d´étudier de quelle manière le lien social peut être appréhendé selon un mode sociétal comparatif à une époque que l´on quali
Ce premier ouvrage de la collection « Topos » revient sur un débat fondamental et donne des réponses sur les relations entre spectateur et oeuvre artistique. La réception y est comprise comme un processus inscrit dans un mouvement dynamique temporel. Grâce à une approche innovante, la temporalité de la réception permet au lecteur de rentrer dans les relations établies entre une oeuvre artistique et son public. Ainsi, tous les lieux communs exprimés ces dernières années sur la culture artistique y sont pourchassés. L´auteur recentre donc le débat dans l´action transformatrice qui se réalise dans la rencontre entre l´oeuvre artistique et le public.
La journée d´étude « Façons d´Endormis. Le Sommeil entre inspiration et création » s´est penchée sur la représentation des dormeurs dans l´art. Le Sommeil, naturel mais pour autant mystérieux, échappe à la pensée consciente et laisse le corps aller et l´esprit divaguer selon une des étymologies du terme rêver. Les façons d´endormis saisies par les peintres et les sculpteurs révèlent dès l´Antiquité une gestuelle du corps signifiante. Si le corps peint à la Renaissance traduit selon Léonard de Vinci « i moti dell´animo », les mouvements de l´âme, tombé dans le sommeil, pétri d´immobilité, il n´en est pas moins éloquent. En effet, selon la conception néoplatonicienne du sommeil, le dormeur voit son âme se libérer du corps et de la raison. Marsile Ficin désigne le sommeil comme l´un des sept états de vacatio, propice à recevoir les connaissances ou encore, comme Platon l´écrit déjà dans le Timée (71 E, 187), l´inspiration divine. L´art dévoile des corps sous l´emprise d´Hypnos, qu´il est possible d´interpréter, dans le contexte humaniste, comme des expressions métaphoriques de l´inspiration et de la création artistique. Cette intention persiste-telle dans l´art moderne ? Quel sens revêt le Sommeil au XVIIème, XVIIIème ou encore au XIXème siècle ? Sa représentation agit-t-elle toujours comme une révélation de l´invention créatrice du peintre ?
Les aires protégées urbaines posent le problème du rapport entre la ville et ce que nous avons pris l'habitude de désigner sous le terme de Nature. La « civilisation », longtemps menacée de destruction par les forces dites naturelles, a fixé ses limites au contact de la « sauvagerie ». L'urbanisation a fini par inverser les enjeux et faire de la Nature la première victime d'une croissance urbaine devenue « sauvage ». Dans un ultime et significatif retournement sémantique, la jungle elle-même est devenue urbaine, prédatrice incontrôlée de la biodiversité de la planète. Pour éviter sa destruction totale, la ville a réduit la Nature environnante à la seule métonymie du parc protégé. L'englobé est devenu englobant. Ce paradoxe mortifère repose largement sur les fondements philosophiques et religieux de l'opposition entre les domaines du Naturel et du Culturel.A partir de ce constat, le Réseau d'aires protégées urbaines (www.upa-network.org), réseau international, indépendant et sans but lucratif, réunit gestionnaires d'aires protégées, autorités locales, représentants de la société et chercheurs, pour échanger sur l'interaction entre les milieux naturels et urbains.
Ouvrage qui s'inscrit dans le prolongement des deux premiers volumes de l'ouvrage collectif sur la couleur noire, Le Noir couleur dangereuse ou transgressive ? regroupe une quarantaine d'interviews portant sur la perception de la couleur noire vécue par des acteurs issus de milieux très différents, artistiques (théâtre, photographie, peinture, sculpture, musique, danse et bien d'autres encore), littéraires ou universitaires, certains contributeurs aux ouvrages précédents, d'autres non. L'analyse de ces entretiens tente de mettre en lumière la façon dont chacun vit la différence entre ce qui se conçoit collectivement et la réalité pratique d'un quotidien qui en est parfois éloigné. Tous ces témoignages s'inscrivent dans la problématique d'un « vivre ensemble », au carrefour de l'artistique, du civilisationnel et du communicationnel.
Les spécialistes professionnels et universitaires du cinéma français et anglo-saxon réunis autour de cet ouvrage ont travaillé ensemble à partir de l´interrogation que constitue leur fascination pour le théâtre. Dans le contexte actuel d´homogénéisation des formats à des fins de rentabilité, il leur a semblé opportun de voir comment théâtre et cinéma ont pu devenir des révélateurs l´un de l´autre, contribuant à fixer l´identité qu´on leur prête aujourd´hui. Un regard transculturel vient enrichir cette réflexion intermédiale puisque, pour proches qu´elles soient, la francophonie et l´anglophonie sont elles aussi traditionnellement pensées en termes de rivalité. Comment alors la transversalité culturelle vient-elle travailler la transversalité médiatique au-delà du redoublement ou de la contradiction ? Des photogrammes, ainsi que le témoignage des réalisateurs présents lors du XXIIIe festival Théâtre au cinéma du Magic Cinéma de Bobigny illustrent ces propos et stimulent la réflexion.
Panique ? Désordre ? Piraterie ? Le numérique bouleverse l´ordre d´un monde qui semble se dérober. Les réponses sont certainement complexes. A l´évidence, elles ne se limitent pas à la réinvention de modèles économiques ; elles sont aussi sociales, politiques, culturelles. La culture numérique bouscule l´organisation des acteurs industriels, mais aussi les pratiques des publics, les représentations du législateur, et l´esthétique des artistes . Les innovations venues du numérique ont ébranlé les certitudes que le développement industriel des lières culturelles,
En l'espace d'une décennie, le statut des séries télévisées américaines a radicalement changé en France. D'abord considérées comme des sous-produits issus d'un médium mésestimé, la télévision américaine, elles sont devenues des programmes fédérateurs et démocratiques, réunissant aussi bien les classes populaires que les élites intellectuelles. Il faut dire que les séries américaines ont connu un véritable essor qualitatif dont on trouve déjà les prémices dans les années 1980. Intelligentes et audacieuses, elles atteignent aujourd'hui un tel niveau d'excellence que l'on peut considérer les années 2000 comme le nouvel âge d'or des séries américaines.
Entrer dans l'univers poetique de Zoé Lavy, c'est comme être emporté par les frasques de la passion, le tourment des sentiments, et leur douce souffrance. Vous êtes au coeur de l'âme du Sujet qui se cherche, s'interroge, ou bien doute. A d'autres moments, l'auteur vit une réelle catharsis, utilisant les mots pour se libérer des traumatismes de son histoire. Le lecteur peut ainsi suivre le cheminement agité de l'auteur jusqu'à sa guérison. Ce livre est une véritable invitation à voyager au coeur du psychisme, celui de l'auteur comme celui du lecteur....