Cet ouvrage constitue une première initiation à la langue japonaise.
Il est le fruit de plusieurs expériences conjuguées dans le domaine de l'enseignement de la langue, en France comme au Japon. Progressif dans ses développements, il est aussi détaillé : l'insistance est portée sur les structures à l'oeuvre dans la langue, dont l'ossature et les mécanismes font l'objet d'analyses précises, accompagnées d'exemples, d'exercices d'application et de corrigés modèles. Cet ouvrage offre simultanément une introduction solide au système d'écriture et ne néglige pas pour autant la langue parlée.
Un dernier chapitre offre des conseils pour aller de l'avant.
Cet ouvrage, de conception tout à fait originale, peut être pratiqué par des non-spécialistes.
Il s'adresse aussi bien au lecteur russe qu'au lecteur français. Les explications théoriques sont réduites au minimum et rédigées dans une langue simple et accessible à tous; elles sont systématiquement illustrées d'exemples traduits. En fin d'ouvrage figure un corpus de 650 phrases, tant russes que françaises, avec leur traduction. Un codage spécifique indique le niveau de difficulté (débutant, avancé, confirmé) et permet de remonter à l'explication théorique correspondante. Toutes les illustrations en russe sont intégralement accentuées.
Cet ouvrage est également un dictionnaire français-russe et russe français sous forme de listes des difficultés le plus souvent rencontrées. Ainsi donc cet ouvrage se présente-t-il à la fois comme : un manuel d'apprentissage de la syntaxe russe, un dictionnaire et un recueil de textes pouvant aider à la pratique du difficile exercice qu'est la traduction.
Le langage ne se ramène pas à des langues définies par une phonologie, une morphologie, un lexique et une grammaire. Quand un sujet parle c'est tout son corps qui s'exprime à travers des modalités comme son timbre de voix, ses intonations, une rythmicité dans le débit, une certaine posture, une gestualité des mains et du visage, la direction et l'intensité du regard, des attitudes particulières. La signification des énoncés s'exprime au travers d'actes d'énonciation caractérisés par cette multimodalité.
Contrairement à une linguistique de type structural, la langue se trouve en quelque sorte incarnée, prise dans un corps qui communique. Cette corporalité n'est cependant pas appréhendée comme réductible au sujet individuel. Elle est en relation avec les manières culturelles de dire et de faire propres à chaque communauté ainsi qu'avec une approche interactionnelle selon laquelle le sujet s'adapte à ses interlocuteurs et aux situations dans lesquelles il communique.
Ce numéro thématique de la revue Cahiers d'études romanes consacré au roman graphique en langues romanes rassemble des articles consacrés aux aspects linguistiques de cette forme d'art (en italien, portugais, espagnol), à l'utilisation de la bande dessinée et du roman graphique pour faciliter la lecture aux dyslexiques ainsi qu'à l'exploitation de la bande dessinée en classe de langue ou dans des disciplines (l'histoire par exemple) enseignées en langue étrangère. Plusieurs articles sont consacrés à l'adaptation et à la traduction de la bande dessinée. La réflexion sur la bande dessinée aujourd'hui, le foisonnement de ses formes et les variations qu'elle connaît, par exemple à travers le roman graphique ancré dans la réalité, est également un aspect important traité dans ce volume collectif.
Cet ouvrage regroupe des articles dont l'hypothèse de départ est que la motivation du signe peut se situer à un niveau inférieur au morphème (c'està- dire à un niveau sub-morphologique, pré-sémantique et pré-conscient).
C'est donc essentiellement la charpente phonique du langage qui est explorée et notamment la relation iconique entre le son et le sens avec l'inscription corporelle de la cognition qui place la synesthésie au coeur de la langue. Ce recueil porte sur l'étude de langues diverses et tente également de proposer un recul critique sur les méthodes d'approche en submorphologie.
Plusieurs études l'avaient, dans Le mot et sa glose, observé : la glose peut succéder au segment glosé après une simple pause, ou bien être introduite par un terme de liaison.
C'est à ces termes de liaison, ces " marqueurs de glose ", qu'est consacré le présent volume. Treize articles soulèvent, en manière de discussion préalable, les problèmes de sélection des marqueurs et les difficultés d'analyse de la séquence X marqueur Y. Seize marqueurs de glose sont, dans un second temps, soumis à une description linguistique précise : appelé, à savoir, autrement dit, bref, ce qui veut dire, c'est-à-dire, comme, donc, en d'autres termes, en somme, en particulier, je veux dire, ou, ou plutôt, par exemple, tel.
Présentées dans l'ordre alphabétique et selon un plan identique, les seize notices proposent au lecteur un parcours de l'histoire, du fonctionnement et de la spécificité de chaque lexie. Les marqueurs étudiés construisent différentes procédures de glose : les uns déclarent, entre le segment glosé et sa glose, un lien synonymique, les autres un lien métonymique ; les uns, par le métaterme qui les constitue, affichent leur destination métalinguistique, les autres, dépourvus de métaterme, la masquent : il est fait ici l'hypothèse que ceux-ci comme ceux-là nous invitent à quitter la linéarité d'un discours confiant dans la transparence de ses signes, pour nous entraîner sur les chemins buissonniers qui mènent au sens.
Etudier le discours indirect libre dans les oeuvres de fiction, c'est d'emblée se confronter à une part d'irrésolu ; c'est d'emblée se poser des questions dont il faut accepter que certaines n'aient pas de réponse définitive.
Non parce qu'il existerait des exceptions échappant à un modèle explicatif global, mais parce que le discours indirect libre constitue dans le domaine de la syntaxe ce que l'on pourrait appeler un " reste ". Le discours indirect libre serait en quelque sorte ce lieu du " reste ", parfois insaisissable, échappant à la mainmise totale du linguiste. C'est à ce " reste " que cet ouvrage est consacré, à cette part toujours en fuite que constitue le discours indirect libre.
Tenter de formaliser ce " reste ", c'est prendre le risque d'une grammaire de l'interprétation, c'est élaborer une grammaire au risque de l'interprétation, oscillant entre fixité et mobilité, entre description et impossible saisie. Loin d'être le signe de l'échec du linguiste, cette part en fuite souvent impossible à circonscrire n'est que le reflet de certains aspects constitutifs de la langue elle-même, qui toujours devance toute tentative de formalisation.