Obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi. Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure... mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.
Un thriller fantastique inoubliable, traduit dans une vingtaine de langues, qui s'est vendu à 1,5 million d'exemplaires et a été adapté en jeux vidéo (Metro 2033 et Metro : Last Light).
Tout simplement excellent !
L'Écran fantastique.
Un roman de SF post-apocalyptique efficace et intelligent.
Bifrost.
Couronné par le Prix des libraires et nominé pour de nombreux grands prix en Islande, La Marque est une dystopie polyphonique glaçante de réalisme et terriblement actuelle.
Reykjavík, Islande. Dans une société divisée, en perte de sens et de confiance, un test d'empathie, gage de fiabilité morale, est mis en place. Les personnes non marquées - n'ayant pas réussi le test ou refusant de s'y plier - sont petit à petit mises au ban de la société, se voyant refuser l'accès à un emprunt, à certains postes, voire à certains quartiers.
Il ne reste désormais plus que quelques jours avant que le test ne devienne peut-être obligatoire pour tous. Quelques jours déterminants pour Vetur, Eyja, Tristan et Óli, pris dans l'engrenage d'une société divisée, aux règles du jeu explosives. Insécurité, démons du passé, ambitions politiques, addiction, chacun doit lutter, à sa façon, dans une course effrénée contre la montre.
Après«Les robots», Isaac Asimov appronfondit les implications de ces célèbres lois de la robotique qui régissent le comportement des robots, censés obéir à leurs concepteurs sans jamais pouvoir leur nuire.
L'assassinat du docteur Sarton à Spacetown jette le trouble dans la communauté. Qui aurait intérêt à faire disparaître celui-là même qui milite pour le rapprochement entre Terriens et Spaciens ? Les Médiévalistes, qui ne voient pas d'un très bon oeil la prolifération des robots ? Les Spaciens eux-mêmes, prêts à tout pour conserver leurs privilèges ? Le problème du détective Baley, toutefois, n'est pas seulement de retrouver un meurtrier, mais aussi et surtout d'y parvenir avant son collègue robot R. Daneel. Car celui-ci est l'un de ces androïdes au cerveau électronique ultra-perfectionné, créés certes par l'homme, mais qui n'attendent peut-être que l'occasion de prendre sa place...
2034. La station Sevastopolskaya produit de l'électricité qui alimente le métro moscovite, mais la dernière caravane d'approvisionnement n'est jamais réapparue, pas plus que les groupes de reconnaissance envoyés à sa recherche...
Ils seront trois à devoir résoudre cette énigme. Hunter, le combattant impitoyable revenu d'entre les morts, rongé de l'intérieur par les ténèbres ; Homère, qui a tout perdu aux premiers instants de la guerre et projette d'ériger un mémorial à l'humanité disparue ; Sacha, enfin, toute jeune fille qu'ils trouveront sur leur route dans une station où elle a vécu en exil avec son père.
Publié en Russie en 2009, Métro 2034 a suivi la carrière de best-seller international de Métro 2033.
Sombre, violent, parsemé de discussions élevées, les qualités du premier opus se retrouvent ici. L'Écran fantastique.
Une suite réussie ! Actu SF.
Vern, enceinte, s'est échappée de la communauté religieuse où elle a grandi. Depuis, elle vit dans la forêt, où elle a donné naissance à des jumeaux qu'elle élève dans des conditions précaires. Elle doit cependant quitter ce refuge, tant pour essayer de comprendre les inexplicables changements de son corps que pour fuir la menace d'un personnage mystérieux, homme ou bête, qui les traque sans relâche. Commence alors un voyage initiatique à travers les États-Unis, où Vern va devoir affronter les fantômes de son passé pour espérer avoir un avenir.
Non contents d'avoir colonisé la Terre, les Hoots, créatures extraterrestres malingres aux jambes trop faibles pour les porter, ont réduit les humains à l'état de bêtes de selle. Jeune humain d'apparat, Charley est destiné à devenir la monture du prince héritier des Hoots. Mais la troublante considération que lui porte son petit maître et sa rencontre avec son père, humain sauvage réfugié dans les montagnes, vont faire prendre conscience à Charley de son humanité perdue. Commence alors pour le garçon et le Hoot un long voyage initiatique qui les mènera loin sur le chemin de la compréhension mutuelle.
2035. Station VDNKh. Artyom est retourné y vivre. C'est un héros brisé, obsédé par l'idée que c'est à la surface qu'est le salut de l'humanité. Les Noirs anéantis, un souvenir le taraude, celui de la voix qu'il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, il remonte quotidiennement à la surface et escalade des gratte-ciel en ruines pour tenter d'entrer en contact avec des survivants. Tenu pour fou, Artyom sombre peu à peu. Mais l'arrivée d'Homère bouleverse la situation : le vieil homme prétend en effet que des contacts radio ont déjà été établis avec d'autres enclaves.
Ce nouvel et dernier opus de la saga traduite en plus de trente langues et adaptée en jeux vidéo est le point de convergence de toutes les trames narratives mises en place par l'auteur.
Dans un monde où le changement de sexe n'est qu'une rapide opération sans effets secondaires, cette pratique du changisme perturbe les relations de couple sans modifier les rapports de domination traditionnels. Cléo, lassée de subir le sexisme ordinaire, veut tenter l'expérience contre l'avis de son compagnon, Jules.
C'est désormais sur la lointaine planète Solaria qu'Elijah Baley et Daneel R. Olivaw vont exercer leurs talents d'enquêteurs. Sur ce monde, les hommes n'acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » par le truchement de projections télévisées. Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n'aurait assez de courage pour s'approcher d'un de ses compatriotes. Qui plus est, tout semble indiquer qu'un robot est impliqué. Absurde ! Les Lois de la robotique interdisent à ces êtres artificiels de causer le moindre tort aux hommes...
Édition collector de cette dystopie écrite par le grand écrivain tchèque apek à une époque de fascisme rampant: "J'ai écrit mes Salamandres parce que c'est à l'homme et aux menaces qui pèsent sur lui que je pensais." Une satire magistrale portée par un merveilleux sens de l'humour et une profonde connaissance des hommes.
Quand Elijah Baley arrive sur Aurora, il pressent qu'il va au-devant de sa plus périlleuse mission. Il s'agit en effet pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s'est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, une créature atteignant un degré d'«humanité» très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer. Or le seul être qui possédait les compétences nécessaires pour commettre un tel crime n'est autre que son propre concepteur, le Dr Fastolfe ! Heureusement, Baley sera à nouveau assisté sur cette affaire de Daneel Olivaw, désormais l'unique robot humaniforme encore en activité...
Plusieurs décennies se sont écoulées depuis les événements narrés dans «Les robots de l'aube». Le docteur Amadiro voue une haine inextinguible à Gladia Gremionis pour avoir fait échouer ses plans de domination de la Galaxie. Avec l'aide de Mandamus, un jeune et brillant scientifique, il durdit à nouveau un plan d'éradication de l'Humanité. Pour le contrer, Gladia est toujours assistée de Daneel, le robot humaniforme, et de Giskard, l'androïde télépathe, aux aptitudes nombreuses mais limitées par les restrictions qu'imposent les lois de la robotique. Et leurs choix seront d'autant plus ardus qu'une nouvelle loi, la loi zéro, va faire son apparition...
Pour les 60 ans de la disparition d'Aldous Huxley, une réédition ce très grand auteur, humaniste, pacifiste et satiriste. avec quater textes majeurs : Le Meilleur des mondes (1932); Temps futurs (1948); Ile (1962); Retour au meilleur des mondes (essai, 1958) Avec Le Meilleur des mondes, l'un des livres les plus importants de la littérature anglaise du xxe siècle, qui a éveillé et éveille encore des générations de lecteurs, Aldous Huxley pose une question cruciale et éternelle : quel avenir pour la civilisation ?
Qu'attendre en effet des progrès de la science ? Que peut-on espérer, ou craindre ? Une société parfaite, où chacun est conditionné dès sa conception dans une éprouvette, telle que Le Meilleur des mondes l'imagine ? Le cauchemar d'une terre ravagée par le feu nucléaire où se débat l'homme mutant, comme dans Temps futurs ? Ou au contraire le havre de paix, de justice et d'harmonie qu'est l'île de Pala, menacée par la cupidité de ses voisins ? Au travers de ces utopies romanesques, Aldous Huxley nous présente des scénarios du futur qui n'ont rien perdu de leur actualité.
Il reste encore quelque liberté dans le monde. Peut-être les forces qui la menacent sont-elles trop puissantes pour que l'on puisse leur résister très longtemps. C'est encore et toujours notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer à elles.
Aldous Huxley, Retour au meilleur des mondes
Les agents, reclus dans leurs box, surveillent les millions de données qui s'affichent sur leurs écrans. Ils veillent à la bonne marche d'un monde qui tourne sans eux. Les hautes tours de verre d'un autre siècle sont devenues leur lieu de travail et de survie:tous les jours, ils luttent pour conserver leur poste, au risque d'être tués ou, pire, jetés à la rue. Car dehors règnent l'animalité, le désordre, l'inconnu. À l'étage de la tour 122 de la tour 35S du quartier sud, Laszlo et sa guilde sont prêts à tout pour défendre leur territoire - violence armée, ruse, stratégie. Jusqu'au jour où se présente le remplaçant d'un agent s'étant défenestré...Avec Les agents, Grégoire Courtois signe un roman dystopique aux accents kafkaïens, dans la lignée des oeuvres de Philip K. Dick et de J. G. Ballard, sur un monde dans lequel l'aliénation du travail est devenue loi.
2156. Iliane est le reliquat d'une société ébranlée par le réchauffement climatique. La ville, refermée sur elle-même, est gérée par une IA et une surveillance généralisée mais déclinante.
Suite à une descente de police dans un bar d'activistes ayant mal tourné, les vies de la policière Maëlle, de l'idéaliste Sam et du jeune chien fou Le Kid se trouvent mêlées, à la recherche de la mythique cité libre, la Cité d'Ivoire.
« J'ignorais quelle importance Borne aurait pour nous. Je ne pouvais pas savoir qu'il changerait tout. Y compris moi. » Dans une ville en ruine, détruite par la sécheresse et les conflits, et où les hommes survivent comme des charognards, Rachel trouve Borne lors d'une mission de récupération. Elle le ramène chez elle. Borne est une masse verte vivante, plante ou animal, et dégage un étrange charisme. Mère refoulée, Rachel garde Borne et s'y attache comme à un enfant. Doué d'empathie, il montre à Rachel la beauté dans la désolation qui l'entoure. Et alors que la créature grandit et commence à menacer l'équilibre du pouvoir dans la ville, elle modifie profondément les perceptions et les émotions de ceux qu'elle côtoie.Une dystopie qui fait la part belle à l'humain et aux sentiments renaissants, portée par une écriture mystérieuse et qui se refuse à tout expliquer. Télérama.Une plume admirablement maîtrisée, un voyage vraiment étonnant. ActuSF.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gilles Goullet.
"C'est une des anomalies de notre société toujours plus fragmentée et stratifiée que cette survivance d'un contact régulier de communauté à communauté ; un certain nombre de gens doivent se rendre tous les jours dans des districts périphériques, où ils travaillent isolés, dans un monde étranger et malveillant." Le monde n'est plus qu'une seule cité divisée en millions de districts. Ces différentes zones confient toute leur maintenance et leur sécurité à un programme central. Et lorsque celui-ci est dérobé, rien ne va plus...
Dans cette fable où l'alliance inquiétante de la dépendance technologique et du repli identitaire paraît ne pouvoir déboucher que sur le chaos annoncé, Silverberg pose la question de la surpopulation et du vivre-ensemble à l'ère des mégalopoles connectées.
Premier roman de l'auteur bordelais de la très belle uchronie Warhol Invaders, cette dystopie tranche par sa nature d'une grande douceur. Une approche non violente de la révolution sociale et un style doux et parfois contemplatif, en accord avec l'approche de la décroissance. À bord d'un des derniers transatlantique, une équipe de cinéma tente de renouer avec des discussions internationales rendues caduques par les crises des médias et de l'énergie. Quelque part du côté de Kim Stanley Robinson, une science-fiction originale et très actuelle.
La France traversait la pire crise de son histoire. Préparez-vous au dernier combat. Une banale descente dans une cité, des jeunesabattus par un policier. L'embrasement du pays et l'effondrement de l'État. Vingt-sept jours de survie plus tard, l'ordre semble enfin de retour, avec lui le média, le vice politique et citoyen, tandis que de larges zones du territoire sont encore privéesde tout, et que certains refusent toujours de déposer les armes. Sous un intense conditionnement et l'impulsion de milices «citoyennes», la crise semble sous contrôle. Enréalité, rien n'est réglé. Le pouvoir en sursis pourrait être violemment confronté à ses limites, et la France livrée à un chaos bien plus terrible encore. Au milieu de cette convulsion indécise, Gite, Escard, Danjou, la fillette et les autres,tous se préparent à jeter leurs dernières forces dans l'affrontement final. Voilà l'univers réduit à la terreur, et voici sonnée l'heure de la guerre totale. Après ses deux premiers tomes best-sellerLe jour où tout s'embrasaetLe temps des barbares, Laurent Obertone poursuit son voyage au bout de l'enfer et conclut de manière magistrale sa sagaGuerilla: celle de l'effondrement d'une nation.
Situé dans le futur - à des millions d'années de notre pré sent -, ce roman décrit la fin des temps, sur une Terre désolée, à peine éclairée par un soleil agonisant. Deux grandes pyramides de métal abritent les derniers survivants de l'Humanité, menacés à l'extérieur par d'indicibles forces maléfiques. Lorsque l'une de ces étranges oasis menace de disparaître, le narrateur du roman se lance, seul, à la recherche de ses occupants et notamment d'une femme avec laquelle il était en contact télépathique.
Le Pays de la Nuit (publié en 1912) est le récit de cette quête chevaleresque, impossible, où s'imbriquent amour courtois, combats épiques et sombres descriptions de terres inhospitalières sillonnées par des forces maléfiques.
Bienvenue dans le futur, ou plutôt dans une multitude de futurs ! Où un savant découvre un jour l'anti-gravité, où un autre pose au plus puissant des ordinateurs une question sans réponse, où un extraterrestre vient révéler à l'humanité une vérité qu'elle n'est pas prête à entendre... Autant d'événements susceptibles de bouleverser l'évolution de notre civilisation humaine, autant de possibilités de voir des intelligences artificielles ou extraterrestres créer un avenir différent...
Car rien n'est fixé d'avance ; l'homme, dit-on, est maître de sa destinée. Mais peut-être sommes-nous au contraire les jouets de forces qui nous dépassent, nous voient comme sujets d'expérience, ou, pire encore, ne se soucient pas de nous...