«Il est plus économique de produire de façon écologique.» Ce credo à contre-courant de l'entrepreneuriat traditionnel guide Emmanuel Druon pour transformer l'usine Pocheco depuis 1997.
Alors qu'aujourd'hui l'économie est construite autour de la rentabilité à tout prix, Emmanuel et ses équipes ont fait le pari de privilégier le soin de la planète et des êtres humains. Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits polluants : une stratégie globale est mise en place pour limiter au maximum l'impact de l'activité sur la biosphère. Et les résultats économiques sont au rendez-vous.
Ce livre, actualisé en 2021, est le récit vivant de cette aventure depuis son commencement. Avec conviction, humour et précision, Emmanuel Druon démontre à quel point il est indispensable - et efficace ! - de penser le développement de l'industrie autrement.
L'enseignement le plus profond de la catastrophe écologique mondiale en cours est une inversion historique du sens même de l'utopie. À l'origine, ce terme qualifiait les projets sociopolitiques qui ne pourraient trouver de lieu (topos) en ce monde pour se réaliser. Mais aujourd'hui, c'est le monde lui-même, condition de tous les lieux, qui s'apprête à devenir impossible, parce que la transformation du capitalisme en consumérisme surproductiviste a fait de nos sociétés des sociétés du Désir incapables d'intégrer en profondeur un fait pourtant incontournable : l'inexorable destruction de l'équilibre de la biosphère par un mode de vie incompatible avec une Terre dont les ressources sont limitées, et le climat, modifiable. Dans ce contexte, en vertu duquel sont requises en réalité de «nouvelles Lumières», le programme de l'écologie humaine consiste en un Grand Décentrement permettant de prendre en charge la question que les marxistes n'ont pas voulu penser : celle des fondements du droit lui-même, qui sont à réinventer pour un âge écologique de la pensée et de l'action politiques.
Le mouvement pour une frugalité heureuse et créative, initié notamment par des architectes et des urbanistes, milite activement pour une refonte totale de notre rapport à l'aménagement du territoire qui, jusqu'à présent, dans une logique de croissance matérielle, a gaspillé une grande part des ressources naturelles du globe, détruisant par la même occasion la biodiversité et certaines communautés et cultures humaines. Il s'agit dès lors de sortir de cette logique productiviste de l'aménagement à tout va des territoires pour promouvoir à l'inverse un ménagement prenant soin des ressources et des vivants, humains et non-humains. L'unité fondamentale de ce nouveau paradigme est la commune, échelle à laquelle les auteurs estiment que peut s'exprimer au mieux l'intelligence collective.
Si votre entraineur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, auriez-vous un doute? Et vous aurez raison : on ne peut pas progresser indéfiniment. C'est pourtant ce que nous font croire les gouvernements quand ils nous parlent de la croissance économique. Avec des images frappantes, Khan explique pourquoi le développement des deux courbes actuelles s'appliquent pour la planète comme pour le corps. La première (la théorie), une vision de l'esprit avec une progression constante et illimitée. La seconde (la réalité) où le corps, avec l'âge, va découvrir ses limites. Face à cela, il faut développer une troisième courbe de la sobriété énergétique et de l'équilibre économique, à l'intérieur des limites des écosystèmes et de la planète.
Christian de Perthuis nous propose de découvrir et de comprendre le climat à travers 30 mots incontournables, classés selon 4 grands angles d'approche :
- scientifique : les bases actualisées grâce au 6e rapport du GIEC;
- technique : les différentes options permettant d'agir face au réchauffement.;
- économique : le fonctionnement économique des sociétés;
- politique : les orientations politiques qui déterminent les modèles économiques.
Ce livre est une invitation à parler "climat" en connaissance de cause, pour mieux comprendre et agir face au réchauffement global.
Protéger la nature par notre activité économique ? C'est non seulement possible, mais nécessaire. Une révolution industrielle est en marche, fondée sur une nouvelle relation au vivant. Emmanuel Delannoy en décrypte les rouages, pour les citoyens et pour les décideurs.
Notre économie actuelle ne semble plus capable de créer une prospérité partagée. La confiance n'y est plus. D'où vient le problème ?
Il y a bien sûr les excès d'une économie «hors sol», financiarisée à outrance. Mais il y a aussi l'immense majorité qui laisse faire, dépassée par un système dont les rouages nous échappent.
Chercher à comprendre, c'est déjà désobéir. Entreprendre autrement, produire autrement, consommer autrement, c'est déjà résister.
La PERMAÉCONOMIE propose un nouveau paradigme qui intègre et met en cohérence l'économie circulaire, l'économie de la fonctionnalité, la transition énergétique et écologique pour resynchroniser économie et biosphère, et poser les bases de l'économie de demain.
Commentaires
Bien plus qu'un ebook, le livre peut être un support écologiquement vertueux.
Mais depuis vingt ans, l'objet livre et ses usages se sont industrialisés et mondialisés - concentration du monde de l'édition, délocalisation des impressions, essor du numérique...
Cet objet manufacturé séculaire se retrouve aujourd'hui pris en tenaille entre des logiques artisanales et industrielles.
Face aux exigences nouvelles des lecteurs, des questions inédites émergent. Sur quels piliers voulons-nous construire la chaîne du livre de demain??
Entretiens, écofictions et manifestes?: des libraires, des éditeurs, des auteurs et des forestiers invitent à imaginer le livre de l'après-pétrole.
Les droits de cet ouvrage sont intégralement reversés à l'Association pour l'écologie du livre.
« Rien ne sera plus comme avant », nous dit notre président : et l'on voit en effet déjà se profiler leurs réponses à la crise actuelle, couplant une fusion encore plus complète entre l'Etat et le capital financier avec une accélération du cours autoritaire et technomaniaque du capitalisme de surveillance. Avec Attac, de nombreux contributeurs ont souhaité apporter leur expertise à cet ouvrage collectif : Dominique Méda, Manuel Domergue, Clément Sénéchal, Amélie Canonne, Virginie Maris, Jean-Louis Laville, Laurence de Cock, etc.
Cet ouvrage se propose de devenir le manuel de référence dans ce domaine.
Il comporte deux grandes parties : la première porte sur l'histoire de l'économie écologique et sur ses méthodes; la seconde traite de ses grandes perspectives macroéconomiques et sociales et sur les débats qu'elle soulève.
Le droit de l'environnement est une matière désormais reconnue. Après les lois sur la transition énergétique et la diversité biologique, il intègre et imprègne toutes les autres branches du droit, du droit de la construction au droit des transports en passant par le droit de l'urbanisme et le droit économique.
La 11e édition du Droit de l'environnement expose, comme les précédentes, les sources et les principes de la matière, analyse le droit de la protection de la nature, de l'eau et de l'air, les grands traits du droit de l'énergie et du changement climatique, et les différents régimes qui gouvernent nos sociétés de marché dans un contexte de « développement durable ».
Elle intègre les réformes récentes touchant le domaine et resitue les grands enjeux des dix prochaines années dans leur contexte international et européen, mais aussi philosophique, politique et économique.
Chaque propos est illustré par des exemples permettant d'appréhender la matière à partir de cas emblématiques et concrets.
L'ouvrage est destiné tant aux étudiants juristes et politistes de master qu'aux étudiants de toutes les disciplines désireux de s'initier aux arcanes du « développement durable », ainsi qu'aux avocats et autres praticiens du droit et aux associations ou aux élus.
Répondre à l'urgence écologique et climatique place le secteur de la construction et de l'aménagement face à d'immenses défis. Gros consommateurs d'espace et de ressources, ces derniers doivent évoluer pour réduire leur impact écologique. Une évolution qui passe non seulement par des améliorations en termes d'isolation, d'orientation, de modes de chauffage, etc., mais qui doit aussi prendre en compte d'autres éléments décisifs comme la localisation et les modes de transport. L'habitat doit être pensé de façon globale pour s'adapter à la diversité des ressources, des besoins locaux, des aléas climatiques et des modes de vie. Mais comment faire ? Quels moyens humains et financiers mettre en place pour y parvenir ? Autant de questions auxquelles tente de répondre l'auteur de cet ouvrage.
En France, la consommation représente 55 % du PIB, l'essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir et de distinction sociale. Mais la société de consommation occupera-t-elle toujours autant de place dans nos vies à l'avenir ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du «toujours plus» a une contrepartie : des dépenses croissantes et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent.
En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d'une consommation « responsable ». Derrière ce terme générique sont regroupées des pratiques très différentes, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à nous en libérer.
Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques et identifie différentes étapes pour aller du toujours plus au toujours moins et mieux. Mais il en analyse aussi les limites : déceptions, émergence d'une nouvelle « charge écologique » pour les mères de famille, voire burn-out pour certains des plus convaincus. Ces pratiques amènent en tout cas à s'interroger sur la place que la consommation pourrait à l'avenir occuper dans nos sociétés : quels imaginaires et modèles alternatifs mettre en place, quel rôle assigner aux pouvoirs publics et aux entreprises pour que les consommateurs de demain puissent enfin conjuguer au mieux nécessités économiques, préoccupations environnementales et aspirations personnelles ?
Sous pression des grandes transitions, l'architecture est face à de nouveaux défis : réadapter l'habitat au changement climatique et à l'urbanisation grandissante, réguler l'emploi de la matière et de l'énergie, écouter les besoins des sociétés... Repenser les ressources de l'architecture est indispensable, qu'elles soient matérielles et immatérielles (temps, dialogue interdisciplinaire avec les sciences, flux naturels et artificiels, connaissance des communautés in situ, droit...). Ces ressources inépuisables renouvellent la formation et la pratique de l'architecte.
La crise du coronavirus et les mesures de confinement ont mis en évidence les fragilités d´un système qui ne garantit pas la nourriture à tous, encore moins la nourriture de qualité. La désorganisation des grandes institutions a livré les plus précaires à eux mêmes. Elle réactive du même coup une exigence qui monte en puissance depuis plusieurs mois : à savoir celle d´une sécurité sociale de l´alimentation, comme il existe une sécurité sociale de la santé. Sa mise en oeuvre impose de remettre à plat tout un système aujourd´hui piloté par l´agro-industrie et qui a fait de la pauvreté un de ses rouages autant qu´un de ses débouchés, et de la privatisation des ressources une de ses raisons d´être. Elle implique aussi de réinterroger notre fonctionnement démocratique qui continue d´écarter les femmes de prises de décisions dont elles sont, au quotidien, les premières à assumer les conséquences.
Les questions environnementales ont pris une importance grandissante dans l'analyse économique et dans l'élaboration des politiques publiques. Et deux courants d'analyse s'opposent : les uns considèrent que les problèmes environnementaux sont solubles dans le fonctionnement du marché ; les autres, au contraire, estiment que l'économie est encastrée dans un système qui l'englobe, la biosphère.
Cet ouvrage propose une synthèse complète de ces théories et des enjeux liés aux interactions entre les systèmes économiques et l'environnement : la croissance économique est-elle soutenable ? Comment lutter contre la pollution et les différentes nuisances qu'occasionnent l'activité économique ? Comment attribuer une valeur monétaire au capital naturel ? Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur le fonctionnement du système économique ? Comment prendre en compte de la question environnementale dans la conduite des politiques économiques de régulation conjoncturelles ?
Chaque chapitre est assorti de nombreuses rubriques (extraits de textes de référence, études de cas, définitions, objectifs de connaissance) et d'entraînements sous forme de sujet de dissertation ou de QCM. Avec un glossaire des notions clés.
La publication de Prospérité sans croissance a marqué une étape cruciale dans le débat sur le développement durable.
Dans cette édition substantiellement revue et réécrite, Tim Jackson apporte la démonstration que la mise en place d'une économie « post-croissance » est une tâche à la fois précise, définissable et chargée de sens.
Sept ans après sa première publication, Prospérité sans croissance n'est plus un scénario radical chuchoté par quelques marginaux, mais une vision incontournable du progrès social dans le monde de l'après-crise. Donner une forme concrète à cette vision est la tâche la plus urgente de notre époque.
La journaliste réputée, Dana Thomas, a parcouru le monde pour découvrir les designers visionnaires et les entreprises qui propulsent l'industrie vers un avenir plus positif en récupérant l'artisanat traditionnel et en lançant des technologies durables de pointe pour produire une mode meilleure. L'ouvrage propose des pistes de réflexion aux multiples dimensions et une vraie vision pour le futur du secteur de l'habillement et de l'économie de la mode. Nous avons tous été décontractés au sujet de nos vêtements. Il est temps de s'habiller avec intention. « Fashionopolis » est le premier aperçu complet et éclairant de la façon dont il faut commencer
La question climatique s'est diffusée dans de nombreuses sphères de la vie publique, forçant des acteurs parfois assez éloignés des enjeux écologiques à s'y intéresser. Un nombre croissant de firmes, d'associations et d'institutions se voient désormais contraints à repenser leurs orientations stratégiques, leurs routines organisationnelles et leurs pratiques économiques.
L'auteur propose de saisir les évolutions en cours comme le résultat d'une "climatisation" du monde. Cette expression traduit la capacité du changement climatique à connecter et à agréger toutes sortes de sujets aussi divers que la sécurité alimentaire, la finance ou les sols.
Paradoxalement, cette force d'attraction rend la formation des politiques climatiques de plus en plus complexe. En décryptant la gouvernance climatique instaurée notamment dans les Conferences of Parties, les COP, Stefan C. Aykut aide également à en cerner les effets ambigus et contradictoires.
Cette nouvelle édition dresse un bilan des nombreux changements que connaît le secteur de l'énergie dans son ensemble. Elle fournit des données économiques et institutionnelles et propose des analyses des politiques menées de par le monde.
En quelque trente ans, peu d'industries ont connu une mutation comparable à celle qui a « changé la donne » dans les différents secteurs de l'énergie : pétrole, gaz, charbon, électricité, nucléaire, renouvelables.
Les changements technologiques, les rapports de force entre pays, le comportement des acteurs, les décisions politiques mettant le marché au coeur de toutes les réformes, autant de déterminants majeurs qui ont bouleversé les fondamentaux mêmes de ces activités.
Comment les prix se forment-ils sur ces différents marchés ? Comment tenir compte des deux dimensions de l'énergie : un bien stratégique, mais aussi de service public ? Ce qui vaut pour une énergie est-il pertinent pour les autres ? Le marché peut-il toujours se substituer à la planification et à quelles conditions ? Quels sont les liens entre énergie et environnement ?
Voilà quelques questions, parmi beaucoup d'autres, auxquelles cet ouvrage - dans sa troisième édition actualisée - apporte des réponses.
Il dresse un bilan de ces changements, basé sur une analyse économique rigoureuse des secteurs et du « bien-énergie » dans son ensemble. Il fournit également de nombreuses données chiffrées et institutionnelles présentées de manière synthétique et propose des analyses critiques des politiques menées en Europe et dans le monde.
Si la démarche est d'abord méthodologique, le texte fournit également de nombreux exemples de situations pratiques observées et des études de cas.
Ce livre peut satisfaire un large public : étudiants ingénieurs, en licence ou maîtrise d'économie et de sciences politiques, responsables et observateurs de l'industrie de l'énergie et de l'économie dans son ensemble.
La 1re édition de l'ouvrage Énergie a obtenu le prix AFSE du meilleur manuel d'économie (2011).
Comprendre, mesurer et agir pour l'économie circulaire : un ouvrage de référence !
L'économie circulaire est un pilier de la transition vers une utilisation efficace des ressources. G7, Club de Rome, ONU, GIEC, Union européenne... un consensus s'est dégagé pour voir dans l'économie circulaire un changement de paradigme propice à la concrétisation d'un développement durable.
Guidant le développement des politiques publiques de nombreux États et les stratégies d'entreprises à différentes échelles, elle propose un cadre d'observation, mais aussi des solutions dont se saisissent les citoyens, les entreprises et les États.
Les différentes dimensions constituant l'économie circulaire sont d'abord examinées pour inscrire sa trajectoire dans la vie des idées. S'appuyant sur des champs scientifiques existants et productifs en termes de méthodes et d'outils, les deux premières parties de l'ouvrage visent à situer et comprendre.
La troisième partie est dédiée aux méthodes et outils destinés à mesurer, depuis les dimensions les plus macros dédiées aux États et territoires jusqu'à celles concernant les entreprises et leurs produits.
Enfin, la dernière partie vise la mise en application, de l'échelle du citoyen à celle de l'État, s'appuyant sur de nombreuses études de cas.
Entièrement actualisé et enrichi pour sa 2e édition, cet ouvrage constitue ainsi la référence pour comprendre, mesurer et agir dans le domaine de l'économie circulaire.
Le recours massif aux énergies fossiles a été à la source de la croissance du XXe siècle et de ses multiples impacts sur la planète. La sortie du règne des fossiles sera la grande affaire du XXIe siècle. Elle a commencé mais est loin de mettre nos sociétés à l'abri du risque climatique. Le rythme de la transition énergétique n'est pas en phase avec le tictac de l'horloge climatique. Pour contenir le réchauffement en dessous de 2° C, il faut changer les règles du jeu économique. Cela implique une remise en cause du modèle de croissance et une réévaluation du progrès technique. Initialement centrées sur la sortie des énergies fossiles, elles impacteront les approvisionnements alimentaires et les équilibres des territoires et exigeront une révision de nos représentations du rapport de l'Homme à la Nature.
Le prix Nobel d'économie 2018 analyse la politique et l'économie des questions environnementales majeures de notre temps et trace la voie vers de véritables solutions.
Le changement climatique est en train de modifier notre monde en profondeur, et ce, de diverses façons qui entraînent des risques dantesques pour les sociétés humaines et les systèmes naturels. Nous sommes entrés dans le « Casino climatique » et avons lancé les dés du réchauffement, avertit William Nordhaus. Mais nous avons encore le temps de tourner les talons et de sortir de ce casino. Dans cet ouvrage essentiel, l'auteur explique comment y parvenir.
Convoquant toutes les problématiques importantes qui s'articulent autour du débat sur le climat, Nordhaus décrit les aspects scientifiques, économiques et politiques en jeu... ainsi que les mesures nécessaires pour réduire les dangers du réchauffement climatique. Dans des termes accessibles à tout citoyen engagé et en prenant soin de présenter avec objectivité différents points de vue, il expose le problème de bout en bout : du début, le réchauffement trouvant son origine dans notre utilisation individuelle de l'énergie, à la fin, les sociétés employant les réglementations, taxes ou subventions pour réduire les émissions de gaz responsables du changement climatique.
Nordhaus propose une analyse nouvelle des raisons pour lesquelles les premières politiques, telles que le protocole de Kyoto, ont échoué à diminuer les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre. Il démontre en quoi des approches neuves peuvent s'avérer fructueuses et quels outils politiques réduiront le plus efficacement les émissions. En résumé, il clarifie un problème central de notre époque et indique les prochaines mesures cruciales à prendre pour ralentir le réchauffement planétaire.