Un polar contemporain qu'il faut lire pour ne pas en être la victime.Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, une lame de fond s'abat sur les démocraties : le tissu social se déchire, les opinions sont manipulées, les élections sont déstabilisées. Si les outils numériques ont représenté une innovation majeure dans la production et la diffusion de savoirs, ils ont également leurs côtés obscurs : ils donnent les clés de l'influence sociale à tout acteur, politique ou étatique, qui souhaiterait asseoir ses idées auprès d'un grand nombre de nos concitoyens.Comment se prémunir des intoxications et sauver notre démocratie de l'overdose numérique ?La science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique mais nous aide également à en combattre les ravages. Livrant une analyse stupéfiante des effets de l'action des GAFAM dans notre quotidien, David Chavalarias propose des pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous en protéger.
Un livre qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence.
Les écrits restent, dit-on, et les mots s'envolent. C'est oublier trop vite l'immense pouvoir de la parole quand elle est maîtrisée. Car l'éloquence est une arme, aussi bien qu'un art - un art qui s'apprend, se cultive, se perfectionne... Comment convaincre sans ennuyer ? Comment oser, séduire, monter à la tribune, tout en restant soi-même ? Justesse, simplicité, répartie, posture du corps... l'éloquence a ses secrets de fabrication.
Beaucoup sont réunis ici, avec clarté et gourmandise, à destination des timides et des enroués. N'attendez plus qu'on vous la donne : prenez la parole !
«La parole est au coeur de toutes les attentions:multiplication des concours d'éloquence, création du Grand Oral du baccalauréat, institution de la lecture comme grande cause nationale, succès inédit des films, émissions, livres, podcasts et formations qui lui sont consacrés.Pourtant le débat, lui, se porte mal. Soumis à la culture du buzz et du clash, parcouru d'anathèmes, crispé par les conflits identitaires, il est le symptôme de notre difficulté à nous comprendre, à nous écouter et finalement à faire société. C'est que parler est une chose, mais savoir de quoi parler, avec qui, où et dans quel cadre en est une autre.Malgré tout, nous croyons à la possibilité de réenchanter le débat public.Parce que nous sommes persuadés que la discussion et la controverse sur lesquelles se sont construites nos démocraties demeurent fécondes pour lutter contre les embrigadements et les séparatismes.Parce que défendre des valeurs différentes n'interdit pas de nous parler.Parce que c'est du choc des pierres que naît l'étincelle.»
La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des personnes en permanence stimulée par cette masse de nouvelles les expose à des réactions de rejet et de déprime grandissantes. Des stratégies d'évitement sont mises en place et conduisent parfois à une mise en retrait du champ informationnel, stratégie évidemment dangereuse pour la vie démocratique.
Comment se prémunir de ce nouveau syndrome de fatigue informationnelle ? Au-delà de l'analyse précise du syndrome et de son ampleur, les auteurs esquissent des solutions.
Mémona Hintermann porte avec une rare liberté de ton, un double regard sur son métier de journaliste. Grand Reporter pendant une trentaine d'années dans les principales zones de conflits de la planète, elle livre depuis le terrain, «embarquée» ou au plus près des civils, un regard lucide. Puis, comme membre du CSA (2013-2019), elle parti- cipe aux nominations des dirigeants de l'audiovisuel public mènant une action sur l'ensemble du paysage audiovisuel - sanctions ou attributions de fréquences notamment, pendant son mandat de 6 ans.
Connaissant les défauts du système médiatique au coeur de la société française, elle livre à travers des témoignages de premières mains, et avec une parole libre, ses réflexions pour une réforme de l'audiovisuel public annoncé par le PR.
Mémona Hintermann n'a jamais baissé la tête. Elle ne mâche pas ses mots non plus : la réussite, la laïcité, les femmes. À travers l'exemplarité de son parcours, unique par sa diversité et sa longévité - 50 ans de carte de presse- celle qui fait partie de la génération des Grands Reporter pionnières, aborde sans tabou ni langue de bois, les questions politiques et sociales qui bousculent la France contemporaine.
« J'ai tenu ce journal au début des années 2020, quand on pouvait encore faire la différence entre la parole et la communication. Mais déjà, dans beaucoup de situations, on n'y voyait plus très clair. » Psychanalyste de métier, Yann Diener pioche dans le langage courant des mots et des expressions venus du jargon informatique, tels que « Pendant toute mon enfance j'ai fait l'interface entre mes parents » ; « Je suis déconnecté de ma famille » ; « Je dois me connecter mais je n'ai pas le code pour ouvrir ma session ». Autant de formules utilisées uniquement par des informaticiens il y a quelques années. Yann Diener tente de mesurer les conséquences individuelles et collectives de ce glissement de la parole vers le langage machine, lequel est fondé sur un codage binaire.
Digicodes, codes de messageries, mots de passe, cryptogrammes : nous passons beaucoup de temps à « saisir » des codes. Et quand nous utilisons nos ordinateurs et nos téléphones, nous ne remarquons plus que nous faisons « tourner » des lignes de code.
Cette enquête nous conduit au cas du mathématicien Alan Turing et à la machine utilisée par les nazis pour coder leurs communications militaires. L'auteur propose une hypothèse originale : nous vivons sous le régime d'un trauma nommé Enigma. Nous passons notre temps à répéter une opération de codage et de décodage que la lutte entre Turing et les cryptologistes allemands avait inaugurée - Turing en était sorti vainqueur en inventant l'ordinateur. Le fantôme d'Enigma vient ainsi hanter notre monde numérisé.
En philologue de notre modernité, l'auteur montre les racines communes entre le vocabulaire théologique et la LQI, la langue quotidienne informatisée : au XVe siècle, il était question de « Dieu ordinateur du monde », au sens de Dieu mettant de l'ordre dans le monde. Dans LTI - La langue du IIIe Reich, Victor Klemperer montrait comment la mécanisation de la langue allemande avait permis de mécaniser la pensée et de banaliser des actes déshumanisés ; Yann Diener dévoile dans ce livre comment l'informatisation du langage rend notre pensée toujours plus binaire, ce qui participe de l'actuelle surenchère identitaire.
L'objectif est d'étudier les transformations survenues dans la production et la circulation des idées au cours de ces trente dernières années en France et d'en préciser les effets sur la vie intellectuelle. Quels sont notamment les supports et canaux de transmission (livres, journaux, radio, télévision, Internet) les plus influents et les intervenants les plus visibles (universitaires, chercheurs, écrivains, artistes, influenceurs sur le Web, etc.) ? Sont d'abord examinés les changements au sein de la sphère intellectuelle : le nouveau contexte politique et idéologique, l'inégale visibilité des savants et chercheurs, la médiatisation de certains écrivains et écrivaines, le rôle-clé de quelques éditeurs, le pouvoir de cadrage de certains journalistes. Sont ensuite analysés les changements au sein du monde médiatique : le poids grandissant du numérique, les nouvelles formes de prescription culturelle, l'évolution des émissions de débats et des talk-shows à la télévision, la brutalisation du débat sur les réseaux sociaux. L'attractivité du monde médiatique sur le monde intellectuel est de plus en plus patente.
Le développement du numérique réalise une forme de privatisation du champ de l'action publique qui ne dit pas son nom : les entreprises privées du numérique les plus puissantes s'emparent d'activités jusqu'ici dévolues au secteur public : dans les transports (Ouibus, informations voyageurs), dans les services urbains (ville intelligente), dans l'utilisation de l'espace public (trottinettes électriques) ou même dans certaines fonctions de régulation (aide au trafic). L'informatisation des administrations publiques, le développement de services en ligne et la présence sur internet des services publics, se sont réalisés en sous-traitant ses dispositifs à des entreprises privées. La conquête du privé sur la sphère publique en cours aujourd'hui est d'une toute autre nature : elle repose sur une transformation des relations entre l'Etat et les usagers (simplification des relations avec les utilisateurs souvent en substituant des algorithmes aux agents publics, généralisation des mécanismes de notation, développement de l'uberisation des tâches). Ce processus s'adosse, d'une part, à des des capacités d'investissement énormes qui dépassent celles des pouvoirs publics (ingénierie, datacenters) et, d'autre part, à des monopoles détenteurs de brevets puissants. Si cette privatisation passe le plus souvent inaperçue, tant elle prend la forme douce de dispositifs d'utilisation très pratiques qui améliorent notre quotidien, ses effets sociaux sont pourtant considérables : elle déstabilise les entreprises et les administrations, renforce les inégalités sociales, préempte des communs et accélère la perte de souveraineté publique. Les pouvoirs publics ont beau mobiliser diverses ressources (offre concurrente, régulation, etc.), ils apparaissent trop souvent démunis face à un tel processus qui oeuvre a` l'échelle internationale (les GAFA). Les tentatives de réappropriation des communs numériques par les citoyens ordinaires ouvrent cependant des perspectives, parfois sous la forme d'un militantisme de fonctionnaires qui défendent la « souveraineté numérique » nationale. L'objet de l'ouvrage est porter au jour, derrière la sympathique appli dans nos smartphones, les conséquences économiques et techniques réelles de cette privatisation et de montrer quelles sont les perspectives de résistance et de réinvention du service public.
Les 25 leçons d'éloquence de ce petit livre, dans l'esprit des Petites leçons de grec de Jacqueline de Romilly et de la leçon de philosophie plaisante en 3 minutes de Pascal Seys, sont un lieu d'enseignement et de plaisir.
Chaque loi (ou secret) est accompagnée d'une « injonction » un brin provocatrice, d'une petite leçon étayée, d'une citation ou d'illustrations empruntées au champ de la politique, de la culture, de l'histoire, de la sagesse antique ou d'un exemple d'orateur contemporain marquant (ex : les bègues = Joe Biden ou Amanda Gorman). Les citations ou exemples vont de Démosthène à Jacinda Arden, en passant par César, Suétone, Montaigne, Pascal, Churchill, Tchekhov, Sacha Guitry, Sarah Bernhardt Georges Pompidou, Michel Serres...
« A vos marques, prêts, soyez convaincants ! »
"A l'heure où le réseau resserre son emprise sur le réel, les promesses d'internet n'ont jamais semblé si ambivalentes. Outil d'émancipation ou bras armé de nouveaux totalitarismes ? Sanctuaire de la liberté d'expression ou terrain de jeu des intelligences artificielles ? De la Silicon Valley à la Chine, des réalités alternatives se dessinent. Pour les comprendre, on peut retracer l'histoire des idéologies et des récits qui ont contribué à dessiner l'architecture du réseau, depuis les cybernéticiens des laboratoires d'après-guerre jusqu'aux transhumanistes du XXIème siècle, en passant par la contreculture de la baie de San Francisco, et par les libertariens dans l'administration américaine des années 1990.
C'est aussi réfléchir aux nouveaux récits qui pourront en infléchir le devenir".
Le manifeste de la Quadrature du Net pour défendre les libertés fondamentales Partout où le numérique est venu changer nos vies, le respect de nos libertés fondamentales est un combat.
Pendant que Facebook, Google et compagnie se targuent de protéger nos données tout en les exploitant pour booster la publicité ciblée, les lois sécuritaires s'enchaînent et les expérimentations illégales aussi : des micros dans les rues, des tests de reconnaissance faciale dans les stades ou les transports, des drones aux mains des policiers... La dérive vient des pouvoirs publics autant que des entreprises.
Les membres de La Quadrature du Net sont de ceux qui restent vigilants. Actifs depuis toujours sur les thématiques de droits d'auteur et de censure, ils veillent désormais beaucoup plus largement à la protection de notre vie privée. Par leurs campagnes, ils informent l'opinion. Par leurs recours en justice, aux niveaux français et européen, ils tiennent tête aux GAFAM et aux chantres de la technopolice. Avec, chevillée au corps, depuis les premières heures, l'idée de se battre pour un Internet juste, libre, émancipateur, ouvert et démocratique.
Nous vivons de plus en plus longtemps. C'est un trait marquant des sociétés contemporaines. Cependant, tout le monde ne profite pas de cette longévité accrue de la même façon. La durée de vie et, peut-être plus important, le nombre d'années que l'on peut espérer vivre sans être limité par un problème de santé, varient selon le genre, le niveau d'éducation et la région de résidence. Une fois ce décor planté, ce livre s'articule autour de trois axes. Combien coûte cette longévité accrue qui implique des dépenses de retraites et de santé grandissantes ? Dans quelles conditions peut-on vieillir heureux et en bonne santé ? Enfin, comment préparer l'avenir et éviter les risques d'imprévoyance, de déni et de maltraitance ?
Lorsque la science-fiction devient chaque jour davantage réalité, lorsque les métavers collectifs et individuels esquissent de façon de plus en plus nette la place qu'ils auront demain dans nos vies, lorsque la part toujours plus grande de robot en nous semble donner raison aux plus folles idées du transhumanisme, lorsque la littérature elle-même fait la part (trop) belle à l'égo et au moi, sommes-nous entrés déjà, sans le savoir encore, dans l'ère de l'humain augmenté??
Matcher - (vb) empl. intr. S'accorder, s'assortir. Sur les applications de rencontre, se produit lorsque deux personnes se donnent mutuellement un like - ex : Je matche toutes les deux minutes en ce moment, j'ai grave la cote.La collection les gens connectés propose d'explorer les nouvelles modalités de nos relations influencées par internet, les réseaux sociaux et les plates-formes de rencontres. Chaque titre, dans l'échange qui naît entre le texte et l'image, explore les différentes facettes d'un mot nouvellement répandu dans l'usage, et le phénomène qu'il désigne. Dirigée par Camille Bloomfield, cette série constitue le versant poétique et léger des nombreux essais parus ces dernières années sur les nouvelles formes de la rencontre amoureuse et de la sociabilité numérique.Un petit livre confectionné avec soin, fait main et numéroté. Fabriqué à partir de papiers haut de gamme et assemblé par une reliure écolière, sans colle.
Sexter - (vb) Envoyer des messages à caractère érotique ou sexuel. Dérivé du nom sexto, mot-valise issu de la contraction de sexe et de texto. Peut faire office de préliminaires numériques.La collection les gens connectés propose d'explorer les nouvelles modalités de nos relations influencées par internet, les réseaux sociaux et les plates-formes de rencontres. Chaque titre, dans l'échange qui naît entre le texte et l'image, explore les différentes facettes d'un mot nouvellement répandu dans l'usage, et le phénomène qu'il désigne. Dirigée par Camille Bloomfield, cette série constitue le versant poétique et léger des nombreux essais parus ces dernières années sur les nouvelles formes de la rencontre amoureuse et de la sociabilité numérique.Un petit livre confectionné avec soin, fait main et numéroté. Fabriqué à partir de papiers haut de gamme et assemblé par une reliure écolière, sans colle.
Stalker - (vb) de l'angl. to stalk. Traquer, guetter, épier ou harceler. par ext. dans le domaine numérique, fait de chercher toutes les traces laissées par une personne sur la Toile. L'intention peut être joliment curieuse ou dangereusement obsessionnelle.La collection les gens connectés propose d'explorer les nouvelles modalités de nos relations influencées par internet, les réseaux sociaux et les plates-formes de rencontres. Chaque titre, dans l'échange qui naît entre le texte et l'image, explore les différentes facettes d'un mot nouvellement répandu dans l'usage, et le phénomène qu'il désigne. Dirigée par Camille Bloomfield, cette série constitue le versant poétique et léger des nombreux essais parus ces dernières années sur les nouvelles formes de la rencontre amoureuse et de la sociabilité numérique.Un petit livre confectionné avec soin, fait main et numéroté. Fabriqué à partir de papiers haut de gamme et assemblé par une reliure écolière, sans colle.
La justification de la 5G est d'ordre tautologique : il faut la 5G car il faut la 5G... L'utilité sociale, son impact climatique et sanitaire sont des questions qui ne trouvent aucun écho. La procédure d'attribution des fréquences a été conduite en dehors de toutes évaluations environnementales et sanitaires sérieuses. Des effets sanitaires sont pourtant suspectés par un nombre croissant d'experts, liés au triplement du nombre d'antennes relais et à une augmentation de près de 30 % du niveau de champs électromagnétiques. Pire, l'addiction au numérique va vraisemblablement s'amplifier.
Le monde rendu possible par la 5G est un choix de société qui nécessiterait un débat public pluraliste et transparent. Selon Stephen Kerckhove, l'heure est venue de refuser cette fuite vers l'abîme.
Qu'est-ce qu'elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l'avoir violée, je m'en porte garant, c'est mon ami. C'était une autre époque. Il faut séparer l'homme de l'artiste. C'est un drame, un crime passionnel, le geste fou d'un amoureux éconduit. Pourquoi n'a-t-elle pas porté plainte avant ? C'était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c'est quelqu'un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques.
« Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d'exemples d'un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c'est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d'un mot ou d'une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés.
Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d'explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. » R. L.
« Rose Lamy surveille le poids des maux. » Clémentine Goldszal - M le magazine du Monde « Sur le fond, c'est passionnant et terrifiant. Mais ce qui m'a le plus touché, c'est l'honnêteté de Rose Lamy. » Victorine de Oliveira - Philosophie Magazine « On ne va pas se mentir, c'est à une démonstration que nous convie Préparez-vous pour la bagarre. En 300 pages, elle expose méthodiquement les mots pour en découvrir les intentions. Son analyse illustrée du discours sexiste puise dans une colère saine qui aura vite fait de carrément mettre le feu aux poudres, et de vous faire bondir de votre chaise. » Elsa Pereira - Cheek Magazine « Un livre essentiel pour comprendre que le choix des mots dans un système patriarcal contribue à perpétuer les violences. » Les Inrockuptibles « Un livre argumenté et salvateur. » L'Humanité Dimanche « Sur son compte Instagram Préparez vous pour la bagarre, la chroniqueuse collecte et décortique les manifestations du sexisme dans le discours médiatique. Elle en fait une analyse percutante dans son livre. » Télérama « Un livre indispensable, brillant, qui m'a appris énormément de choses. Ce livre amène un nouveau point de vue : ce sont des faits et uniquement des faits. » Marion Seclin « Livre de chevet !! À lire de toute urgence. » Enora Malagré « Ce n'est pas à une attaque des médias qu'elle se livre mais à une attaque implacable des discours sexistes qui, lorsqu'ils sont répétés, finissent par passer inaperçus et même par nous convaincre à notre Insu. » Isabelle Sorente « Un livre excellent, très source, anglé, sérieux. C'est une arme pour penser, réfléchir, comprendre. » Illana Weizman
Qu'est-ce qu'un média ? un discours ? un réseau ? la liberté d'expression ? Voilà quelques exemples qui donnent une idée de l'étendue du champ couvert par les sciences de l'information et de la communication, une discipline encore jeune qui offre des formations très diverses (journaliste, médiateur culturel, webmestre, chargé de communication...). Croiser les approches (sociologique, juridique, historique, économique, sémiologique) est la meilleure façon de construire ces sciences qui cherchent à penser le monde en mettant la communication au coeur de la réflexion. En 100 mots, un collectif d'auteurs se propose de relever ce défi en privilégiant l'entrée « médias ».
Les fake news ont envahi Internet et c'est la faute aux médias sociaux. Pour ce sociologue des médias, ce n'est pas si simple. Sommes-nous réellement entrés dans l'ère de la post-vérité? Détenues par de puissants intérêts, les entreprises de presse ne sont pas aussi « objectives » qu'elles le prétendent. Au-delà du modèle économique, la crise actuelle des médias et l'épidémie de désinformation révèlent une crise de confiance envers le journalisme. Un nouveau « régime de vérité » a émergé: au journalisme positiviste basé sur des faits empiriques se superpose la vérité telle que ressentie. Cette remise en question du système, qui inclut le journalisme à titre de quatrième pouvoir, vient brouiller les frontières entre le vrai et le faux, le réel et le virtuel. C'est la collision des récits.
1/5 des Français consomment des produits culturels uniquement par le numérique et leur téléphone !
Qu'il s'agisse de livres, de musique, de vidéos, la consommation et l'offre numériques de contenus culturels passent majoritairement par l'intermédiaire de plateformes.
Les plateformes comme Spotify, NETFLIX, Amazon ou Apple sont devenues des portes d'entrées incontournables pour l'accès à la culture en ligne au XXIè siècle. Quelles sont leurs stratégies, comment se positionnent-elles, comment se comportent les producteurs de contenus, les usagers, quels sont les modèles économiques mis en place ?
A partir d'une approche socio-économique, l'ouvrage permet de comprendre les enjeux de la plateformisation de l'accès aux contenus culturels et de mieux cerner les stratégies des plateformes et des acteurs situés en amont (les producteurs, les éditeurs, les artistes, etc.) et en aval de ces dernières. Ceci à l'échelon local, national, européen et international.
Visionnage boulimique de séries, addiction aux jeux vidéo, gamification des activités sociales, consommation devenue divertissement ordinaire, pornographie banalisée, invasion des musées par les marques, etc. Plus aucun espace n'échappe aux productions culturelles du capitalisme hypermoderne. Le culte du fun et de la transgression, le refus immature des contraintes, la quête de sensations fortes, l'exaltation du narcissisme et les bricolages identitaires, fabriquent un nouveau type d'individu.
Face à cette déferlante, journalistes, chercheurs et intellectuels, y compris les plus subversifs - et peut-être même surtout eux -, ont rendu les armes. À tel point que certains voient dans la culture de masse l'art de notre temps, démocratique et... rebelle. D'autres se contentent d'y dépister les stéréotypes et les rapports de domination et de fantasmer une possible réappropriation des contenus.
Ce livre prend le contre-pied de ces abdications. Il s'inscrit dans une tradition de critique de l'aliénation, du spectacle et des modes de vie capitaliste, qu'il ravive en démontrant comment les derniers avatars de la culture de masse, omniprésents et plus efficaces que jamais, laminent les sociétés et domestiquent les esprits.
La mondialisation, malgré ses promesses techniques infinies, n'a pas réduit nos difficultés à communiquer. Perdu dans les solitudes interactives, chacun cherche l'Autre, hélas, rarement au rendez-vous. Négocier. Cohabiter. Tout pour éviter l'échec de l'acommunication et le risque de guerre. L'Europe en est la paradoxale illustration. Jamais d'accord, mais toujours ensemble. La communication, on l'a rêvée parfaite, technique et immédiate, elle se révèle fragile, politique et humaine. La communication, au fond, c'est toujours le risque de l'Autre.
Pionnière de la critique radicale des médias, l'association Acrimed (Action-Critique-Médias) dresse le bilan de vingt-cinq ans d'observation sur son terrain de prédilection : les mobilisations sociales et les mauvais traitements que les médias dominants leur font subir. De décembre 1995 à la dernière réforme des retraites en date, en passant par le Contrat première embauche de Villepin, la loi Travail ou le mouvement des Gilets jaunes, l'ouvrage passe au crible un quart de siècle de morgue et de mépris, disséquant avec humour la façon dont les médias dominants s'acquittent de leur mission de maintien de l'ordre social.