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Arts et spectacles
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Matisse à Ajaccio, 1898 ; lumière et couleur révélées
Jacques Poncin
- Alain Piazzola
- 7 Novembre 2017
- 9782364790261
Le séjour de Matisse et de sa jeune épouse en 1898, moins d'un mois après leur mariage, a eu une influence considérable sur son oeuvre. « La période corse est d'une importance capitale dans l'oeuvre de mon grand-père », écrivait Claude Duthuit. « Le voyage en Corse de Matisse a été fondamental dans l'histoire de l'art occidental », a écrit Jean-Marc Olivesi, ancien conservateur du Musée Fesch. « C'est à Ajaccio que j'ai eu mon grand émerveillement pour le Sud, que je ne connaissais pas encore », déclara Henri Matisse à Raymond Escholier, conservateur du musée du Petit Palais. Le récit de ce séjour capital, le commentaire des oeuvres, la description de l'Ajaccio d'alors sont écrits en français et en anglais, la traduction intégrée élargissant considérablement la palette de lecteurs, d'autant plus que Matisse est connu au niveau international et ses oeuvres exposées dans quantité de musées : USA, Russie, Japon... La période ajaccienne n'a jamais été étudiée avec une telle abondance de reproductions. Aussi ce livre devrait avoir un retentissement dans toutes les librairies d'art, de musées, révélant cette période quasi-inconnue : le commencement de l'oeuvre de l'un des grands peintres du XXe siècle.
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Parmi les richesses que possède la Corse, il en est une qui pourrait surprendre : près d'une centaine d'orgues se trouvent dans ses églises, cathédrales, collégiales, chapelles de couvents et même confréries, jusqu'à la plus petite église paroissiale dans les montagnes.
L'orgue a été introduit en Corse probablement au milieu du XVIe siècle : un orgue regale existait en 1557 au couvent de Morsiglia.
Dès le XVIIe siècle, les principales villes se dotent d'orgues, et au XVIIIe siècle, ils y sont de plus en plus présents, ainsi que dans les couvents. Il ne reste qu'une dizaine d'orgues de cette époque, mais l'étude des pièces d'archives montre qu'un facteur venu de Milan, Giuseppe Lazari, était installé en Corse vers 1750 et travaillait sur les nombreux instruments dans la région ; les inventaires dressés après la Révolution des biens des couvents révèlent aussi que la plupart d'entre eux possédaient un orgue.
Au XIXe siècle, presque tous les villages veulent un instrument.
Ils s'adressent à des facteurs toscans et ligures : Crudelli, Domini, Agati-Tronci et de Ferrari, dont certains s'établissent définitivement en Corse. Une famille d'artisans de Speloncato, les Saladini, s'initie alors à la facture : Anton Pietro Saladini devient le facteur corse du XIXe siècle. A partir de 1848, un nouveau style apparaît, venu du continent. Cavaillé-Coll construit alors pour la cathédrale d'Ajaccio un orgue monumental ; une dizaine d'orgues des facteurs Merklin, Stoltz, Abbey, Clergeau sont installés, principalement dans le sud de l'île.
Mais au XXe siècle, les orgues se trouvent dans un état d'abandon presque total.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, le facteur Claude Hermelin effectue des réparations de fortune et prend des notes sur tous les instruments qu'il rencontre, rédigeant ainsi un inventaire succinct mais précieux des orgues de Corse.
A partir de 1963, année de la restauration de l'orgue de La Porta, les instruments sortent peu à peu de l'oubli et plus d'une trentaine d'entre eux ont été remis en état.
La présente étude, entreprise sur de nombreuses années, se veut un témoignage de la richesse de ce patrimoine culturel de la Corse, qui mérite d'être mieux connu et préservé.
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La forêt d'Aïtone ; un dôme de verdure en Corse du sud
Antoine-marie Graziani
- Alain Piazzola
- 1 Août 2018
- 9782364790834
L'histoire des forêts insulaires est totalement liée à la construction des routes dans l'île : elles ont de tout temps permis le passage mais aussi le transport du bois vers la mer. Pour qu'une forêt sorte de l'anonymat, il faut qu'elle soit exploitée par l'homme. Il en est ainsi de la forêt d'Aïtone : Gênes a besoin de ses pins laricio et de ses sapins et elle se préoccupe de disposer d'une route pour mener grumes et planches vers Sagone. La route construite dans les années 1660 oblige à une meilleure appréhension de l'espace : de là provient la création de la lieutenance de Vico. Plus tard, Aïtone servira à la monarchie française pour combattre sur mer les Anglais dans la guerre américaine. Napoléon fera installer des batteries pour couvrir le port de Sagone. La forêt sera exploitée tout au long des XIXe et XXe siècles. Elle fait depuis cette époque l'admiration des touristes qui se pressent aujourd'hui pour en découvrir les trésors.
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Esse è campà ; modes de vie et savoir-faire
Pierre-Jean Luccioni
- Alain Piazzola
- 7 Décembre 2018
- 9782364790957
L'auteur interroge le mode de vie des bergers façonné par des siècles de nomadisme : enfance, scolarité, rapports avec les autres membres de la société, place des femmes dans leur vie. Comment ont-ils géré les frustrations et les traumatismes générés par la vie qu'ils menaient en marge des communautés ? Craints et parfois détestés, les bergers corses, qui s'étaient parfaitement intégrés dans leur environnement, vivaient en harmonie avec le monde qui les entourait. Un sens inné de la survie qui avait développé cet instinct nécessaire pour apprendre à se loger, à se nourrir, à s'habiller ou à vivre au quotidien. Ces savoir-faire uniques, qui ont permis aux bergers de traverser les siècles avec leurs troupeaux, sont aujourd'hui menacés. L'auteur a tenté de les comprendre et de les sauver de l'oubli avant qu'ils ne disparaissent à tout jamais.
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Les édifices romans de la Corse Tome 1
Claudine Deltour-Levie, Philippe Deltour-Levie
- Alain Piazzola
- 17 Janvier 2020
- 9782364791015
Ces travaux s´appuient sur vingt ans de recherches et s´inscrivent dans le prolongement de l´oeuvre de Geneviève Moracchini-Mazel. Ce premier volume rassemble plus de cent cinquante édifices, des cathédrales aux simples chapelles monastiques, répartis sur le Cap Corse, le Nebbio, le Grand Bastia, la Balagne et la côte occidentale. L´originalité de la démarche repose sur la volonté des auteurs de se rendre systématiquement sur le terrain pour livrer un état le plus précis possible des édifices rencontrés. Outre le travail de mise en fiche, chaque édifice a été photographié et est accompagné d´images anciennes ou de documents de fouilles, venant illustrer une description la plus complète possible malgré, très souvent, la faiblesse des sources complémentaires. Rassemblant des données éparses et souvent méconnues, les auteurs ont souhaité livrer une nouvelle vue d´ensemble de ce patrimoine religieux qui remonte à la fin du IVe s. pour atteindre au fil du temps son apogée au XIIe siècle.
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Les édifices romans de la Corse vol. 2
Claudine Deltour, Philippe Levie
- Alain Piazzola
- 1 Avril 2022
- 9782364791343
Les travaux que nous livrent Claudine Levie et Philippe Deltour s'appuient sur près de vingt ans de recherches et s'inscrivent dans le prolongement de l'oeuvre de Geneviève Moracchini-Mazel.
Un premier volume a rassemblé plus de cent cinquante édifices, des cathédrales aux simples chapelles monastiques, répartis sur le Cap Corse, le Nebbio, le Grand Bastia, la Balagne et la côte occidentale.
Ce second tome traite de la Castagniccia, du Centre, du Grand Sud et de la Côte orientale complétant ainsi un vaste répertoire s'étendant à l'ensemble de l'île.
L'originalité de la démarche repose sur la volonté des auteurs de se rendre systématiquement sur le terrain pour livrer un état le plus précis possible des édifices rencontrés. Outre le travail de mise en fiche, chaque édifice a été photographié et est accompagné d'images anciennes ou de documents de fouilles, venant illustrer une description la plus complète possible malgré, très souvent, la faiblesse des sources complémentaires. Rassemblant des données éparses et souvent méconnues, les auteurs ont souhaité livrer une nouvelle vue d'ensemble de ce patrimoine religieux qui remonte à la fin du IVe siècle pour atteindre au fil du temps son apogée au XIIe siècle. -
Forza Bastia 78 ou l'île en fête ; lle dernier film de Jacques Tati
Jean-pierre Mattei
- Alain Piazzola
- 1 Octobre 2015
- 9782364790407
« Samedi 10 juillet. Stupeur devant la richesse des archives conservées à la cinémathèque de Porto-Vecchio... On projette un documentaire délicieux de Jacques Tati monté par sa fille et dont je n'avais jamais entendu parler », rapporte Frédéric Mitterand dans son ouvrage La Récréation, Editions Robert Laffont, Octobre 2013.
Forza Bastia 78 ou l'Île en Fête témoigne de la chance pour la Corse d'avoir été filmée par un grand cinéaste dans un moment d'intense communion.
Le fondateur de la cinémathèque de Corse, Jean-Pierre Mattei, nous rappelle, sous forme d'enquête, comment l'auteur de Jour de Fête, Jacques Tati, fut amené à venir filmer la rencontre Bastia/Eindhoven qui eut lieu le 26 avril 1978 à Bastia. Ce qui fut le dernier film de Jacques Tati est replacé dans son contexte historique et vous pourrez suivre les différents témoignages et interviews de ceux qui ont participé au tournage du film en 1978, à sa réalisation en juin 2000 et à sa découverte.
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Nouveau cinéma sarde ; la réappropriation identitaire à travers l'écran
Fabien Landron
- Alain Piazzola
- 20 Décembre 2017
- 9782364790735
Une terre exotique aux moeurs archaïques, peuplée de bandits et marquée par la vendetta : c'est ainsi qu'a principalement été représentée la Sardaigne, pendant de nombreuses années, par un cinéma dit « sarde » s'inspirant des classiques de la littérature deleddienne et de certains faits divers, et le plus souvent réalisé par des non Sardes. L'image de l'île et de ses habitants a été forgée par le recours à un grand nombre de stéréotypes, parfois perçus comme outranciers par les spectateurs sardes. À la fin des années 80 apparaissent les premiers signes significatifs d'une « réappropriation » du cinéma sarde par les Sardes eux-mêmes. Progressivement (et surtout dans les années 2000), plusieurs réalisateurs proposent de nouvelles approches des représentations filmées de leur île, jusqu'à la constitution plus ou moins consciente d'un mouvement non officiel appelé « nouveau cinéma sarde » : G. Cabiddu, G. Columbu, P. Sanna, S. Mereu et E. Pau en sont les représentants. Cette étude se propose d'analyser, par le traitement des oeuvres significatives et une approche sociologique du mouvement, le phénomène collectif du « nouveau cinéma sarde » et les démarches individuelles des auteurs qui le composent, plaçant l'identité au coeur de la question.