Editions Du Patrimoine
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La Cité des électriciens
Philippe Prost, Isabelle Mauchin, Elisa Boeri
- Editions Du Patrimoine
- Regards...
- 28 Octobre 2021
- 9782757707883
La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France. Ce Regards... revient sur la réhabilitation de ce coron, laissé à l'abandon plusieurs années et devenu aujourd'hui un véritable lieu culturel dynamique, marqué par une directive sociale, architecturale, économique et touristique.
Présentation du site La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière préservée du Nord de la France. Inscrite aux Monuments historiques depuis 2009, elle est située à Bruay-la-Buissière. La cité devient en 2012 l'un des cinq grands sites miniers dans le cadre de l'inscription du Bassin Minier sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de Paysage culturel, évolutif et vivant. Construite entre 1856 et 1861, elle a pour vocation de loger les familles de mineurs. De grands scientifiques, notamment dans le domaine de l'électricité ont donné leurs noms aux rues (Ampère, Marconi, Volta, Edison, Franklin, Faraday, Branly et Gramme) d'où son nom, Cité des Électriciens.
En 2012, les derniers habitants quittent le coron, laissé à l'abandon depuis l'arrêt de l'activité minière en 1979. Il accueille alors une première intervention de la compagnie artistique Les Pas Perdus qui donna l'élan pour les travaux de réhabilitation commencés en 2013. La Communauté d'agglomération a fait le choix de proposer un nouvel usage d'équipement culturel et touristique. La cité a ouvert ses portes en mai 2019.
La configuration du quartier a été conservée : sur une superficie de trois hectares, six des neufs barreaux ont été réhabilités (trois ont conservé leur usage d'habitation), de même que les carins , dépendances annexées aux logements et qui servaient de poulailler, de latrines ou de buanderie. Les jardins ont également fait l'objet d'une rénovation paysagère. La Cité révèle l'évolution de l'habitat ouvrier au XIXe siècle et de l'architecture des premiers corons.
Conçu par l'atelier d'architecture Philippe Prost, avec les paysagiste FORR et Du&Ma pour la muséographie et la scénographie, un centre d'interprétation du paysage, de l'urbanisme et de l'habitat miniers accueille le public dans deux bâtiments : le premier, contemporain, repérable à sa magnifique carapace de tuiles rouges émaillées, présente le bassin minier à travers les terrils, fosses et cités, des origines de la révolution industrielle à la fermeture de la dernière fosse. Le second est un barreau qui offre un habitat minier réhabilité.
Aujourd'hui la Cité accueille des expositions, propose des résidences d'artistes, des ateliers nature, arts plastiques, des visites guidées, un espace de restauration, des gîtes...
L'ouvrage En première partie, l'ouvrage présente le projet de réhabilitation de la Cité par le biais d'un entretien avec Philippe Prost et Isabelle Mauchin.
En deuxième partie, le portfolio expose le projet en images. On pourra suivre le processus de réhabilitation grâce à des photographies avant restauration, des images du chantier et des documents graphiques tels que plans, coupes..., et de nombreuses photographies du projet achevé.
La troisième partie évoque la vie dans la cité des électriciens lorsqu'elle était encore habitée par les mineurs et leurs familles, ainsi que l'importance des jardins ouvriers et le projet qui a permis leur réhabilitation. -
L'Abbaye Saint-Jean-des-Vignes
Collectif
- Éditions du patrimoine
- Itineraires Patrimoine
- 14 Décembre 2017
- 9782757705605
L'abbaye est l'un des joyaux de Soissons et l'une des plus riches de la France médiévale. Cet Itinéraire est le premier guide de l'abbaye.
Saint-Jean-des-Vignes, l'une des plus puissantes abbayes de la France médiévale, fut fondée vers 1075 sur une colline située hors du castrum de la ville antique d'Augusta Suessionensis. Au milieu du XIIIe siècle, lorsqu'est lancé le chantier de l'abbatiale gothique, Soissons est en plein essor et son paysage monumental manifeste avec éclat la prégnance de la cathédrale. L'abbaye, qui abrita jusqu'à 150 moines, traversa les siècles jusqu'en 1805 quand Napoléon Ier ordonna d'en utiliser les pierres pour restaurer la cathédrale. Sa façade monumentale, heureusement épargnée, est un élément remarquable du paysage soissonnais et un repère topographique sur la colline Saint-Jean, site privilégié qui continue à accueillir des réalisations architecturales contemporaines novatrices (Henri Gaudin, Jean-Michel Wilmotte).
Toujours entourée de son enceinte fortifiée du XIVe siecle, Saint-Jean-des-Vignes garde une partie du mur du bas-côté sud de la nef et le mur du chevet avec ses contreforts qui rendent perceptible les dimensions de l'église, ainsi que son splendide réfectoire, la moitié de son cloître gothique et des vestiges de bâtiments claustraux médiévaux.
Depuis 1982, le site fait l'objet de fouilles systématiques sous la direction de Sheila Bonde et Clark Maines. Dans les anciens greniers à farine loge le Centre d'Etude des Peintures Murales Romaines (CEPMR), dans les anciennes infirmeries et logis des hôtes, la base de recherche archéologique de l'Inrap, dans le logis, le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine, faisant de l'ancienne abbaye un foyer de la recherche scientifique et culturelle. À proximité, le magasin à poudre et l'arsenal sont les témoins de l'occupation militaire de l'abbaye au XIXe siècle. -
Le château de Pierrefonds
Gérard Dalmaz
- Editions Du Patrimoine
- Regards...
- 22 Avril 2010
- 9782757700426
Le château de Pierrefonds Édifié au xve siècle pour Louis, duc d¿Orléans, de la famille royale des Valois, puis démantelé au xviie siècle par le cardinal Richelieu, le château de Pierrefonds est sauvé de la ruine dans la seconde moitié du xixe siècle grâce à Napoléon III qui en ordonne la restauration. Il confie les travaux à l¿architecte Eugène Viollet-le-Duc qui mettra en ¿uvre, en ces lieux, sa vision et son interprétation de l¿architecture civile et militaire du Moyen Âge. A travers un texte concis et documenté et une iconographie largement commentée, cet ouvrage aide à comprendre la reconstruction du château de Pierrefonds comme une leçon d¿architecture de l¿âge gothique en France, alliant indissociablement restitution archéologique et vision imaginaire du Moyen Âge au xixe siècle. A Pierrefonds s¿est illustrée l¿universalité de la pensée de Viollet-le-Duc, et l¿étendue de son talent : à la fois archéologue et architecte, écrivain et dessinateur, décorateur et ingénieur.
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Plongez au coeur d'un des plus beaux villages de France à travers un ouvrage richement illustré.
Gerberoy, petit village de l'Oise, se situe au centre d'un triangle formé par Beauvais, Rouen et Amiens. Ses rosiers grimpants sur les façades de bois et torchis ou de briques et silex le transforment au printemps et en été en une véritable roseraie qui accueille tous les ans la Fête des roses. Ses maisons des XVIIe et XVIIIe siècles en font un lieu de promenade unique. Le village possède également un fort intérêt historique grâce à ses nombreux monuments dont la collégiale Saint-Pierre, datée des XIe et XVe siècles, ou encore les ruines de l'ancienne forteresse visibles depuis la promenade des remparts.
Il est difficile de croire aujourd'hui en voyant ce paisible village qu'il a été le théâtre de grandes batailles pendant plusieurs siècles. Pourtant, au Moyen Âge, c'est une place forte importante pour protéger la frontière de la Normandie. Elle joue un rôle de sentinelle, notamment durant la guerre de Cent ans.
Redécouvert par le peintre postimpressionniste français Henri Le Sidaner dont il fut la principale inspiration, ce village hors du temps connait alors une renaissance et une valorisation qui lui a permis de recevoir le label de plus beau village de France en 1982.