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Entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle, Florence et Rome voient fleurir une multitude de peintures majeures représentant le Christ mort. De Botticelli à Vasari, en passant par les chefs-d'oeuvre de Raphaël et Pontormo, ces magnifiques scènes de Lamentation demeurent largement incomprises. Où les voyait-on ? Qui furent leurs promoteurs ? Plus généralement, comment la recrudescence de ces thèmes en Italie centrale peut-elle se révéler utile pour éclairer un tournant capital dans la création et dans l'histoire des mentalités européennes à la Renaissance ? Telles sont les questions débattues dans ce volume. En transgressant le cadre des études iconographiques stricto sensu à la faveur d'une approche interdisciplinaire, il s'agit d'analyser les déclinaisons visuelles d'un sujet universel tel que la mort du Christ comme un véritable phénomène historique. Dès lors, rien d'étonnant à ce que l'étude des formes et des styles croise sans cesse des interrogations fondamentales sur les conditions d'exposition et de visibilité, ainsi que sur l'histoire de la piété et des institutions italiennes à la veille de la séparation radicale entre les catholiques et les protestants. Entre anthropologie du sacré, réseaux de mécénat inédits et affaires diplomatiques de haute volée, l'ouvrage livre ainsi une réflexion stimulante sur la spiritualité, la culture et les transformations politiques propres à un territoire et à une période qui comptent parmi les plus fertiles - mais aussi parmi les plus tourmentés - de l'histoire et de l'art de l'Europe moderne.
Au fil des années, le Livre du thé, publié en anglais en 1906 par l'érudit japonais Okakura Kakuzo¯ (1862-1913), est devenu l'un des emblèmes les plus reconnus de la rencontre entre l'Orient et l'Occident. Traduit et commenté à plusieurs reprises, on le retrouve jusque dans la publicité de marques de thé.
En dépit de son titre, le Livre ne doit pas être considéré comme un manuel consacré au thé. Il s'agit plutôt d'un essai ou, mieux encore, d'un hymne à la culture, à l'esthétique, à l'esprit du thé en tant que symbole, image paradigmatique de l'âme asiatique. Son auteur, chercheur passionné, a voué son existence au renouvellement et à la diffusion des caractères idéaux de l'Orient, dans un temps où le Japon semblait vouloir les renier au profit des valeurs occidentales.
Cette nouvelle édition contient un riche appareil de notes destiné à éclaircir les contenus non explicités par l'auteur et que les différentes éditions internationales n'ont que partiellement affrontés, ainsi qu'une notice retraçant la vie d'Okakura parallèlement à sa mission interculturelle, sous le signe du développement de la spiritualité universelle au travers de l'esthétique et de la pratique du thé comme mode de vie.
Okakura vit une époque de grands idéaux et de transformations individuelles et sociales radicales, où l'hébétement devant la puissance de l'Occident coexiste avec le désir d'imitation. Sa propre vie est un chef-d'oeuvre de dévouement aux valeurs de la tradition asiatique et japonaise, et d'habilité à les répandre au sein de la civilisation qui les menace en premier lieu.
Avec le recul, la formation d'Okakura apparaît comme un parcours conçu pas à pas dans un but précis, qui sera celui de toute sa vie. Ainsi le Livre du thé tient lieu de fil rouge reliant une existence exemplaire à son destin intérieur, et constitue pour chacun d'entre nous un exemple archétypique actuel et pérenne.
La reproduction à l'identique de l'album Meuricoffre, acquis par le Louvre en 2018, est une belle occasion de feuilleter l'un des deux seuls carnets de portraits attribués à ce jour à Antoine Jean Gros (l'autre étant en collection particulière).
Précieux témoignage de l'activité de Gros comme portraitiste en Italie (1793-1800), il illustre la relation privilégiée que le peintre entretint à Gênes avec la famille du banquier franco-suisse Jean-Georges Meuricoffre (1750-1807) et de son épouse, la célèbre chanteuse d'opéra Celeste Coltellini (1760-1828). Cette dernière, à qui l'album appartenait, est sans doute l'auteur de plusieurs dessins du carnet, exécutés sous l'influence du maître. La belle galerie de portraits, dressés dans l'intimité de cette famille, restitue les physionomies de représentants de la haute société franco-suisse alors en rapport les Meuricoffre et, par leur biais, avec Gros.
L'étude qui accompagne la publication du carnet révèle l'identité, jusqu'alors inconnue, de ces personnages. Une description matérielle de l'album, support scientifique indispensable à sa compréhension, complète le propos. LA COLLECTION DU MUSÉE DU LOUVRE :
De Jacopo Bellini à Eugène Delacroix, six cents carnets d'artistes et albums de collectionneurs, conservés au musée du Louvre, permettent de mieux comprendre le processus créatif des maîtres qui les ont exécutés et d'apprécier le goût des amateurs qui se sont attachés à les constituer. Ces oeuvres précieuses et fragiles demeurent pour la plupart méconnues. Certaines d'entre elles, reproduites pour la première fois dans leurs dimensions d'origine, accompagnées d'une étude inédite, invitent désormais le public le plus large possible au plaisir de la découverte.
Devenu indispensable au comptoir, cet ouvrage de poche vous accompagnera au quotidien et vous aidera à conseiller vos patients en un seul coup d'oeil.
Classées par ordre alphabétique, les pathologies sont présentées sous forme de fiches conseils, avec systématiquement :
- l'essentiel à savoir sur la pathologie ;
- les questions à poser ;
- les traitements à proposer ;
- les conseils à donner.
Destiné à l'ensemble de l'équipe officinale, ce recueil synthétique et pratique vous permettra de fournir à vos patients des informations précises sur les principaux thèmes abordés au comptoir.
Le peintre admirable du Sommeil d'Endymion, de la Mort d'Atala et du Portrait de Chateaubriand fut aussi poète. Formé aux hu- manités classiques dans sa jeunesse, il est l'auteur de libres traductions de poètes antiques grecs (Alcée, Sappho...) et latins (Catulle, Claudien, Martial). En 1808 il entreprit l'imitation et illustration des Odes d'Anacréon, dont l'édition fut posthume. Le musée du Louvre conserve le précieux manuscrit du premier état de ce travail intense et foisonnant, dans lequel s'entremêlent la recherche poétique et l'invention des images - compositions ou vignettes - en regard du texte.Seul un fac-similé pouvait restituer ce tout organique dans son intégrité.
L'étude qui l'accompagne retrace l'histoire du manuscrit, les différentes étapes du projet d'édition et des versions posthumes, et analyse les sources esthétiques de l'artiste. L'écriture de Giro- det est parfois difficile à déchiffrer mais la transcription intégrale jointe à l'étude permet au lecteur d'en apprécier toutes les subtilités et de retrouver le charme de la poésie anacréontique.
Ce précieux livret d'inspiration japonaise recèle la quintessence de l'art d'être chat : un traité d'éthologie et de pensée féline déployé en 24 planches exceptionnelles.
Intellectuel raffiné et conseiller éditorial chez Officina Libraria, le chat Padamu a accepté de dévoiler l'ordinaire de l'une de ses journées, exemplaire...
Il s'est laissé portraituré sur le vif, heure par heure, et saisir par le crayon mordant de Jack Tow. Un portrait tout en majesté et élégance, dans les poses les plus (ou les moins...) plastiques.
Chaque moment, croqué par un dessin, est rehaussé par un aphorisme de Padamu traduit du miaou par Paola Gallerani qui, forte de sa compétence en matière d'idiome félin et de sa connaissance intime de son « collègue », a restitué toute sa sagesse et sa sagacité.
Le temps qui se déroule ici fait figure de véritable philosophie féline. L'art d'être chat, comme un art d'être...
Quelques exemples :
- « J'ignorais qu'il m'était interdit de grimper sur la bibliothèque mais maintenant que je suis informé je vais pouvoir... l'ignorer ».
- « L'empreinte de mes pattes sur ton dessin...
Il faut savoir apprécier mon art ».
Dès la fin du xixe siècle, lorsque Steinlen crée la célèbre affiche de la Tournée du Chat noir, les chats de Paris seront à l'honneur chez les peintres, les écrivains et les artistes en général. Parmi ceux-ci, Lila De Nobili (1916-2002), peintre, scénographe et costumière, occupe une place importante. En 1945 elle s'installe à Paris, sur la Rive gauche, qu'elle ne quittera plus. Elle peint et dessine des décors pour de nombreux théâtres, notamment la Scala de Milan, l'Opéra de Paris et le Covent Garden. À la demande des directeurs et des metteurs en scène les plus réputés, elle crée des costumes de scènes pour des célébrités telles que Maria Callas, Édith Piaf, Audrey Hepburn et Ingrid Bergman.
Après mai 68 elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture, collaborant à différentes décorations murales avec l'architecte Renzo Mongiardino, et elle adopte son premier chat, qui partagera son appartement rue de Verneuil. La famille féline s'agrandit rapidement et Lila ne se lasse pas de la croquer, réalisant esquisses, dessins, ébauches et aquarelles.
Dans les dernières années de sa vie, Lila fait cadeau à une amie, elle aussi amoureuse des chats, de la plupart de ces oeuvres tout en profondeur et en délicatesse ;
Aujourd'hui cette extraordinaire collection est devenue un livre.
Cet ouvrage nous entraîne dans l'histoire du palais Médicis Riccardi, l'un des édifices les plus importants de la ville de Florence, et de ses richesses artistiques. Au fil des pages nous prendrons connaissance des événements qui ont conduit à la naissance du bâtiment - par la volonté de Cosme de Médicis et sur un projet de l'architecte Michelozzo - et de son évolution dans le temps, de l'âge d'or de la Renaissance au passage à la famille Riccardi au XVIIe siècle, jusqu'à son achat par l'administration provinciale florentine et à sa destination actuelle.
Le texte propose ainsi un voyage fascinant à la rencontre des lieux, des personnages et des époques, nous offrant des clefs pour comprendre l'histoire d'un palais qui touche à la légende et pour apprécier les célèbres chefs-d'oeuvre qu'il abrite, tels la somptueuse chapelle des Mages, ornée de fresques dues au pinceau magistral de Benozzo Gozzoli (milieu du XVe siècle), et la galerie des Glaces voulue par les marquis Riccardi, dont la voûte a été décorée par le peintre napolitain Luca Giordano (fin du XVIIe siècle).
Le livre, enrichi de nombreuses illustrations, accompagne le lecteur pas à pas dans sa découverte des merveilles du palais, des façades extérieures à l'harmonieuse cour intérieure, en passant par le jardin et le parcours archéologique en sous-sol, pour ensuite gravir l'escalier monumental qui mène à l'étage, où se trouvent la chapelle des Mages et la galerie des Glaces, mais aussi le salon de Charles VIII et plusieurs autres pièces dont la magnifique salle des Bas-reliefs.
Giotto (vers 1267 - 1337) fut le principal artisan du renouveau de la peinture occidentale depuis l'Antiquité. Cette manifestation n'a pas l'ambition d'apparaître comme une rétrospective du grand maître florentin - de toute façon irréalisable compte tenu du caractère inamovible de plusieurs de ses oeuvres maîtresses, fresques, croix peintes ou grands retables...
Mais entend, à partir d'un choix de pièces significatives, mettre en évidence son apport intellectuel et plastique, aborder également des questions telles que l'organisation de son atelier, la fonction matérielle et liturgique de ses panneaux peints, le rayonnement de son art...
Tout à fait représentatifs des différentes phases de sa production et de la variété de celle-ci, trois tableaux du Louvre constituent le point de départ de cette manifestation : le grand Saint François d'Assise recevant les stigmates en provenance de l'église San Francesco de Pise, une création signée de ses débuts, la monumentale croix peinte, souvent négligée par les spécialistes de l'artiste en raison de son mauvais état de présentation, mais aujourd'hui soumise à une restauration fondamentale, la remarquable Crucifixion acquise par le musée en 1999, qui permet d'envisager l'activité du peintre et celle de ses disciples à Naples autour de 1330, son influence sur le plan formel et iconographique par-delà les Alpes, favorisée par les liens étroits entretenus par les Anjou de Naples avec leurs cousins français.
D'autres oeuvres prestigieuses en provenance de collections françaises et étrangères - dessins, manuscrits, tableaux - viendront compléter la présentation de cet immense artiste dont le génie fut aussitôt salué par ses contemporains, Dante le premier.
Après le succès de L'Art d'être chat. 24 très riches heures de ma vie, ce nouveau livret précieux - d'inspiration Art déco cette fois - aborde sans tabou la volonté libre et l'indépendance féline : un traité d'éthologie et de liberté déployé en 24 magnifiques planches.
Robe écaille-de-tortue, regard de reptile, aussi impertinente qu'agaçante, la chatte Birba est une collaboratrice free lance d'Officina Libraria, dans ce sens que c'est toujours elle qui décide comment, quand et pourquoi - en général parce qu'elle a faim - entrer ou sortir du bureau. Son esprit insoumis se sent plutôt entravé derrière les murs étriqués de l'accueillante maison qu'elle partage avec Padamu :
Mais elle s'est laissée portraiturer sur le vif par Jack Tow qui, durant l'une de ses journées exemplaires, a suivi l'entreprenante exploratrice dans ses incursions nocturnes et l'a débusquée de jour dans chacune de ses cachettes, captant, heure par heure, de son crayon mordant la singularité de ses expressions les plus pénétrantes.
Chaque situation, croquée dans les couleurs de feu de cette personnalité incandescente, est commentée par Birba elle-même. Ses considérations ont été traduites du miaou en italien par Paola Gallerani qui, grâce à une connaissance approfondie de l'intéressée et de son idiome bien structuré, nous en livre un condensé d'irrévérence et d'effronterie. Dans ce livre d'heures aux accents de pamphlet libre-penseur, résonne un écho (mais « félinement » détourné) à la voix du grand Martin Luther King : « Ma liberté commence là où s'achève la vôtre »
Dans l'antiquité classique romaine les premiers «?recueils?» de modèles à imiter étaient grecs et l'un des moyens les plus sûrs et les moins onéreux pour le rejoindre parfaitement devaient s'offrir aux artistes sous la forme de statues de plâtre moulées, modestes relais des valeurs éthiques tant convoitées.
A l'époque moderne, ces mêmes valeurs recherchées, qu'elles soient morales ou politiques, renouvellent ces gestes d'appropriation de l'Antique par la constitution d'une repertoire semblable présenté dans la salle des Antiques du Roi au Louvre.
A partir du 7 novembre 2019, l'Académie de France à Rome - Villa Médicis -, pensée autour de cette idée, et le musée du Louvre, parents donc par nature, conjugueront leurs oeuvres pour presenter une exposition autour de l'appropriation de l'Antiquité en France, puis en Europe.
Adossées à leurs collections respectives, et aux résultats de vastes campagnes de restaurations conduits depuis plus d'une décennie, les deux institutions sont en effect aujourd'hui en mesure de restaurer la mémoire de ces oeuvres et d'écrire de belles pages de la transmission des modèles et de la creation française du XVIIe au XXe siècle, richement illustrés dans le present ouvrage.
Communiquer, encore et toujours ! Ce concept est au coeur de toutes les pratiques professionnelles... Mais comment être efficace, à chaque instant, au comptoir de l'officine ? Le pharmacien se doit de trouver les mots les plus justes pour susciter la parole d'un patient, l'écouter et le comprendre. Ceci est indispensable pour lui apporter la meilleure réponse possible mais également découvrir ce qui se cache derrière un silence, un mot, une hésitation...
Grâce à cet ouvrage, vous comprendrez les règles de fonctionnement de la communication et trouverez des outils et techniques qui vous permettront d'avoir une argumentation efficace au sein même de l'équipe officinale et quelles que soient les circonstances : lors de la dispensation, en situation de vente, face à un patient autoritaire, angoissé, agressif... Nous espérons vivement que ce livre, largement illustré d'exemples en contexte, alliant théorie et pratique au travers de nombreuses situations décryptées, vous aidera à parfaire votre communication à l'officine !
Les feux d'artifices, sous l'Ancien Régime, participent de l'univers des fêtes : célébrations de naissances et de mariages royaux, de couronnements, de traités de paix ou de visites diplomatiques. Forme d'art par essence éphémère, dont l'achèvement va de pair avec la destruction, ils nous sont connus grâce à l'abondante documentation conservée liée aux fêtes : gravures et dessins, manuscrits et livres illustrés : à ceci près que s'agissant des feux d'artifices les dessins se font fort rares !
En 1770, 1771 et 1773, en France et plus précisément à Versailles, trois mariages -celui du Dauphin, futur roi Louis XVI, et de ses frères, le comte de Provence et le comte d'Artois- allaient marquer un moment d'apogée de cette forme artistique si particulière.
Du feu tiré à l'occasion du mariage du comte de Provence en 1771, le musée du Louvre conserve un exceptionnel témoignage : un album de dessins exécutés sous la conduite des artificiers en charge du feu, Morel, Torré et Seguin. Pour la première fois, le spectacle pyrotechnique se trouve décliné en chacun de ses tableaux, représentés dans l'intégralité dans leurs effets et figures, parmi lesquels deux « feux » à la nouveauté radicale : un grand palais réalisé uniquement en « feu bleu » et un portrait du roi jugé très ressemblant quoique dessiné là aussi rien qu'en lumières ! Ici les artificiers rivalisent et surpassent les peintres. Usant de feux fixes et mobiles par le biais de tout un dispositif de mèches, leurs pièces de feu et d'illumination font désormais tout le spectacle et rendent inutile la commande des traditionnels décors fixes aux peintres et architectes de l'Administration des Menus Plaisirs.
Aujourd'hui , c'est l'ensemble du carnet qui est pour la première fois reproduit à l'échelle réelle et étudié de façon exhaustive de manière à glisser entre les mains du lecteur et de l'amateur un peu de l'éclat de ces fêtes dont les feux participaient des dépenses parmi les plus élevées de l'Ancien Régime : des feux que l'on sait avoir été particulièrement goûtés de Louis XV après le décès duquel on ne connut plus pareilles féeries nocturnes.
Le catalogue illustre la genèse de la Renaissance à Florence, essentiellement à travers des chefs-d'oeuvre de la sculpture : c'est la forme d'art qui, la première, en a été l'interprète.
Après la redécouverte de l'Antiquité, entre le XIIIe et le XIVe siècle, - avec Nicola Pisano, Arnolfo di Cambio et leurs épigones - et après l'assimilation de la richesse expressive du Gothique, au début du xve siècle, les reliefs du Sacrifice d'Isaac de Lorenzo Ghiberti et Filippo Brunelleschi, vainqueurs du concours pour la seconde porte du Baptistère, et la maquette de la Coupole de Santa Maria del Fiore, marquent le début de la Renaissance et ouvrent le parcours de l'exposition à proprement parler.
En cette période, les succès politiques de la République florentine, sa puissance économique et la paix sociale, favorisent la diffusion, dans les écrits des grands humanistes du mythe de Florence, héritière de la République romaine et modèle pour les autres États italiens. La sculpture publique monumentale de Donatello, Ghiberti, Nanni di Banco, pour la Cathédrale et pour Orsanmichele, révèle la «révolution» culturelle qui s'est produite et qui, également, influence considérablement la peinture et les arts décoratifs. D'autres thèmes de l'Antiquité classique (du monument équestre au tombeau humaniste, au thème ludique des «spiritelli», au buste-portrait) sont adoptés et transformés dans un nouveau langage sculptural.
En dix sections thématiques, les essais, les notices, les nombreuses illustrations et la bibliographie détaillée font de ce catalogue un ouvrage essentiel d'étude et d'approfondissement d'une période essentielle marqauant les débuts de l'art moderne.