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NOEL DUTRAIT
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Un beau jour des années quatre-vingt, un homme s'embarque dans un long voyage pour fuir les embarras de pékin.
Mis sur la piste d'une mystérieuse montagne, il traversera une chine mal connue - et d'une richesse infinie. roman à la fois poétique, autobiographique et picaresque, la montagne de l'ame est sans conteste l'un des chefs-d'oeuvre du xxe siècle couronné par l'attribution du prix nobel de littérature à son auteur, gao xingjian.
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Shangguan Lushi donne naissance, dans la province du Shandong, à neuf enfants dont un seul garçon, Jintong, Enfant d'Or. Ce dernier est un obsédé surdoué. Narrateur de cette vaste fresque de la société rurale, son attachement immodéré et obsessionnel au sein maternel l'entraîne dans des situations tragiques et burlesques.
Né en 1955 dans une province rurale de Chine, Mo Yan a publié plus de quatre-vingts romans et nouvelles, dont La Dure Loi du karma, Le Pays de l'alcool et Le Grand chambard, disponibles en Points. En 2012, il a reçu le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son ouvre.
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Le Livre d'un homme seul
Gao Xingjian
- Editions de l'aube
- Regards Croises
- 1 Octobre 2004
- 9782752600424
"C'est un roman implacable, un constat dramatiquement reconstitué qui dépasse le journal et le témoignage et restitue les grandes vagues meurtrières qui ont secoué la chine du XXème siècle. Rarement la machine à broyer totalitaire aura été traquée de plus près dans le domaine romanesque, sans concession." Diane de Margerie, Le Figaro.
" Le livre d'un homme seul n'est pas le gémissement d'un homme irréductiblement solitaire, mais l'indispensable cri, dissident de la version officielle, d'un homme qui témoigne de lui-même." Jean-Luc DOUIN, Le Monde.
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Zhao Jin rentre dans son village. En chemin, Qian Yinghao, mort treize ans auparavant, l'interpelle. Sous une pluie battante, perchés sur la cime d'un saule surplombant une rivière en crue, les deux anciens compagnons se retrouvent. L'un est devenu officier, l'autre est tombé au combat, sans panache. Perdus entre ciel et eau, ils évoquent leurs souvenirs d'enfance, de caserne, et leurs espoirs déçus.
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Chine du sud.
Les pluies ont détruit les rizières. wulong, au terme d'un douloureux exil, débarque affamé dans une petite ville portuaire. ii est bientôt embauché dans la boutique de feng oú le riz s'achète et se vend. au fil des mois, ces grains éclatants attisent les désirs de wulong dans lesquels se confondent faim, sexualité et gain. violent et fougueux, riz décrypte sans états d'âme la vertigineuse ascension de wulong vers la cruauté et la corruption.
Captant les dernières lueurs du féodalisme et de la chine décadente, su tong marque sa modernité par sa formidable acuité à sonder l'étrangeté de l'âme humaine, capable de commettre et d'engendrer le crime dans le même temps que la vie.
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« Grand moine, je ne vous cacherai rien, je peux tout vous dire. À l'époque, j'étais un jeune garçon inconscient, qui ne pensait qu'à manger de la viande. » Dévoré par un appétit insatiable, Luo Xiaolong a grandi entre une mère aigrie, un père absent et un canon de fabrication japonaise. Aujourd'hui, il est prêt à renoncer aux têtes de boeuf et aux queues de porc pour s'ouvrir à la sagesse. Dans un temple abandonné, il se confie au vieux moine Lan, dont il espère devenir le disciple. L'étrangeté du lieu le pousse à faire ressurgir l'histoire de son bourg natal, le village des Bouchers. Enfant-viande, enfant-canon, Luo nous emporte dans un tourbillon d'images et de mots, de souvenirs épars où le surnaturel se mêle à la gloutonnerie.
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De rares nuages défilent au-dessus d'un vieux temple en ruine. Un jeune couple en voyage de noces savoure toute la plénitude de son bonheur. Deux anciens amants regardent le soleil s'éteindre dans un parc. Un homme est rattrapé par le souvenir ému de son grand-père... L'amour, la douceur de l'enfance, l'amitié et l'injustice de la vie se mêlent avec grâce dans ces six nouvelles.
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Plasticien accompli, écrivain reconnu, Gao Xingjian construit depuis de longues années une oeuvre personnelle, très originale et profonde. S'il se sent avant tout artiste, créateur, résolument tourné vers la pratique, il n'en a pas moins développé, au fil du temps et des textes, une réflexion théorique singulière, à rebours des modes et des canons de l'art contemporain.
Dans le recueil De la création, Gao Xingjian a personnellement choisi les textes qu'il désirait voir traduits en français. Il s'y exprime sur le rôle de l'écrivain et ses conceptions artistiques, que ce soit en peinture, au cinéma, ou au théâtre et sur l'attitude de l'artiste par rapport à la société, qu'elle soit dominée par un régime totalitaire ou libéral. Ces textes dénoncent le " politiquement correct " et montrent l'originalité de l'auteur qui persévère dans sa voie d'homme seul, indépendant, dont la raison d'être est avant tout la recherche du beau dans tous les domaines.
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"Depuis qu'il écrit poèmes, romans, nouvelles, pièces de théâtre, livrets d'opéra, depuis qu'il peint, à l'encre de Chine, sur papier ou sur toile, des tableaux de toutes les tailles, mais jamais avec des couleurs, seulement avec les multiples nuances qui vont du blanc au noir, depuis qu'il filme, en plein air ou en studio, en couleur ou en noir et blanc, et crée des films muets ou parlant, depuis qu'il prononce des discours à l'invitation des musées, universités, associations artistiques et littéraires du monde entier, Gao Xingjian s'exprime en son nom propre, sans suivre les modes, en livrant son témoignage au sujet des difficultés existentielles que rencontrent les hommes depuis des temps immémoriaux, sans jamais penser que l'avenir pourrait être radieux, sans jamais croire aux discours des hommes politiques, des philosophes radicaux, des prophètes et des démiurges.
C'est un homme seul, qui n'appartient à aucune chapelle et qui se contente de livrer aussi bien sa vision du monde passé et du monde actuel que sa propre expérience artistique".
ND.
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Personnage principal de Chronique du classique des mers et des monts, le récitant introduit chaque dieu, déesse et monstres plus étranges les uns que les autres en tissant une narration poétique et plaisante. Les divinités du Ciel sont en proie aux mêmes vices et émotions que les humains : les dieux se révèlent excessifs, jaloux, vaniteux, cruels. La mythologie chinoise regorge de bêtes fantasmagoriques, buffle unijambiste, serpent à tête humaine, corbeaux d'or et oiseaux aux couleurs chatoyantes interviennent pour forger le monde tel qu'il est actuellement.Empruntant beaucoup à la tradition chinoise (dans ses thèmes et pour les personnages), cette pièce s'inscrit également dans la modernité du théâtre occidental du XXe.
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En soixante -dix-sept courts chapitres, Le roman et la vie constitue une parfaite introduction à la civilisation chinoise, tant à travers sa littérature que dans la description de son quotidien.
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" Voilà une découverte qui range bien des vieux auteurs chinois révolutionnaires au purgatoire ; le récit prend immédiatement des allures d'allégorie, de fable absurde, de conte cruel.
" Daniel Walther, Les Dernières Nouvelles d'Alsace. " Une fable tordue et brûlante, opaque, fabuleuse, comme un récit mythique, lui-même immémorial, proliférant. " Evelyne Pieiller, Le Magazine littéraire. " Frontière du monde, lisière du temps, barrière fragile entre le cauchemar et la réalité, tabous nichés dans l'inconscient, le récit de Han Shaogong occupe cet entre-deux inconfortable, donnant l'impression d'un équilibre sur le point de se rompre.
" Gérard Meudal, Libération. " Han Shaogong est un grand admirateur de Kafka et de Kundera. Il s'en inspire et tente résolument de sortir la littérature chinoise du ronron néo-réaliste dans lequel elle s'enfonce doucement. Il y réussit. " Alain Peyraube, La Quinzaine littéraire. " Petit roman hilarant et chronique de la vie d'un village chinois, Pa Pa Pa est truffé de petites interrogations sur la vie, entre ying et yang.
A sourire et à méditer. " Caroline Bongrand, Elle..
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Paris, toujours Paris... Céline Yang nous raconte la vie de jeunes étudiants chinois débarqués dans la Ville-Lumière. Tout y semble si léger, si facile ; et pourtant les amours s'y font et s'y défont, les études sont parfois fastidieuses, et il faut compter les sous. Une valeur sûre toutefois : l'amitié, celle qui crée des liens solides et efficaces, celle qui transforme la vie. Faire l'amour parce que cela se fait, se disputer parce que c'est de bon ton, travailler un peu parce que quand même... Céline Yang nous donne un aperçu doux-amer de la vie estudiantine, de ce monde de l'exil qui refuse absolument de sombrer dans la morosité. Mais cet effet de miroir se retourne parfois contre chacun d'entre nous : en effet, pourquoi si souvent nous réfugions-nous dans cette affligeante banalité, comment osons-nous galvauder aisance et liberté ? Une jolie leçon de savoir-vivre, avec nos affinités comme nos différences. Merci de nous rappeler avec autant de charme que le bonheur, même très proche, se gagne et se mérite !
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Le fait politique, la réalité sociale, les relations entre les êtres humains sont évoqués en filigrane dans ces brèves chroniques.
Dans une écriture qui saisit la réalité sur le vif, A. Cheng examine à la loupe des détails insignifiants de la vie quotidienne, des habitudes, des tics imperceptibles pour dresser un portrait ironique et acerbe de ses contemporains tels qu'il les a observés pendant la période troublée de la Révolution culturelle et les années qui ont suivi.