Trois ans d'investigation, 250 témoins, le courage d'une poignée de lanceurs d'alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées... pour révéler les dessous du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques.Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé... Nous sommes tous concernés. Ce récit haletant et émouvant a mis au jour de multiples dérives et révélé un vaste réseau d'influence, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles.Sa publication a déclenché une libération de la parole et un débat public et national. De nombreuses enquêtes ont été lancées par l'État, créant une véritable onde de choc qui dépasse bien largement Orpéa.
Postface inédite
DOSSIER DE COUVERTURE Fin 2022, les Nations unies publient de nouvelles projections de population mondiale :
Nous sommes 8 milliards sur terre et le chiffre continuera de grimper tout au long du siècle. L'impression d'une machine à reproduire qui se serait emballée.
À contrepied de ces chiffres sans humanité, 6Mois zoome sur ces 8 milliards d'individus parmi lesquels certains luttent pourréaliserleurrêve d'avoir un enfant.
Nous irons :
- En Ukraine, où des mères porteuses réalisent un rêve qui n'est pas le leur - En Palestine où des femmes de prisonniers tentent l'impossible - En Chine, où les sacrifices quotidiens d'une mère aboutissent enfin Et aussi :
- PHOTOBIOGRAPHIE : José Bové, retraité volontaire - RÉCIT LIBRE : Birmanie, avec les soldats de la rébellion - ENTRETIEN : Toros Aladjajian, le tireur de Henri Cartier Bresson et Capa.
Qu'ont donc en commun les plateformes logistiques d'Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l'univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l'imaginaire d'un segment de la France contemporaine. Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France où chacun ignore ce que fait l'autre. C'est de la vie quotidienne dans cette France nouvelle que ce livre entend rendre compte à hauteur d'hommes et de territoires. Un essai indispensable qui renouvelle le regard sur cette France recomposée.
Le 13 juillet 1993, un " Appel à la vigilance ", signé par quarante ?gures de la vie intellectuelle française et européenne, alertait sur la banalisation des discours d'extrême droite dans l'espace éditorial et médiatique. Ses signataires rappelaient que ces discours " ne sont pas simplement des idées parmi d'autres, mais des incitations à l'exclusion, à la violence, au crime " et que, pour cette raison, " ils menacent tout à la fois la démocratie et les vies humaines ". En conséquence, ils proclamaient s'engager " à refuser toute collaboration à des revues, des ouvrages collectifs, des émissions de radio et de télévision, des colloques dirigés ou organisés par des personnes dont les liens avec l'extrême droite seraient attestés ".
Trente ans ont passé, et c'est peu dire que cette alerte n'a pas été entendue, notamment en France. Avec le recul, cet " Appel à la vigilance " prend la stature d'une prophétie ayant tôt cherché à conjurer ce qu'il nous faut aujourd'hui combattre : l'installation à demeure dans l'espace public des idéologies xénophobes, racistes, identitaires, rendant acceptables et fréquentables les forces politiques qui promeuvent l'inégalité des droits, la hiérarchie des humanités, la discrimination des altérités. Quand avons-nous baissé la garde ? Quelle est la responsabilité des journalistes et des intellectuels dans cette débâcle ? Comment, au nom de la liberté de dire, de tout dire, y compris le pire et l'abject, la scène médiatique est-elle devenue le terrain de jeu d'idées et d'opinions piétinant les principes démocratiques fondamentaux ?
«J'ai rassemblé ici, aussi clairement que possible, sans langue de bois et sans rien cacher des enjeux, tout ce que chacun devrait savoir sur la marche du monde et son avenir. Tout. Des mécanismes du pouvoir aux enjeux de la science. De l'histoire à la technologie. De la finance à la politique. De la géopolitique à l'écologie. De la culture à l'éthique. Des luttes sociales aux combats des femmes et des minorités.Pour répondre aux questions que chacun se pose : suis-je rivé à mon sort ? Qui gouverne vraiment le monde ? L'humanité est-elle condamnée ? La démocratie est-elle moribonde ? L'argent est-il définitivement le maître du monde ? La Terre deviendra-t-elle irrespirable ? Que devrai-je apprendre pour mieux vivre et quels combats devrai-je mener ? Mes enfants ont-ils une chance de vivre mieux que moi ?L'humanité a traversé mille crises. Elle a souffert mille tragédies. Elle les a traversées. Celles qui s'annoncent sont bien plus terribles que toutes celles du passé. Il existe pourtant encore un étroit chemin vers un avenir harmonieux pour tous et durable pour la planète. Un chemin très étroit. À emprunter au plus vite, si on veut avoir une chance d'éviter le pire. Et de réussir le meilleur.»J.A.
Dans La Valeur des rêves, Marie Lebey fait le récit, sur les chapeaux de roue, d'une aventure rocambolesque, faite de remontées dans le temps allant jusqu'à la Seconde guerre mondiale, et de traversées à travers la France allant de Paris à Saint-Vincent-de-Paul : une oeuvre d'art majeure, une sculpture monumentale créée par Alexander Calder, l'immense artiste américain, a été découverte par hasard au beau milieu d'un camp de vacances, avant d'être revendue quelques mois plus tard pour un montant record.
Plus connu du grand public pour son travail sur le « mobile », Calder a aussi réalisé une série de « stabiles » qui, eux, ne bougent pas, et c'est à cette catégorie qu'appartient « Moustipic », le trésor après lequel court la narratrice de ce roman aussi drôle que documenté sur les coulisses du monde de l'art contemporain.
La valeur des rêves, c'est ça : le décalage entre un stabile qui sert de Tancarville aux maillots de bain et sa valeur sur le marché de l'art.
Le poisson rouge qui tourne dans son bocal serait incapable de fixer son attention au-delà de 8 secondes. Et le temps de concentration de la génération des Millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés, serait de 9 secondes. Serions-nous devenus des poissons rouges, vidés de notre être, incapables d'attendre ou de réfléchir, reclus dans la transparence, noyés dans un océan de messages, de sollicitations, d'informations, sous le contrôle des algorithmes et des robots ?
Les empires économiques ont créé une nouvelle servitude avec une détermination implacable. Au coeur du système et de notre vie quotidienne, un projet caché : l'économie de l'attention. Sans rejeter la civilisation numérique, il est temps de reprendre le contrôle pour la transformer.Une lecture décapante. Claire Chartier, L'Express.Bruno Patino dénonce la tyrannie des réseaux sociaux. Percutant. Fabienne Schmitt, Les Échos.
Il détruit notre quotidien sans même qu'on s'en rende compte. Il n'a pas de frontière et des moyens colossaux. Ce fléau, c'est la planète of shore. Une masse d'argent estimée à dix mille milliards de dollars. Depuis des années, des policiers, des magistrats, des parlementaires et des journalistes dénoncent cette face cachée de notre économie. Et pourtant rien ne change. Le système mute, se transforme mais il est toujours là. Alors pour comprendre les secrets de cette planète, XXI s'est associé au Consortium des Journalistes d'investigation basé à Washington. Notre projet : raconter les coulisses de cette lutte avec les meilleurs spécialistes. Le résultat : un numéro spécial de XXI mêlant textes, photos et bande dessinée. Des histoires d'hommes pour réfléchir et des idées nouvelles pour agir.
Nous vivons désormais dans une vallée oubliée, mi-française mi-italienne, une vallée à l'entre-deux, à l'entre-droit et devoir, où la compassion devient répressible, où le droit s'oppose à une morale, où la morale s'impose au pouvoir. Mais où nous avons créé une utopie capable de résister.
C'est l'histoire d'un putsch progressif. Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au coeur de l'État. Gestion de la pandémie, stratégie militaire, numérisation de nos services publics... : les cabinets de conseil sont à la manoeuvre dans tous les ministères.
L'histoire de cette infiltration n'a jamais été racontée. Et cette prise de pouvoir encore moins démocratiquement approuvée. Les choses se sont faites par acceptations ou résignations successives. Il ne s'agit en rien d'une conspiration. L'État a été parfaitement consentant. Il a payé pour se dissoudre. Et dépense chaque année toujours plus pour s'effacer. Ce livre relate ce suicide assisté.
Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre sont grands reporters à L'Obs.
«J'ai beaucoup appris au Parlement. J'y ai vécu le retour de la guerre en Europe. J'y ai vu l'Union se rallier à l'idée d'une Défense commune et entamer sa marche vers l'Europe politique. J'y ai tant évolué aussi que ce récit est celui d'une profonde et double mue, d'un homme et de l'Europe.»B. G.
Nous vivons une époque où des scientifiques cherchent à ressusciter des espèces éteintes, nos écosystèmes les plus essentiels nécessitent désormais des projets d'ingénierie monumentaux pour ne serait-ce que survivre, des ailes de poulet poussent dans des éprouvettes et des sociétés multinationales conspirent pour continuer à empoisonner le sang de ce qu'il reste de créatures vivantes... En somme, nous vivons d'ores et déjà dans un monde où la nature a perdu. Plus aucune pierre, feuille ou mètre cube d'air sur terre n'échappe à la main maladroite de l'humanité. Les trois quarts des terres vierges des pôles portent la trace de l'activité humaine, la plupart des grands fleuves ont été souillés ou détournés, et nos centrales émettent cent fois plus de dioxyde de carbone que les volcans... Les anciennes distinctions - entre naturel et artificiel, entre science-fiction et réalité scientifique - se sont estompées au point de perdre tout sens. Nous habitons un paysage dénaturé, un monde défait, dont le nouveau livre de Nathaniel Rich explore toutes les facettes et toutes les contradictions.
C'est une épidémie qui touche avant tout la jeunesse. Anxiété, névrose, dépression, troubles compulsifs, la solastalgie est provoquée par l'angoisse du réchauffement climatique. Face à la multiplication des cas, les psychiatres Raphaëlle et Serge ouvrent une consultation spéciale à l'Hôtel-Dieu, sans réussir à empêcher le spectaculaire suicide de la jeune Hannah.
Le drame réveille la génération des « réchauffeurs ». Ils sont magistrat, chef d'entreprise, haut fonctionnaire, chercheur, psychiatre, bien intégrés dans les lieux de pouvoir, mais ne supportent plus l'inaction et les faux-semblants. Et s'ils n'avaient d'autre choix que basculer dans l'action clandestine ? Organisés et décidés, poussés par leurs enfants qui n'ont pas froid aux yeux et avec lesquels ils forment une coalition improbable, réussiront-ils à changer le sort de la planète ?
Fable sur l'impouvoir des États, l'évolution d'une activité humaine énergivore, et le point de bascule irréversible vers lequel se précipite le monde, ce roman met en scène nos propres hésitations, nos dilemmes, nos angoisses et la question de notre engagement. Notre salut réside-t-il dans la solastalgie ?
Nous savons tous respirer pour survivre, mais ce geste automatique, lorsqu'il est mal exécuté à répétition, peut s'avérer une prison pour le corps et l'esprit. Car la respiration est l'une des clés de l'autorégulation du corps : à rythme inadapté, elle sursollicite notre système nerveux et maintient le corps dans un état de tension permanente. Après le succès de son essai L'Incroyable pouvoir du souffle et la création de l'Académie du souffle, Stéphanie Brillant réunit ici l'essentiel de ses recherches sur les facultés salvatrices de la respiration. Enrichi de conseils et d'exercices pratiques pour réapprendre à respirer, ce guide montre que le souffle est un véritable super-pouvoir pour réguler la chimie du corps et (re)trouver le bien-être.
NOUVELLE FORMULE. Après trois ans d'existence, Zadig fait peau neuve ! Le trimestriel fondé par Éric Fottorino (Le 1, America, Légende) lance sa nouvelle formule autour des grandes passions françaises. Avec un premier numéro consacré au train, ce transport extrêmement populaire dans l'hexagone qui a contribué à construire notre territoire et notre identité : comme une invitation aux voyages et aux rencontres. Dans ce numéro également: une conversation de 20 pages avec l'acteur Kad Merad, une grande enquête sur les tensions immobilières au Pays basque, les chroniques littéraires de Karine Tuil, Philippe Claudel, Mazarine Pingeot, Philippe Jaenada.
Ils ont tout essayé. En vain. "Blessés" psychiquement au combat ou lors d'un accident, Mathieu, Claude, Cristopher et Florian souffrent de stress post-traumatique. Aurélie Champagne a suivi pendant un an ces hommes en rupture qui intègrent, un peu en désespoir de cause, le programme Arion. Cette méthode de médiation canine vient de l'armée américaine. Jusqu'à la SPA de Carcassonne.
Leur coeur s'est arrêté. Ils se sont sentis partir... et puis ils sont revenus. Métamorphosés. Plus altruistes et débarrassés de leur peur de mourir. Le journaliste Patrice van Eersel reprend son enquête sur les expériences de mort imminente débutée il y a quarante ans. Les scientifiques sceptiques d'alors l'admettent aujourd'hui : aux portes de la vie, « quelque chose » échappe aux explications rationnelles. Et si la conscience ne se réduisait pas à la matière ? Une enquête rigoureuse et bien vivante. L'enquête littéraire de Patrice van Eersel est suivie d'un entretien avec Thierry Janssen, psychothérapeute et fondateur de l'école de bien-être "la Posture juste". XXI LANCE SA MAISON D'ÉDITION ET PRÉSENTE SA PREMIÈRE COLLECTION Guerres, pandémies, réchauffement climatique... Nos repères tanguent. Les journalistes du temps long se trouvent aux premières loges, c'est-à-dire sur le terrain. Capteurs des frémissements et des signaux faibles du monde qui advient, ils sont là pour alerter, annoncer, raconter, avec finesse et sensibilité. D'où l'idée de créer une collection de longs récits de non- fiction, vendus à l'unité en librairie, pour documenter ce réel sur la crête, dans les failles, entre destruction et construction. XXI est une revue indépendante d'enquêtes et de grands reportages. À retrouver tous les trois mois en librairie.
Aboubakar a été tué. Il avait 13 ans. Le journaliste Ramsès Kefi rôde depuis dans ce coin de banlieue qui voit les drames se succéder. Où se côtoient des jeunes cadres parisiens et des petites mains du Covid, une école délabrée et un commissariat en soins palliatifs, des maires en alerte et des adolescents qui planquent des couteaux. Comme si les leçons de 2005 n'avaient jamais été tirées.
Quelles sont les guerres possibles et imaginables dans les trente prochaines années ? L'explosion technologique, la multiplication des virus et bactéries, les manipulations génétiques ne vont-elles pas tenter les États d'utiliser des armes biologiques pour déstabiliser les écosystèmes ? La Nature peut-elle devenir notre ennemi le plus fou et incontrôlable ?
À l'heure de la guerre de l'énergie, des mégafeux qui consument la planète, allons-nous basculer dans la pénurie énergétique qui contraindra les militaires à revoir leurs armements, leurs stratégies et tactiques afin de contribuer à la décarbonisation de notre monde ? Mais alors comment concilier l'action commando par essence ultra-rapide et la basse consommation d'énergie surtout dans un contexte de vives tensions internationales ?
La Red Team, cette équipe haute en couleur qui réunit écrivains de science-fiction et dessinateurs travaillant à partir des analyses prospectives du ministère français des Armées et de nos meilleurs scientifiques, nous livre deux nouveaux scénarios d'anticipation intenses et sidérants qui nous obligent à penser notre environnement de demain.
Chemin de la Poudrette, à Montauban, le journaliste Pierre Carrey découvre une mini-mare de sang. Riveraine discrète, Valérie s'est fait dévorer l'épaule. "Ils" sont voraces cette année. Serait-ce une nouvelle espèce, avec le réchauffement climatique ? L'enquêteur relève les indices pour comprendre comment ce havre de paix entre ville et campagne, rêve pavillonnaire avec piscine, se trouve aujourd'hui menacé.
Lors de l'habituelle promenade dominicale, une jeune fille fausse compagnie à ses parents et ses soeurs pour s'enfoncer dans la forêt.
Happée par la pénombre, incapable de retrouver son chemin, la voici seule. Des souvenirs ressurgissent, aussi angoissants que la peur de se perdre. Jusqu'au moment où la jeune fille rencontre un renard avec lequel elle tente de communiquer.
C'est un rituel de passage que raconte Pauline Harmange dans ce conte moderne, saisissant magnifiquement la fin de l'enfance et le début de l'âge adulte. La maturité ne viendra pas ici du monde humain, mais d'une rencontre avec un animal aussi intelligent qu'énigmatique.
Des enjeux sans précédent menacent l'humanité. Ils sont en grande majorité la conséquence des comportements humains.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Sommes-nous naturellement violents et destructeurs ? Face à une actualité qui nous impose de changer ou disparaître, retrouver nos qualités naturelles de bienveillance et de bientraitance constitue le prochain et inépuisable gisement sur lequel une nouvelle civilisation pourra s'établir durablement.
Les conditions de vie de nos enfants et petits-enfants dépendent des choix que nous faisons et des actions que nous menons maintenant.
«Un après-midi d'automne, assise à la terrasse d'un café, je listais avec mon éditeur des idées de chapitre pour Les Sept Péchés capitaux du rock, titre de mon premier livre. Bertrand Cantat. Un coup de vent glacé m'a fait frissonner. Ou était-ce ce nom, évocateur de mort et de violence ? Dans mon souvenir, le chanteur de Noir Désir s'était disputé avec sa petite amie, l'actrice Marie Trintignant, un été, en Lituanie. Il lui avait donné une gifle, sa tête avait heurté un radiateur, hémorragie cérébrale, elle n'avait pas survécu. C'était un accident, mais il relevait bien de la colère, puisqu'il était l'issue tragique d'une bagarre. En rentrant chez moi, j'ai commencé par rechercher des articles de presse relatant l'affaire. Les titres ont défilé. Je cliquais, lisais, ou plutôt dévorais les informations. Je m'étais totalement trompée. La mort de Marie Trintignant n'était pas un accident. Et si elle n'était pas la seule victime ?»Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, Anne-Sophie Jahn mène l'enquête sur une tragédie que l'on n'appelait pas encore féminicide.