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SIMONE DAVID
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Mrs Dalloway
Virginia Woolf, Marie-Claire Pasquier, Bernard Brugière
- Flammarion
- Gf
- 21 Avril 2021
- 9782080244376
Londres, 1923. Par une claire matinée de juin, Clarissa Dalloway, qui donne une fête dans la soirée, sort acheter des fleurs. À la faveur de sa promenade, elle se laisse imprégner par tout ce qui l'entoure, sillonne les rues et remonte le temps. Tandis que les impressions affluent, elle se souvient d'un été à Bourton, où sa vie a basculé...Dans ce roman du temps vécu où les voix et les époques s'entremêlent, Virginia Woolf décrit des existences hantées par le spectre de l'histoire et de la guerre, ou menacées par la folie. Mais entre les ruines de la tradition et les bouleversements de la modernité, Mrs Dalloway (1925) fait le pari qu'il est possible de vivre l'instant présent, ce moment «où toutes les choses arrivent ensemble».Dossier1. Clarissa Dalloway : la fabrique d'un personnage2. Le roman woolfien ou comment saisir le temps vécu3. Écrire dans l'entre-deux-guerres : la fracture du temps linéaire4. L'avant-garde moderniste et la représentation du temps.
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Mrs. Gereth a consacré son existence à réunir des oeuvres d'art incomparables pour orner son manoir de Poynton, devenu célèbre dans toute l'Angleterre.
Quand son fils et unique héritier décide de se marier, elle se voit contrainte de lui céder sa demeure, ce à quoi elle pourrait se résigner si le brave garçon, au coeur d'or mais sans grand discernement, n'avait choisi pour épouse une parvenue au goût résolument vulgaire Laisser l'oeuvre de sa vie aux mains d'une béotienne est un supplice pour la machiavélique Mrs. Gereth, d'autant qu'elle est certaine d'avoir trouvé pour son fils - et pour ses collections - la compagne idéale en la personne de Fleda Vetch, belle jeune femme désargentée..
Publié en 1897, la même année que Ce que savait Maisie, Les Dépouilles de Poynton s'inscrit dans la lignée des grands chefs-d'oeuvre d'Henry James.
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Mrs Dalloway dit qu'elle irait acheter les fleurs elle-même. Un des débuts de romans les plus célèbres de la littérature anglaise. Mrs Dalloway organise une réception comme elle en a l'habitude. Ce faisant, elle se remémore des moments heureux de sa jeunesse, amitiés adolescentes et amours naissantes. Le lecteur la suit tout au long de la journée osciller entre sa vie actuelle et cette jeunesse perdue. Clarissa n'est pas seulement Mrs Dalloway...Le roman de Virginia Woolf interroge sur les orientations de l'héroine, les regrets, une certaine forme de folie et la possibilité du suicide comme issue. Tout cela correspond évidemment aux interrogations propres de Virginia Woolf. Ce chef-d'oeuvre est la parfaite entrée dans l'univers de cette grande dame des lettres anglaises. Le texte intégral de Virginia Woolf illustré par l'artiste Nathalie Novi, illustratrice de nombreux albums jeunesse.Un beau livre à la couverture cartonnée, dos toilé avec marquage à chaud, verni sélectif.L'ouvrage se décline en 260 pages sur beau papier. Il présente une vingtaine d'illustrations et croquis réalisés par Nathalie Novi, chaque page est ornée d'un décor illustré. Un carnet de croquis présent à la fin de l'ouvrage dévoile les études préparatoires des peintures.Tirage limité à 2000 exemplaires.
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Une page du roman britannique se tourne avec Mrs Dalloway, au rythme des heures égrenées par l'horloge de Big Ben.
Clarissa Dalloway est sortie acheter des fleurs. En chemin, elle repense à son mariage. Eu^t-elle épousé Peter Walsh, il lui aurait fallu renoncer au confort et se mettre en péril. Mais, si son couple dure depuis trente ans, c'est qu'elle l'a protégé derrière une digue de non-dits, de silences et de rêves sacrifiés.
Épouse, mère, hôtesse : comme cette Londonienne de la haute société semble conventionnelle... Son existence se borne à la sphère domestique. Or quel être peut se résumer à la simplicité d'une apparence, d'un milieu, ou aux moeurs de son temps ? Et que dire de la multitude d'émotions et d'intuitions à jamais informulées ? C'est cette autre Clarissa que révèle chacun des petits événements dont sa journée est tissée, chacune des pensées dont ce roman s'attache à restituer les moindres inflexions.
Virginia Woolf, qui a lu Proust et Joyce, démontre que rien - une course en ville, l'organisation d'un dîner - n'est trop ordinaire aux yeux d'un écrivain. En fouillant la conscience et l'inconscient de Clarissa, en exposant la richesse de sa vie intérieure, elle nous invite à mieux considérer la femme superficielle qu'elle paraît être.