El ensayo de Jordane Fauvey muestra las relaciones entre el pintor y Alfonso XIII a la luz de documentos procedentes de los archivos madrileños del Palacio Real y de la Casa-Museo Sorolla no analizados hasta ahora.
Estas relaciones se establecieron hacia 1907 y se extendieron hasta la muerte del artista valenciano, que no sólo llegó a convertirse en pintor muy allegado a la Corte, sino que alcanzó cierto grado de amistad con el monarca, llegando a sentirse con cierta ascendencia sobre él como para aconsejarle en algunas decisiones relativas a la política cultural y artística.
« (...) que l'on prenne l'intitulé dans un sens (« couleur de la morale ») ou dans l'autre (« morale de la couleur »), il préexiste toujours d'abord une morale, (...), qui dicte in fine nos comportements et avec laquelle il faudra s'arranger (...), ou contre laquelle on souhaitera s'élever.
Ainsi conditionnés (...), en pensant « couleur » nous songeons à quelque chose qui est à part, sans relation directe avec le concret et nécessaire (...) Si bien que (...) nous reproduisons involontairement le schéma de la dévalorisation du fait chromatique et de son appréhension utilitariste.
(...) il en va en effet tout autant de la détermination de notre point de vue de chercheurs sur un sujet à fois visuel et éthique. Au décloisonnement des disciplines répond donc, à travers le décloisonnement du chromatique et du moral, le désir de respecter (...) la mutabilité de leur interactivité et (...) de souligner le caractère provisoire de notre point de vue sur eux. »
Admirée de d'Annunzio, Claudel, Gide ou Proust, Ida Rubinstein fut une personnalité essentielle de la vie artistique française du début du XXe siècle. Célèbre à ses débuts grâce aux Ballets russes de Diaghilev, elle sera surtout une interprète et une mécène ambitieuse, faisant collaborer les artistes les plus importants de son époque, qu'ils soient écrivains (d'Annunzio, Verhaeren, Claudel, Gide, Valéry), musiciens (Debussy, Schmitt, Séverac, Ravel, Stravinsky, Ibert, Honegger, Milhaud, Sauguet), décorateurs (Bakst, Benois), metteurs en scène (Meyerhold, Copeau) ou chorégraphes (Fokine, Nijinska, Jooss). Dépassant les catégories traditionnelles du ballet, du théâtre et de l'opéra, ses spectacles ont ouvert des horizons proprement inédits. Grâce à la contribution d'intervenants spécialistes de ce sujet, venant de France, de Russie ou des états-Unis, cet ouvrage explore l'ambition artistique d'une femme qui mit toute son énergie et sa fortune à la conquête d'un idéal esthétique depuis longtemps poursuivi : la synthèse des arts.