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BRICE MATTHIEUSSENT
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Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
"Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi." François Busnel, L'Express Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent -
Un énorme chien à tête d'ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d'Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n'a qu'une envie : tout plaquer et s'envoler loin de sa famille qui le rend fou. Malgré l'affection d'Henry pour la bête, sa femme Harriet et ses quatre enfants restent méfiants à l'égard de ce canidé indomptable. Dans la coquette banlieue californienne de Point Dume, au bord du Pacifique, ce monstre attachant s'apprête à semer un innommable chaos. Un joyau d'humour loufoque et de provocation ravageuse.
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Longuement mûri, Walden est le chef-d'oeuvre littéraire de Thoreau. Ses références littéraires, ses images, ses injonctions à vivre de façon plus libre et anticonformiste, ses magnifiques pages de descriptions de la nature sauvage ainsi que ses exercices d'introspection en font une oeuvre singulière, qui garde aujourd'hui intacte toute sa portée subversive. Considéré comme l'ouvrage fondateur du genre littéraire nature writing, apprécié par des générations d'écrivains américains, à commencer par certains des représentants de la Beat Generation (Gary Snyder notamment), Walden est aussi à la source de la réflexion écologiste sur l'utilisation des ressources et la préservation des espaces sauvages.
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Légendes d'automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison. Brice Matthieussent, le traducteur de l'essentiel de son oeuvre, nous propose aujourd'hui une nouvelle traduction.
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Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston.
Au fil des articles envoyés au Times-Post, il décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et le recyclage systématique. D'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.
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Nouvelle parue dans le volume Chien Brin - L'Intégrale (Flammarion)
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Dans un Belfast livré aux menaces terroristes, les habitants d'Eureka Street tentent de vivre vaille que vaille. Chuckie le gros protestant multiplie les combines pour faire fortune, tandis que Jake le catho, ancien dur au coeur d'artichaut, cumule les ruptures. Autour d'eux, la vie de quartier perdure, chacun se battant pour avancer sans jamais oublier la fraternité.
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Dans les années trente, Arturo Bandini, fils d' immigrés italiens, quitte le Colorado pour l'Eldorado, Los Angeles, avec son unique roman en poche et un rêve : devenir un écrivain reconnu. Vénérant les femmes et la littérature, il débarque dans une chambre d'hôtel miteuse, prêt à saisir la vie à bras-le-corps. Une errance sublime parmi les laissés-pour-compte du rêve américain.
Dans la lignée de Faulkner, et avant Charles Bukowski ou Jim Harrison, Fante ouvre une piste balayée par les poussières chères à l'Ouest sauvage. Elle se termine sur l'océan Pacifique, après moult détours, cuites et amours sans lendemain.
Sophie Cachon, Télérama Préface de Charles Bukowski Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Philippe Garnier -
Pour se faire oublier d'un puissant cartel de drogue mexicain qu'il a trahi, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches au fin fond de la Virginie, où il est employé comme garde forestier. Mais la découverte de la carcasse d'un ours abattu vient chambouler son quotidien : s'agit-il d'un acte isolé ou d'un braconnage organisé ? L'affaire prend une tout autre tournure quand d'autres ours sont retrouvés morts. Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde avant lui, pour piéger les coupables. Un plan qui risque fort d'exposer son passé... Un premier roman époustouflant, mêlant action, suspense et défense de l'environnement.
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" Ce soir, la cause est entendue : il ne veut plus de Susan, cette femme "dont il sait presque tout". Après six années de vie commune, quelques mensonges, par bonté, deux fils à élever (trois et cinq ans) qu'il adore, le narrateur, à bout de souffle, prépare son départ, conscient que le désir a déserté la maison. Une dernière nuit à contempler seul cette rupture, à solder pour de bon cette union, consentie pour "nous frustrer et nous punir mutuellement ". [...] Kureishi déroule le drame conjugal dans ce qu'il a de plus prosaïque. Est-il possible de bien vivre ensemble ? Le bonheur ne résulterait-il pas d'un apprentissage ? À ces questions, d'apparence éculée, Kureishi renvoie sa propre expérience, ses espoirs, ses tourments, pour finir sur un contentement désabusé : "L'amour est un sale boulot ; impossible de garder les mains propres." " Philippe Savary, Le Matricule des anges
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« Il faut croire à quelque chose pour s'indigner. »
Fuyant les États-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, un Noir américain, arrive à Paris au début des années 1960. Tout ici lui semble idyllique : les Noirs se promènent sans craindre pour leur vie, on refait le monde dans les cafés et, entre deux morceaux de jazz, on discute politique en séduisant des femmes. Mais alors que la guerre d'Algérie fait rage, Simeon s'aperçoit qu'en France, d'autres subissent le sort qui lui est réservé dans son pays. Comment rester passif face à l'injustice ?
Avec ce livre bouleversant écrit en 1963, William Gardner Smith a été le premier à lever le voile sur l'un des événements les plus tragiques de la guerre d'Algérie : le massacre du 17 octobre 1961.
« Ce roman extraordinaire refuse tout manichéisme. Il se dévore comme un «Série noire». » L'Obs
« Un roman beau et complexe sur le racisme, dont la puissance évocatrice rayonne jusqu'à aujourd'hui. » Le Monde des livres -
Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d'une main ce qu'il construit de l'autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l'enfance. Et à l'instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l'hiver qui l'empêche de travailler, le jeune Bandini assiste résigné à l'implosion du couple parental.
" Enfin, voilà un homme qui n'a pas peur de ses émotions. " Charles Bukowski.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent Postface de Philippe Garnier -
Le premier livre de Bret Easton Ellis, un coup d'éclat, salué par la critique comme un Attrape-Coeurs moderne. Le roman emblématique des années 80.
Clay, jeune étudiant sur la côte Est, revient à Los Angeles pour les vacances de Noël. Il erre de fête en fête, avec les filles et fils de riches producteurs, essaye diverses drogues, se demande ce qu'il éprouve pour sa petite amie, couche avec celles et ceux qu'il croise, au hasard des rencontres. Il observe avec un froid détachement le mal-être, le désoeuvrement désabusé et halluciné de ceux qui l'entourent, l'angoisse, le vertige tapi dans l'apparente indifférence, la recherche incessantes de plaisirs, l'accoutumance, l'apathie, et le vide qui les consument.
Clay remarque sur les panneaux publicitaires de L.A. cette étrange injonction « Disparaître ici ». Dans ce monde miroitant, factice, qui ne parvient plus à masquer le désespoir et la violence qu'il engendre, il est difficile de rester en vie. Le sexe, l'ivresse, l'argent n'apportent ni le bonheur ni la puissance escomptés. Mais ils demeurent peut-être les derniers objets du désir, pour se sentir encore vivant. -
Journaliste sportif accompli mais écrivain raté, Frank Bascombe vivote en solitaire dans une banlieue chic du New Jersey, d'où il observe son voisinage avec une ironie débonnaire. Ce matin, comme chaque année, il se rend avec son ex-femme sur la tombe de leur fils. Regagnant sa banlieue, par cette journée presque ordinaire, Bascombe se prend à réfléchir, à rêver d'un destin différent...
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Franck Bascombe, le héros d'Un week-end dans le Michigan, est de retour. Ex-écrivain, exjournaliste sportif, ex-mari, Frank s'est reconverti sans conviction dans l'immobilier. Il semble avoir renoncé à toute ambition et observe, désabusé, la banalité et l'insignifiance de la vie de ces concitoyens. Un projet, pourtant, est encore en construction : Franck attend avec impatience le week-end qu'il passera avec son fils, un adolescent perturbé, pour renouer avec lui une relation plus confiante. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu...
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Charles Bukowski Women Henry Chinaski, c'est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes. Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d'une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d'autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l'ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.
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Les terres ingrates du Nebraska, glacées en hiver, caniculaires en été, soumises à de violentes tempêtes. Des voix féminines y résonnent et s'entremêlent, défiant le temps perdu tout autant que l'avenir.
Il y a Cora, qui épouse un fermier au début du xxe siècle.
Il y a Madge, leur fille, et Sharon Rose, élevées comme des soeurs. Madge qui devient une femme de la campagne dure à la tâche, désireuse de se marier. Et Sharon Rose qui part étudier à Chicago, observant de loin la vie de la famille et de la ferme qui continue sans elle. C'est l'époque où arrivent le téléphone, le réfrigérateur et la télévision - la modernité. C'est l'époque où le monde, leur monde, change.
Un roman à l'écriture éblouissante, capable d'embrasser l'immensité des paysages comme l'intimité sensible de ces femmes fortes. -
Nouvelle extraite du recueil Les jeux de la nuit
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Walden ; nouvelle traduction de Brice Matthieussent
Henry David Thoreau
- Le Mot Et Le Reste
- Litteratures
- 11 Février 2017
- 9782360542734
Longuement mûri, Walden est le chef-d'oeuvre littéraire de Thoreau. Ses références littéraires, ses images, ses injonctions à vivre de façon plus libre et anticonformiste, ses magnifiques pages de descriptions de la nature sauvage ainsi que ses exercices d'introspection en font une oeuvre singulière, qui garde aujourd'hui intacte toute sa portée subversive. Considéré comme l'ouvrage fondateur du genre littéraire nature writing, apprécié par des générations d'écrivains américains, à commencer par certains des représentants de la Beat Generation, Walden est aussi à la source de la réflexion écologiste sur l'utilisation des ressources et la préservation des espaces sauvages. La traduction de référence de Brice Matthieussent est enfin disponible en format poche.
Introduction Jim Harrison
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Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son oeuvre. Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table. Savoureux et féroce, Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu'il évoque la littérature, la politique ou l'amour. En chemin, il déroule des recettes toujours réjouissantes, parfois inattendues, et fait preuve d'un humour dévastateur à l'égard des pisse-vinaigres de tout poil.Autoportrait en creux du célèbre gourmand vagabond, ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits.
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David Burkett, quatrième du nom, est l'héritier d'une famille lourde à porter, responsable du déboisage sauvage du Michigan. Entre une mère alcoolique et un père cynique, prédateur sexuel, David s'exile, en quête d'expiation. Dans le décor lyrique des grandes plaines, son parcours initiatique est marqué par la tragédie familiale et la beauté des femmes...
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Plaqué par sa femme à soixante-deux ans, Cliff quitte tout et prend la route. II traverse les États-Unis de part en part, bientôt rejoint par la peu farouche Marybelle. Parfois mélancolique, toujours truculent, ce voyage lui apportera-t-il la renaissance tant recherchée?
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Les péripéties rocambolesques d'Hank, alter ego de Bukowski.
Hank Chinaski, un marginal solitaire et alcoolique chronique, raconte sa vie d'errance, de La Nouvelle-Orléans à Los Angeles, de New York à Philadelphie, passant d'un petit boulot à l'autre, d'une femme à l'autre, d'une bouteille à l'autre. Et Bukowski, via les pérégrinations de son alter-ego, bâtit sa légende. Cette litanie de boulots minables, de chambres sordides, d'étreintes glauques, de saouleries mornes, de bagarres d'ivrognes, de vexations, de rigolades, sera la matière inépuisable d'une oeuvre qui, avec sa vitalité consolante, sa folle énergie, ira jusqu'à brancher Hollywood.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice MATTHIEUSSENT -
Dans cette luxuriante autobiographie, Jim Harrison commence par le récit de son enfance. Mais plutôt que d'en distiller les détails, le grand romancier américain en retient surtout les images intenses, celles imprégnées de nourritures délicieuses, de feuilles fraîches et de bruits de rivière, car seule « la sensualité marque la mémoire ». Dès lors, l'écriture déroule un formidable et gargantuesque appétit pour la vie, mais aussi une mélancolie profonde dont Jim Harrison, comme tout hédoniste, n'est pas exempt. Mais le plus extraordinaire est encore dans cette folle déclaration d'amour adressée à la littérature. En marge, dans le fond, n'est traversé que par un seul récit : celui d'une vie vouée à l'écriture.
« Des coups de blues, des parties de rigolade, des plages de solitude, l'amitié, tels sont les ingrédients mélangés dans ce cocktail à boire cul sec : attention, il est très fort. À consommer sans modération. »
Éric Neuhoff, Figaro Madame