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C'est dans la douceur du coton que naquit la musique la plus authentiquement mélancolique du XXe siècle. Des fronts qui suent le jour, des doigts qui saignent la nuit : tel fut le destin des pères fondateurs du blues. Voici le livre définitif sur la musique la plus influente du siècle passé. C'est avec un talent de romancier qu'il brosse le portrait des figures séminales du blues, de Robert Johnson à Muddy Waters... Il décrypte les fondements de cette musique avec la précision du musicologue. Et c'est avec l'exactitude de l'historien, qu'il en écrit les annales. Ou plutôt une Odyssée, commencée en Afrique pour s'achever sur le Delta du Mississipi. L'exode maritime et des décennies d'asservissement feront mûrir chez les esclaves cette musique écorchée et mystique : le blues.
Les Mémoires de Papagroove.
Issu d'un milieu protestant, Manu Dibango débarque à Saint-Calais (Sarthe) pour poursuivre ses études avec seulement 3 kilos de café pour les payer. Étudiant à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950, il y découvre le jazz et apprend le piano ; mais c'est à Reims, où il prépare le baccalauréat, qu'il s'initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes ». Suivra un long séjour musical en Belgique et notamment au Tabou de Bruxelles...
Cet ouvrage compose l'autoportrait d'un musicien dont le talent finit par s'imposer, grâce à un facteur que lui-même nomme la chance. Le parcours de cet artiste est un paradoxe permanent : dans cette Afrique à laquelle il s'entête à se consacrer, il n'a jamais été reconnu à sa juste valeur ; en France, il reste africain avant d'être musicien ; mais, dans le reste du monde, c'est une star.
Dans cet ouvrage, le patriarche, qui nous a quitté le 24 mars 2020, se retourne sur le chemin accompli et se rappelle les hommes et les espaces vers lesquels la musique l'a conduit. Au fil de son récit, l'Afrique, la France et l'Amérique sont évoquées avec passion.
Dans un contexte de violences militaires, de révolutions et de contre-révolutions politiques, de bouleversements sociaux et technologiques, de changements démographiques accélérés, est-il possible de présenter ou de représenter la musique arabe?? Tout le sens de cet ouvrage, qui accompagne une exposition au Mucem, réside dans la présentation d'une irréductible multitude prévalant à tout niveau d'analyse?: existe-t-il "une" musique arabe ou "des" musiques arabes, des musiques arabes qui seraient aussi les musiques des non-arabes et des non-musulmans, malgré le rôle prépondérant de la récitation coranique dans l'esthétique du tarab? - "l'ivresse de la jouissance" selon l'auteur nobélisé Naguib Mahfouz ? L'ensemble de ces thèmes est examiné à la lumière des bouleversements sociologiques et politiques affectant directement le rôle de la musique dans la construction des identités nationales, les lieux de sa consommation, sa texture sonore et ses instruments, les médiums de sa diffusion, ainsi que ses types de production ou de reproduction.
« Avant d'être femme, avant d'être noire, je suis un être humain. Née dans une famille de dix enfants, au Bénin, j'ai reçu une éducation atypique. Mes parents étaient féministes : filles comme garçons, nous allions tous à l'école et participions équitablement aux tâches ménagères. Ils ne nous dictaient jamais notre conduite mais nous incitaient à nous remettre en question. Nous avons appris à associer la tête et le coeur à nos réflexions. Cela me définit bien : je suis cette personne à qui on a enseigné la tolérance. Et la musique, bien sûr, est inscrite au coeur de ma personnalité. Mon père jouait du banjo, ma mère chantait. C'est elle qui m'a appris à chanter. » Angélique Kidjo est l'une des plus grandes voix venue d'Afrique. Décrétée "première diva africaine" par le Time Magazine, couronnée de quatre Grammy Awards, elle associe avec brio la beauté des musiques traditionnelles de son Bénin natal à l'énergie d'autres genres : pop, jazz, reggae... Chacun de ses albums est intimement lié à l'histoire de l'Afrique et à la défense des droits humains : esclavage, apartheid, égalité des sexes. Elle considère l'éducation comme un impératif visant à garantir justice et paix dans le monde. Ambassadrice de bonne volonté à l'Unicef depuis 2002, elle a créé sa propre fondation, Batonga, en 2006. Sa musique touche, rapproche et fédère: une main toujours tendue vers l'autre.
Entretiens menés par Sophie Lhuillier.
Une voix riche, profonde. Une présence magnétique sur scène. Un seul prénom, qui évoque une haute quête spirituelle. Des musiques où elle se permettait tous les mélanges, des rancheras mexicaines au country-folk américain et au jazz, en passant par la chanson française et les mélodies sud-américaines. Lhasa était unique, et son souvenir brûle encore dans nos mémoires.
Fred Goodman signe la première biographie de cette musicienne hors norme. Élevée entre les États-Unis et le Mexique dans un autobus scolaire transformé en caravane, entourée d'un père mystique, d'une mère incandescente et de trois soeurs qui mèneront plus tard une vie d'artistes de cirque, Lhasa a connu une enfance à nulle autre pareille qui allait marquer la femme et la chanteuse.
Bohème, Lhasa? Sans doute, mais elle n'en était pas moins ambitieuse, têtue, exigeante. Après deux albums qui lui avaient valu la célébrité au Québec et en Europe, elle ne désirait rien plus ardemment que s'imposer aux États-Unis, son pays, où elle était encore presque inconnue, quand la mort l'a fauchée à trente-sept ans.
S'inspirant des sound system jamaïcains, Massilia Sound System n'a de cesse de réveiller les foules et de rassembler les générations depuis 1984 avec un enthousiasme et un optimisme communicatifs. La formation marseillaise réunit autour d'elle et de son label Rèker Promocion tout un panel d'artistes, d'occitanistes et de fans (le posse) qu'elle invite régulièrement sur scène. Mais Massilia Sound System ne se contente pas de « mettre le oai ». Grâce à un son unique empreint de sonorités folkloriques, de reggae, de musiques indiennes, électroniques ou drum'n'bass, le groupe est un ardent défenseur de la culture et de la langue occitanes. Le micro devient un moyen d'expression vif qui prône - tantôt en provençal, tantôt en français - la liberté et rejette l'oppression. Autant d'idées sérieuses et fédératrices exprimées dans un franc-parler percutant et souvent drôle.
«J'ai rencontré le bluesman Willie Casey à Huttington, petite ville de Long Island (État de New York) à propos d'un article universitaire. Notre rendez-vous eut lieu le 10 avril 2016 au domicile de Peter, un ami. Né le 18 août 1916, ce vieux guitariste de blues était alors presque centenaire.
Répertorié dans les ouvrages spécialisés sous le pseudonyme de Chuck Flap, il s'était fait connaître sous le nom de Willie Chuck Flap Casey. Le contact a très vite été confiant, et d'autant plus après lui avoir révélé que je jouais du blues sur une Dobro D33, guitare avec une caisse en métal, identique à celle dont il se servait en fin de carrière.
À mon retour en France, au vu de tout ce que Chuck Flap m'avait révélé mon projet a pris forme et j'en ai discuté avec mon frère Jean-Marc, graphiste et connaisseur sensible de cette culture blues. Nous avons en accord décidé de transformer l'interview en récit graphique, en nous répartissant les rôles :
Il prenait en charge les images, j'y adaptais le texte. Un nouveau titre s'est imposé pour une publication qui raconte le blues, notre blues.»
À lisbonne existe un chant qui, à la tombée de la nuit, parcourt les ruelles tortueuses et les coeurs nostalgiques, dans les recoins des tavernes. On l'appelle fado, ce souffle qui, sur quelques accords de guitare portugaise, enfle les voix rythmées par la poésie et les blessures du "destin". Né il y a deux siècles dans les quartiers du port, parmi marins et prostituées, ce chant d'origine populaire a évolué au fil du temps. Chronique sociale anonyme, il a fait rire en racontant les anecdotes du quotidien ; il a gagné ses titres de noblesse en séduisant l'aristocratie ; il a donné voix à une parole ouvrière naissante ; il a croisé aussi la propagande nationaliste de la longue dictature.
Aujourd'hui, sur les traces d'Amália Rodrigues, mondialement connue, le fado a conquis les scènes internationales. Pourtant son histoire, riche et contradictoire, reste polémique. Désabusé ou plein d'espoir, le fado semble avoir été sans cesse confronté à une forme de censure. Mais toujours, on y entend les accents d'un art profondément marqué par une inquiétude, au fond, universelle.
Un ouvrage de synthèse sur le chant de Lisbonne, le Fado.
Édition revue et complétée notamment par une anthologie bilingue de textes fado (47 textes).
CD-audio, réalisé en coédition avec France-Culture, de 50 minutes de fado "vadio" enregistré à Lisbonne offert en fin d'ouvrage.
Ce fut un scandale retentissant : La Marseillaise version reggae interprétée par Gainsbourg sous le titre «Aux armes et caetera». Un édito du très conservateur Michel Droit dans Le Figaro Magazine du 1er juin 1979 mit le feu aux poudres en attaquant Gainsbourg en tant que juif. C'est l'anatomie de ce scandale que présente ici Laurent Balandras
Depuis plus d'un demi-siècle, une petite île des Caraïbes a inscrit son nom en lettres de feu sur la carte de l'histoire mondiale de la musique. Avec des ramifications aussi étendues que celles du jazz ou du blues, la musique jamaïcaine a transformé ses héritages africains, issus des souffrances de l'esclavage, au fil du temps et des contacts avec les colonisateurs européens.
Deejay, sound system, remix, dub : autant d'inventions audacieuses, bricolées dès les années 1950 dans les ghettos de Kingston, qui sont aux sources des musiques urbaines contemporaines.
Musique sacrée ou musique profane ? Rurale ou urbaine ? Militante ou légère ? Voix des sages rastafaris ou des rude boys du ghetto ? Analysant le contexte culturel, historique et politique des musiques jamaïcaines, les auteurs de ce livre dévoilent les mécanismes qui ont conduit la Jamaïque à produire la plus populaire des musiques du monde.
Catalogue de l'exposition à la Philharmonie de Paris.
Denise Sauvey habite la commune du Theil dans le Val-de-Saire, en Cotentin. Agricultrice retraitée, elle possède un magnifique répertoire de chansons traditionnelles, apprises pour l'essentiel de sa mère. En 2002, elle a croisé la route de l'association La Loure qui s'attache à recueillir et valoriser les répertoires traditionnels en Normandie. Depuis, Denise a eu l'occasion de partager ses chansons un peu partout en Normandie mais aussi au Québec et dans différentes régions de France.
Ce livre-CD vient lui rendre hommage et contribue à mettre en évidence la richesse des traditions orales qui sommeillent encore en de nombreuses mémoires en Normandie ! Un CD 30 titre est inséré dans l'ouvrage permettant l'écoute des chansons de Denise Sauvey (CD offert). Ces chansons sont également accessibles au moyen des QR-Codes placés dans l'en-tête des différentes notices.
Au XXIe siècle, les échos sonores du monde arabe résonnent bien au-delà des frontières - par ailleurs mouvantes - des pays qui le constituent. De l'Arabie heureuse de la Reine de Saba, en passant par l'âge d'or égyptien symbolisé par Oum Kalthoum, jusqu'à nos jours où les pays arabes oscillent entre bouleversements politiques et luttes pour la liberté, les sons et les voix de ce monde en ébullition s'épanouissent en formant avec les autres cultures un voisinage familier et fécond.
Cet ouvrage, exploration de formes musicales traditionnelles et modernes, mystiques et profanes, populaires et savantes, est un manifeste pour la sauvegarde d'un patrimoine culturel aujourd'hui en danger, en même temps qu'un témoignage de l'exceptionnelle vitalité de la création musicale contemporaine dans le monde arabe.
Catalogue de l'exposition à la Philharmonie de Paris.
Les îles anglo-normandes, au carrefour de cultures et d'influences partagées entre la France et les îles britanniques, ont développé une identité propre façonnée par les aléas de l'histoire tout autant que par l'action des hommes et des femmes qui s'y sont succédés. Petits bouts de terre défiant la mer, elles ont conservé un héritage culturel riche et diversifié que ce livre-CD vous propose de découvrir au travers de chansons, musiques et traditions orales qui se sont transmises depuis des siècles entre générations.
C'est une immersion dans ce patrimoine oral auquel nous vous invitons, porté par la beauté des parlers des îles, entre spécificités locales et ressemblances avec les cultures des territoires voisins, en particulier la si proche Normandie. Le livre est bilingue français-anglais (traductions effectuées par Roland Scales). Il comporte un CD, offert gracieusement, contenant 40 enregistrements de chansons, musiques et récits recueillis dans les îles anglo-normandes et correspondant aux notices présentées dans l'ouvrage.
Consacré par l'Unesco comme un fondement de l'identité culturelle de la Guadeloupe, le gwoka (musique, chant et danse) doit sa survie à l'engagement sans faille d'hommes et de femmes qui ont su préserver cette tradition ancestrale transmise par leurs aînés, tel un précieux talisman. Leur ténacité a permis aux générations actuelles d'avoir accès à un véritable trésor patrimonial. Cette pratique qui a pourtant failli disparaître est aujourd'hui bien présente dans le paysage culturel de la Guadeloupe.
Mieux Convaincus par la richesse de cette musique authentique, musiciens, danseurs, chanteurs, d'ici et d'ailleurs se l'approprient et la modernisent. Au fil des pages de cet ABCDaire, vous retrouverez les éléments constitutifs du gwoka (les rythmes, la composition de l'instrument, la sémantique qui y est rattachée...), et surtout ceux et celles qui ont marqué l'histoire de cette pratique, et qui, aujourd'hui encore, continuent de porter le flambeau de la tradition.
La rumba catalane est une musique vivante, dynamique, aux racines populaires et urbaines qui a émergé en Catalogne au milieu du XXe siècle. Elle est le résultat d'un processus continu de croisement et d'appropriation de diverses traditions musicales comme le flamenco, les chants mélismatiques du pourtour méditerranéen et les musiques populaires du continent américain. Malgré une diffusion internationale, la rumba catalane et par extension la culture gitane, souffrent de représentations négatives et folklorisantes. Approche anthropologique, musicologique et artistique des rumbas... Pour une inscription de la rumba catalane sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l'UNESCO est un ouvrage regroupant les interventions, retranscrites et retravaillées, de plusieurs spécialistes de la rumba - anthropologues, musicologues, linguistes et artistes - lors de rencontres et discussions filmées en 2016, lesquelles ont eu pour objectif de mieux identifier les marqueurs culturels et sociaux propres à la rumba, de produire un corpus de données afin d'alimenter le projet de candidature à l'UNESCO, les auteurs souhaitant modifier ces représentations négatives et valoriser ce patrimoine transfrontalier.
La mémoire est vivace en Cotentin ! En attestent les chansons et témoignages rassemblés dans cet ouvrage et dans le disque qui l'accompagne. Ils sont issus pour l'essentiel des enquêtes de terrain réalisées par l'association La Loure ces deux dernières années, dans le cadre de l'opération Cotentin-Mémoire en chansons. Quelques enregistrements plus anciens ont également été sollicités pour rendre compte des différentes strates de collecte à travers la presqu'île.
Si la musique instrumentale traditionnelle est pour ainsi dire absente du Cotentin, il en va bien différemment des chansons. Celles-ci sont encore bien présentes : chansons drôles ou tristes, formulettes de l'enfance ou refrains d'adultes, elles s'offrent ici à nos oreilles dans leur diversité. Les répertoires de tradition orale restent malgré tout fragiles. Détenus aujourd'hui par des gens d'un certain âge, ils ne demandent qu'à être transmis et repris.
Ces chansons ont passé les siècles jusqu'à nous, elles n'en sont pas moins d'une étonnante jeunesse... Alors, à vous de chanter maintenant ! Le livre est accompagné d'un CD de 36 titres rendant compte des chansons traditionnelles et témoignages présentés dans les notices de l'ouvrage.
La musique du Burkina Faso demeure l'une des plus méconnues du continent africain.
Pourtant, de l'indépendance de la Haute-Volta en 1960 jusqu'à l'arrivée du Conseil national de la révolution de Thomas Sankara en 1983, une scène musicale unique en son genre a éclos le long de l'axe reliant les deux grandes villes du pays, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, à Abidjan, base d'une importante diaspora voltaïque. Les musiciens du pays participent alors à une modernisation inédite des leurs traditions musicales.
Celles-ci, confrontées aux influences extérieures comme la rumba congolaise, la chanson française, le rhythm'n'blues américain, l'afro-cubain ou les musiques mandingues, fusionnent en un creuset culturel inouï. Des forces collectives comme l'Harmonie Voltaïque, le Volta Jazz ou le Super Volta, ou des talents individuels comme Amadou Ballaké, Georges Ouedraogo, Tidiani Coulibaly, Abdoulaye Cissé, Issouf Compaoré ou Pierre Sandwidi s'imposent dans l'euphorie des années d'indépendance.
Malgré les remous politiques, l'enclavement du pays et les conditions précaires d'enregistrement et de diffusion des disques, toute une génération oeuvre à l'instauration de l'une des expressions musicales les plus fortes et fières du continent, pour un résultat aujourd'hui comparable en qualité aux musiques du Mali, de Côte d'Ivoire ou du Bénin. Fruit de recherches intensives sur le terrain réalisées avec l'aide de l'Institut français du Burkina Faso, ce livre raconte l'âge d'or des musiques voltaïques, une histoire aussi méconnue que passionnante.
Véritable phénomènes musicaux, la J-Pop et la K-pop ne cessent d'étendre leur aura dans le monde entier et particulièrement en France où de plus en plus de groupe se produisent en concert et vendent des milliers d'albums.
Présentation de la musique populaire japonaise et coréenne à travers les groupes marquants et des dossiers thématiques mettant en avant les raisons de leurs succès en Asie et dans le monde entier.
Ouvrage nouveau sur l'histoire de la chanson en Italie : d'abord la chanson n'est pas un « art mineur », mais une forme d'expression spécifique importante de la vie quotidienne, des amours, des souffrances, des luttes des peuples italiens.
L'auteur commence par la source de toute chanson, la chanson traditionnelle paysanne, toujours vivante en Italie, puis raconte la chanson des peuples urbains, héritage de la chanson napolitaine (qui fait l'objet d'une longue annexe), en rapport avec les évolutions techniques, radio, gramophone, cinéma.
Il termine par l'évolution historique du xix e siècle, le passage par la censure fasciste, les chansons « frondeuses » et chants politiques de Résistance, puis l'histoire de 1945 aux lendemains de 1968, passant par le renouveau musical de Cantacronache, des « cantautori » à la chanson féministe. Un livre qui donne une image neuve et originale de la vie italienne.
« Fille et expression, la plus sensible et la plus menacée d'une civilisation que les vicissitudes de l'histoire n'ont pas épargnée, la musique andalouse a traversé de multiples épreuves depuis l'âge d'or de Ziryab jusqu'à cet âge de fer qu'elle connaît de nos jours. Elle a perdu beaucoup de mélodies, certains rythmes, parfois quelques-unes de ses parties constitutives, dont seulement quelques chansons orphelines ont été recueillies par des Nûbât apparentées ».
Figure tutélaire et grand maître de la musique classique algérienne, Sid-A?med Serri est interprète, professeur et chercheur infatigable. Il a formé des générations de musiciens dans la rigueur et le respect de la tradition et a su maintenir vivant un patrimoine musical menacé. Qu'il soit ici salué !
Le but de cet ouvrage multilingue est de présenter, dans une description ouverte, la musique andalouse, sa structure actuelle, ses modalités d'interprétation ; de fixer sa vulgate avec ses modes et ses différents mouvements. Accompagné d'un multimédia, il est destiné aux musicologues mais aussi à ceux qui apprécient le patrimoine musical arabo-andalou en général, les Nûbât algériennes en particulier.
Notes d'Afrique relate l'essor de la musique populaire sur le continent - à partir des années 80 lorsque que le terme "World Music" a été inventé comme label marketing, et que des musiciens africains, notamment Youssou N'Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale. Le livre explique les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, lorsque de nombreux pays africains ont accédé à l'indépendance. Il couvre les évènements dans la musique et la société du Sénégal, d'Afrique de l'Ouest et du continent, des années d'indépendance à nos jours. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux cotés de Youssou N'Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours, en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le contient et dans sa diaspora.
"Cet ouvrage s'appuie sur les théories communicationnelles et les outils des sciences de l'information et de la communication pour appréhender les dynamiques informationnelles des mondes du jazz français. Il a pour but d'identifier les différents circuits empruntés par l'information. Appuyé par une enquête ethnographique réalisée à Avignon et à Lausanne, l'auteur revient sur les principes qui guident les choix et les décisions sur le terrain. Il décrit les communications qui s'établissent dans les clubs, les festivals, mais aussi des lieux plus intimes et informels. Cette description du terrain illustre les médiations réalisées au contact des objets musicaux."