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Beaux livres divers
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Les origines des bals de la reine à la Cour de France remontent au XVIIe siècle. Il revenait à la souveraine d'animer la vie de Cour par des cercles, des concerts et des bals, particulièrement pendant la période du Carnaval.
En cas de disparition de la souveraine, la dauphine assurait ce rôle, comme la duchesse de Bourgogne à la Cour de Louis XIV de 1700 à 1712, année de sa mort. Cette tradition semble s'être effacée au début du règne de Louis XV, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en 1763. Les festivités en période de carnaval marquèrent un renouveau des bals offerts par la reine Marie Lecsczinska. À la suite du décès de la souveraine en 1768, la dauphine Marie-Antoinette poursuivit cet usage en tant que reine jusqu'en 1787. -
Farah Pahlavi, impératrice d'Iran, est l'une des personnalités
parmi les plus remarquables de notre époque. Jeune étudiante
aux Beaux-Arts de Paris, Farah Diba devient à vingt et un ans en
décembre 1959 l'épouse du Shah d'Iran. Mère de quatre enfants,
elle partage les grandes heures et les vicissitudes du règne de
Mohammad Reza. Elle accomplit à ses côtés une oeuvre sociale
et culturelle considérable et l'accompagne ou le représente dans
de nombreux déplacements officiels à l'étranger. Son action lui
vaut d'être couronnée par le Shah en 1967, première épouse d'un
souverain dans un pays musulman attestant aux yeux du monde
entier un progrès éclatant de la condition féminine.
Après la révolution iranienne survenue en 1979 et la mort du Shah,
malgré des circonstances dramatiques, le décès de deux de ses
enfants, et les rigueurs de l'exil, Farah Pahlavi défend sans relâche
la mémoire de son mari et de son règne et maintient une présence
constante auprès de son fils Reza. Sa dignité et son courage lui
valent le respect et l'adhésion de très nombreux Iraniens jusque
dans son pays malgré les menaces persistantes d'une dictature
obscurantiste et cruelle.
Pour la première fois et avec de nombreuses images inédites, elle
ouvre pour nous l'album de sa vie assorti de ses commentaires
manuscrits. -
L'éclairage, le chauffage et l'eau
Stéphane Castelluccio
- Gourcuff Gradenigo
- 14 Octobre 2016
- 9782353402298
Spécialiste du XVIIe et XVIIIe siècles, Stéphane Castelluccio explore dans cet ouvrage l'usage de l'éclairage (lampes à huile, chandelles et bougies), du chauffage (bois et charbon), et de l'eau, dans les intérieurs parisiens aux xviie et xviiie siècles.
L'auteur y détaille les techniques de fabrication des chandelles et des bougies, les circuits commerciaux qui acheminaient à Paris suif, cire, bois, charbons et eau ainsi que leur livraison et leur stockage chez les particuliers.
Il étudie également l'influence du chauffage et de l'éclairage dans le décor et l'ameublement et tous les usage pratiques et quotidiens qui en découlent : niveaux d'éclairage au quotidien, ou lors d'une fête, horaires d'allumage, services chargés de fournir les bougies à la cour et usage symbolique de la lumière chez le roi. Le niveau d'éclairage des résidences royales reflétant bien une certaine conception de la fonction monarchique.
La consommation, les coûts et l'influence sur la vie sociale sont également abordés avec l'évocation des règles de civilité autour de la cheminée par exemple, ou bien autour des points de lumière dans les maisons. Pour l'eau, la mise en place des salles de bains, des lieux à l'anglaise et des glacières est également évoquée.
L'étude de la mise en oeuvre de l'éclairage (mise en place, allumage, mouchage et remplacement), du chauffage (usage des bûches, feux, évacuation des cendres), et de l'eau (quête à la fontaine, surveillance des réservoirs), montre à quel point ces usages domestiques était coûteux, lourds et contraignants pour l'ensemble de la société. Ce n'est qu'à partir des années 1950 qu'ils sont devenus disponibles à domicile, en abondance et pour un coût raisonnable.
L'ouvrage est organisé de façon simple en trois parties : l'éclairage, le chauffage et l'eau.
Il est nourri d'une documentation inédite : archives de la Maison du Roi, inventaires après décès, mémoires de contemporains, dictionnaires et traités techniques et d'architecture. Richement illustré, l'ouvrage n'est pas seulement un livre de référence sur le sujet, mais également un beau livre, élégant et très évocateur de la façon dont vivaient nos aïeux.
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Mademoiselle Chanel's russian embroideries
Nadia Albertini, Sophie Kurkdjian
- Gourcuff Gradenigo
- 12 Février 2024
- 9782353403967
Mademoiselle Chanel's «Russian» period is a celebrated episode in her remarkable story. This book explores the events surrounding a fruitful encounter between two exceptional women: Maria Pavlovna, Grand Duchess of Russia, and Gabrielle Chanel. Two women with almost nothing in common who in the 1920s found themselves united by a mutual passion: their love of embroidery. Born in Saint Petersburg in 1890, Maria Pavlovna was a cousin, niece and granddaughter of the last three Tsars of Russia. Brought up amid the opulence of the Romanov court, she fled her country after the Revolution in 1917, and with her brother Dmitri found refuge in Paris in 1921. From her encounter with Chanel, already a famous fashion designer, was to spring the Kitmir embroidery atelier, with its glorious creations inspired not only by Slav culture but also by the decorative traditions of Persia, China and India. In this sumptuously illustrated book, Nadia Albertini and Sophie Kurkdjian, historians of fashion and embroidery, introduce us to the mystery and magic of Kitmir, revealing embroidery samples preserved by Maison Hurel ever since the workshop closed in 1929, as well as the superb designs createt vby Chanel during these years, reproduced here for the first time. Offering illuminating insights that will intrigue all lovers of haute couture and anyone with an interest in fashion history, this book restores Grand Duchess Maria Pavlovna to her rightful place in the forefront of the history of fashion.
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A l'instar d'une sorte d'entomologiste des affinités électives, Silvia de Waldner a demandé à chacun de ses amis de lui confier quel était l'objet ou le cadeau qui leur était le plus cher. On retrouve ainsi dans ce livre des souvenirs et des objets éparpillés comme des oeuvres d'art, des dessins d'enfants, des bijoux, des coussins brodés, etc.. qui forment ainsi une sorte de musée imaginaire qui grâce à la magie d'un livre préservent ainsi le beau, l'amour et l'amitié.
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L'histoire des maisons est parfois surprenante : c'est au lieu dit « mauvais endroit », en souvenir des pillages vikings, que s'est élevée, au tournant du XIXe siècle, le château de Malmaison. Cette maison tient à la volonté et à l'amour d'une femme, Joséphine de Beauharnais, épouse d'un général ambitieux, Bonaparte. Empruntant beaucoup d'argent pour acheter cette maison en avril 1799, réunissant les plus talentueux des architectes néoclassiques (Charles Percier et Pierre Fontaine), pour réaménager les intérieurs dans le goût de l'antique, rassemblant dans ses serres une véritable musée de la botanique, Joséphine crée une habitation unique d'une incroyable modernité par ses aménagements paysagers et domestiques. C'est cet univers enchanté que les meilleurs dessinateurs de l'époque ont immortalisé en plus de cinquante aquarelles, peintures et dessins qui constituent un témoignage précieux sur l'une des demeures les plus raffinées d'Europe.