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Plus de 50 % de la composante des populations africaines au sud du Sahara se retrouve dans la catégorie d'âge de 15 à 35 ans.
Cette jeunesse a hérité des conséquences néfastes de la crise économique et sociale des années 1980. Le quotidien pour elle est fait de précarité, de sous-emploi, de chômage, d'exclusion sociale... Mais ces jeunes ne faiblissent pas devant les problèmes sociaux qu'ils vivent. Ils se manifestent de diverses façons pour exprimer leurs aspirations et leurs ambitions. Ils sont dynamiques, inventifs et créatifs dans tous les secteurs de la société.
Ils abordent avec philosophie leurs conditions de jeunes et participent en tant qu'acteurs sociaux aux dynamiques mouvantes de l'Afrique contemporaine. Dans cet ouvrage collectif, des chercheurs de milieux universitaires et journalistiques résidant en Afrique, en Europe et au Québec présentent une analyse des principales réalités sociales des jeunes d'Afrique subsaharienne. Les auteurs s'appliquent, d'une part, à montrer les dynamiques des rapports de cette jeunesse au système d'éducation, au marché du travail, à l'emploi, au politique, à la culture et au social, et expliquent, d'autre part, les logiques et les stratégies que les jeunes Africains développent pour faire face aux défis que posent leurs conditions de vie.
Sans aucun doute, la jeunesse représente une des principales forces sociales qui travaillent l'Afrique subsaharienne en mutation.
Le sutra de la Mahamayuri (la Grande Paonne) est un écrit atypique bouddhiste qui consiste en listes de divinités indiennes et qui invoque leur aide protectrice.
En cela, ce rituel ne possède pas de discours philosophique proprement bouddhiste. Par contre, ce texte très prisé a été traduit pas moins de six fois en chinois. Sa divinité principale, la Grande Paonne, fut l'objet de grands rites aux cours chinoises et japonaises du VIe jusqu'au XIIIe siècle. Cet écrit fut un modèle pour le nouveau genre de littérature bouddhiste des sectes ésotériques et tantriques.
Cet essai étudie son histoire, sa pratique et sa place dans le développement de la magie et de l'ésotérisme dans le bouddhiste ainsi que les raisons de sa popularité en Chine. Une traduction française de sa dernière version chinoise datée du VIIIe siècle est présentée en deuxième partie.
La politique étrangère des États-Unis est le produit d'une pluralité de mécanismes, d'acteurs et de facteurs. Pourtant, peu d'études mettent en lumière le rôle de la législature fédérale du pays, le Congrès, dans la formulation et la conduite de cette politique. Cet ouvrage est l'un des premiers en langue française à combler en partie ce vide. Il porte sur les activités et l'influence de l'un des personnages les plus importants du Congrès : le président de la Commission du Sénat sur les relations extérieures (CSRE). L'auteur nuance la thèse de la « présidence impériale » et l'idée que le président des États-Unis mène la politique étrangère seul et à sa guise. Il étudie en profondeur les activités de trois présidents de la CSRE, soit Arthur Vandenberg (1947-1949), J. William Fulbright (1959-1975) et Jesse Helms (1995-2001), et déboulonne le mythe voulant que le président de la CSRE et le Congrès sont devenus des acteurs secondaires dans le domaine de la politique étrangère. Cet ouvrage permet ainsi de mieux comprendre le fonctionnement du Congrès et sa relation avec la Maison-Blanche. Il relate, en outre, quelques-uns des plus grands moments de l'histoire de la politique étrangère des États-Unis à partir d'un point de vue peu étudié jusqu'ici, celui de trois sénateurs dont les actions ont certainement contribué à changer le monde.
Depuis la fin de la guerre froide, les innombrables acteurs de la communauté internationale se sont efforcés plus de " faire la paix " que de préparer la guerre.
Imaginatifs, créatifs et inspirés par les espoirs comme les déboires du début des années 1990, ils ont cherché à définir les nouveaux mécanismes, les nouvelles pratiques et méthodes qui transforment les terrains de guerre en chantiers de la paix. Démobiliser, désarmer, réintégrer, réconcilier, juger, démocratiser, faire élire, administrer, assurer la sécurité intérieure, former ou réformer des forces de sécurité, asseoir la bonne gouvernante comme modèle de gouvernement et d'administration sont autant de nouvelles tâches, de nouvelles expériences, de nouveaux métiers que ni la Charte des Nations unies ni les apprentis sorciers du nouvel ordre mondial en gestation n'avaient prévus.
De l'Afghanistan à la Sierra Leone, du Burundi à l'Iraq, du Guatemala à la Palestine, praticiens, analystes et universitaires partagent leurs expériences et leurs analyses. Partout où les États sont fragiles et instables, la consolidation de la paix est l'un des enjeux cruciaux de la communauté internationale.
Constitué d'un ensemble assez vaste de contributions originales, cet ouvrage se veut davantage un manuel de réflexion dans lequel on peut aller chercher un thème particulier de réflexion plutôt qu'un essai homogène sur la composante éthique des relations entre le Nord et le Sud, ou entre les riches et les moins riches. Le sujet est d'une telle diversité que le simple choix des thèmes à aborder n'était déjà pas chose facile. C'est le petit schéma présenté ici qui nous a guidés dans notre sélection.
Les lecteurs soucieux de faire un tour du monde des problèmes éthiques rencontreront de fréquentes recherches de l'éthique que les intervenants du Nord appliquent surtout pour gérer au mieux les inégalités (les ennemis de l'éthique ; la complexité de l'intervention humanitaire ; le Forum social mondial) tandis que les intervenants du Sud font tout pour que nous comprenions que la différence est une richesse à partager (droits humains et diversité culturelle ; éthique et politique ; savoir, éthique, post-colonialisme ; culture morale d'une nation).
Ils constateront également des phénomènes de recherche du pouvoir que le Nord exerce pour essayer de réguler notre planète (normalisation, éthique et sous-développement durable ; éthique de la mondialisation ; les promotions abusives ; le marché de dupes de la démocratisation) tandis que le Sud le fait plutôt dans le but de faciliter les mouvements de personne (l'humanitaire armé ; les risques du « brain drain » ; le traitement des travailleurs étrangers ; les marchands de bonheur).
Un parcours surprenant, avec des étapes inattendues qui peuvent, chacune à leur manière, jeter des « regards croisés » sur notre monde.
Le recours à des firmes militaires privées est-il moralement acceptable ? Peut-on justifier les meurtres par compassion sur les champs de bataille ? Quels sont les problèmes éthiques liés à l'usage d'armes robotisées ? Est-il moralement légitime d'augmenter les capacités physiques et mentales des soldats ? La lutte contre le terrorisme justifie-t-elle le recours à la torture ? Est-il moralement acceptable de négocier avec les talibans ?
Même si la réflexion entourant l'éthique de la guerre juste est l'une des questions les plus anciennes de la philosophie politique, elle a connu au cours des dernières années un important regain de popularité. Évidemment, la lutte contre le terrorisme qui a fait suite aux événements de septembre 2001 y est pour beaucoup. Les conflits contemporains contre cette nouvelle menace ont en effet fait naître de nouvelles questions éthiques auxquelles les sociétés occidentales peuvent difficilement échapper. Les développements technologiques ainsi que de la recherche médicale ont également entraîné l'émergence de nouvelles questions éthiques qui ne s'étaient pas encore posées jusqu'à aujourd'hui. Devant ces nouveaux défis, il y a urgence de s'interroger sur les balises morales qui permettront de faire des conflits armés de tristes réalités qui sont tout de même animées par un idéal du bien, à défaut de quoi les guerres du futur risquent d'être marquées par la barbarie et l'inhumanité.
S'inscrivant dans la vaste enquête sur la justice internationale entreprise au cours des dernières décennies par de nombreux chercheurs et intellectuels, cet ouvrage propose une analyse détaillée d'un des arguments les plus influents invoqués pour justifier une répartition mondiale de la richesse, à savoir le partage équitable des ressources naturelles de la planète. Les profits gigantesques que certains pays tirent de l'exploitation de ressources comme le pétrole et les pierres précieuses, l'importance stratégique grandissante de certaines autres ressources, notamment de l'eau, et les difficultés qu'éprouvent certains pays, apparemment pauvres en ressources, à sortir de leur condition misérable, contribuent grandement à rendre plus crédible l'argumentation de ceux qui prônent un meilleur partage des ressources. L'objectif de cet ouvrage est de clarifier cet argument, d'examiner ses variantes, d'en évaluer la portée.
Plus que jamais les turbulences accrues du système international exigent une mise en ordre et la nécessité de consigner pour la mémoire ce qui fait sens. Depuis vingt-six ans, Les Conflits dans le monde s'efforcent de rassembler en un bref volume les faits ayant marqué l'année écoulée. Cette rétrospective ne se limite cependant pas à une chronologie factuelle. Plus encore que d'autres bilans disponibles, cet ouvrage propose des synthèses originales tout en couvrant l'actualité des grands espaces régionaux. Ce livre s'adresse aux chercheurs, aux journalistes, aux étudiants mais aussi aux personnes moins averties qui souhaitent comprendre l'actualité immédiate en la situant dans la continuité d'un mouvement plus long et dans l'espace élargi à chacune des principales régions du monde.
Le présent ouvrage retrace le parcours des mobilisations sociales organisées à la grandeur des trois Amériques contre un ambitieux projet promu par les États-Unis du président Clinton d´instaurer une intégration à grande échelle réunissant 34 des 35 pays du continent.
L'histoire des relations France-Québec, remplie de rêves et d'espoirs déçus, s'est construite autour de figures de passeurs, individus et organismes actifs dans toutes les sphères de l'activité sociale.
Ces médiateurs ont emprunté divers moyens pour parvenir à leurs fins, parmi lesquels le livre et l'imprimé ont été largement privilégiés. Les articles contenus dans le présent ouvrage entendent montrer comment le livre et l'imprimé ont servi la cause de ces hommes et de ces femmes qui, à force d'échanges et d'influences, sont parvenus à maintenir un pont entre les deux rives. Ils proposent des portraits d'individus et de collectivités qui ont permis la transmission d'idées et de savoir-faire, d'esthétiques, de valeurs et d'idéologies.
Au-delà des parcours individuels, les contributions mettent en lumière les modalités et les réseaux grâce auxquels les relations France-Québec se sont développées des débuts de la Nouvelle-France à nos jours.
Perçus le plus souvent comme décors lointains d'épopées romanesques peut-être improbables, l'Asie centrale et le Caucase ont longtemps échappé aux regards médiatiques et aux analyses documentées.
L'invasion de l'Afghanistan aggrava le processus de déconstruction de l'Union soviétique; l'implosion de cette dernière provoqua le déclenchement de guerres civiles dans le Caucase et de profondes turbulences en Asie centrale. Sur cette toile de fond déjà brouillée, les attentats du 11 septembre 2001 ont alors entraîné les Etats-Unis dans un combat vengeur en Afghanistan. D'un seul coup, dans l'espace régional entier couvert par cet ouvrage, des enjeux encore flous se précisèrent.
La visibilité des ramifications du terrorisme oblige les États à adopter de nouvelles postures. Dans l'amorce d'un nouveau " Grand jeu " diplomatique, les impératifs de sécurité internationale s'imbriquent dans la complexité des réalités ethniques et religieuses et les convoitises économiques s'attardent plus encore sur l'important potentiel énergétique et minier de la région. Cet ouvrage collectif analyse ces principaux enjeux; il articule clairement les contributions des auteurs autour d'une problématique soulignant que la sécurité du Caucase et de l'Asie centrale est désormais mondialisée.
Plus que jamais les turbulences accrues du système international exigent une mise en ordre et la nécessité de consigner pour la mémoire ce qui fait sens.
Publié par l'Institut québécois des hautes études internationales depuis vingt-huit ans, Les Conflits dans le monde s'efforcent de rassembler en un bref volume une sélection des grands moments qui ont marqué l'année écoulée. Cette rétrospective ne se limite cependant pas à une chronologie factuelle. Plus encore que d'autres bilans disponibles, cet ouvrage propose des synthèses originales couvrant certaines thématiques et l'actualité des grands espaces régionaux.
Ce livre, rédigé par des experts internationalement reconnus, est un outil de référence précieux et utile. Il s'adresse aux chercheurs, aux journalistes, aux étudiants mais aussi aux personnes moins averties qui souhaitent comprendre l'actualité immédiate en la situant dans la continuité d'un mouvement plus long et dans l'espace élargi à chacune des principales régions du monde.
Aujourd'hui, la mondialisation des économies et des cultures, la fin de la Guerre Froide et la composition de nouveaux ensembles géopolitiques ou géoéconomiques, le développement rapide des villes, les mouvements migratoires et le brassage des populations, l'éclatement de la famille et la montée de l'individualisme multiplient et accélèrent les dynamiques identitaires.
Plongés dans ce tourbillon, les individus, les groupes et les sociétés sont en effet appelés à reconsidérer, volontairement ou non, ce qu'ils sont et ce qu'ils veulent être. De nouveaux horizons s'ouvrent devant eux, dont certains, il est vrai, peuvent mener à l'impasse. Or la nature de ces changements n'est pas seulement sociologique ou psychologique. L'espace même où ils vivent et les lieux qu'ils habitent participent eux aussi des transformations en cours.
D'où la nécessité de s'interroger, pour bien comprendre la problématique de la mondialisation, sur les nouveaux territoires qui lui donnent corps.
Depuis le milieu des années 1980, le facteur maritime est devenu une composante capitale de l'environnement stratégique de l'Asie. Augmentation des échanges commerciaux, dépendance à l'égard des ressources énergétiques étrangères et exploitation des ressources halieutiques régionales ont forcé les pays asiatiques à revoir leur stratégie de sécurité nationale. Quelle place occupe la Chine dans ce nouvel environnement
Préoccupés par les graves tensions entre l'Islam et l'Occident depuis la date phare du 11 septembre 2001, 17 chercheurs issus de 12 pays différents (Algérie, Bénin, Bosnie, Canada, Chine, Iran, Italie, Liban, Maroc, Pakistan, Tchad et Turquie) ont entrepris de réfléchir ensemble, sous la direction du GEPANC (Groupe d'études politiques sur l'Afrique du Nord contemporaine), sur trois grandes questions : Qu'est-ce que le dialogue des civilisations ? Comment fonctionne-t-il ? Et pourquoi fonctionne-t-il si mal ? Définissant le dialogue des civilisations comme une discussion sur la manière de gérer la vie commune de peuples à la fois semblables et différents, les auteurs ont analysé des extraits - des biopsies - de ce dialogue, allant du Moyen Âge au XXIe siècle. Premier ouvrage scientifique sur le dialogue des civilisations, L'Islam et l'Occident nous explique comment les rapports séculaires de domination, l'arrogance des acteurs dominants, les sentiments d'impuissance, de colère et de repli identitaire provoqués chez les autres par cette arrogance, de même que les complicités entre les élites de l'Occident et de l'Islam, établies au détriment des peuples moins favorisés, ont alimenté les images défavorables des uns et des autres à travers les siècles.