En pleine mission, la Ligue de Justice tente de libérer les victimes d'une prise d'otages mais commet une erreur qui aura de lourdes conséquences.
Seuls responsables aux yeux de la justice américaine, les super-héros ne sont plus les bienvenus et sont appelés à comparaître, car il est temps de rendre des comptes. Et c'est à cet instant critique de remise en question qu'un ennemi redoutable entre en jeu, s'attaquant non pas à la Ligue mais à ses accusateurs et faisant des juges et des journalistes ses cibles principales...
Dans cet ouvrage très attendu, deux éminents historiens de l'art réexaminent la question du temps à la Renaissance. Alexander Nagel et Christopher S. Wood se penchent sur la signification, l'usage et l'effet des chronologies, des modèles de temporalité, et sur les notions d'originalité et de répétition dans les images et les artefacts de la période.
Anachronies de la Renaissance dévoile tout un réseau de voies empruntées par les artistes et les oeuvres, un paysage occulté par le besoin disciplinaire d'ancrer solidement les données dans le temps. Les édifices, tableaux, dessins, estampes, sculptures et médailles étudiés sont marqués par un souci d'authenticité, se réfèrent à des origines et des précédents prestigieux, et s'interrogent sur les conséquences de la transposition d'un médium à un autre. Les icônes byzantines considérées comme des oeuvres paléochrétiennes, l'image achéiropoïète (« non faite de main d'homme »), l'emploi de spolia et la pratique de la citation, les approches différentes de la restauration des oeuvres, les légendes sur les édifices amovibles, le faux et le pastiche : autant d'éléments conceptuels au fondement de l'art de la Renaissance.
Une oeuvre d'art porte témoignage de l'époque de sa fabrication, mais elle est aussi marquée par une instabilité temporelle. Elle s'éloigne de son moment, renvoyant à une distante origine ancestrale, à une image ou à un artefact précédent, voire à une origine divine, et donc hors du temps. Ce livre ne raconte pas la Renaissance, pas plus qu'il ne présente une version de l'histoire. Il imagine l'infrastructure de nombreux récits possibles.