Parmi tous les arts, la musique est la forme la plus à même de générer quasi instantanément plaisir et émotions. En s'appuyant sur la charge spirituelle tout à fait singulière qu'elle porte en elle, Gérard Kurkdjian en fait le coeur d'une nouvelle pratique de méditation : la méditation musicale. Cette forme tout à fait inédite d'écoute contemplative de la musique suit un protocole précis, soigneusement établi, à travers lequel les musiques vont se révéler comme des flux d'énergie, porteuses d'un sacré qui transcende tous les univers religieux.
La méditation particulière que propose ici l'auteur et qui en fait l'originalité, s'appuie sur de « véritables » et riches musiques, prises dans les divers courants et répertoires de la planète : musiques du monde, musique classique, jazz, musiques liturgiques et rituelles, créations contemporaines...
Choisies en fonction de leur beauté, de leur profondeur, de leur résonance émotionnelle, de leur capacité à recentrer et de leur potentiel spirituel, ces musiques deviennent, durant le temps de cette méditation musicale, des supports de contemplation et de recueillement..
Les historiens de l'art, qui appliquent le terme d' « art sacré » à n'importe quelle oeuvre artistique à sujet religieux, oublient que l'art est essentiellement forme : pour qu'un art puisse être appelé « sacré », il ne suffit pas que ses sujets dérivent d'une vérité spirituelle, il faut aussi que son langage formel témoigne de la même source. Seul un art dont les formes mêmes reflètent la vision spirituelle propre à une religion donnée, mérite cette épithète. Plus de soixante ans se sont écoulés depuis la parution en français de ce texte magistral, traduit en plus de 10 langues à travers le monde.
Titus Burckhardt a été le premier à présenter dans un seul ouvrage le coeur et l'essence des grandes formes traditionnelles d'art sacré tant d'Orient que d'Occident. Il a produit une synthèse et une source féconde à laquelle beaucoup de spécialistes viennent continuellement puiser.
À un moment où en Occident l'avant-garde des artistes s'interrogeait sur la nature et le sens de la peinture, le jeune géologue Ananda K. Coomaraswamy découvrait à Ceylan les pratiques et les réalisations de ce qui était encore une civilisation largement traditionnelle et méconnue des Occidentaux. Les pages publiées ici susciteront peut-être chez le lecteur le besoin de revenir aux textes fondateurs de notre modernité - comme Du spirituel dans l'art ou Du cubisme (1912) - et de regarder les productions marquantes du siècle. Surtout, cette réflexion non académique rarement proposée lui permettra le plus important : qu'il découvre la dimension sacrée de l'art. Car l'art véritable, et la peinture en particulier, ne consiste pas à reproduire des couleurs, ni même un aspect ou un environnement, mais à communiquer des vérités spirituelles. En d'autres termes : le principe transcende la matière.
Ce livre est un recueil d'études qui a pour thème le symbolisme initiatique. Amélie Gedalge (1865-1931) nous conduit dans un domaine qu'elle a approfondi avec talent et, enrichi par sa sensibilité d'artiste.
Elle écrivait : «ce que j'ai pu apprendre a été pour moi un monde».
Elle a su synthétisé ses recherches ausi bien sur les contes de fées, que sur les opéras. Ces symboles universels sont présents dans toutes les religions, philosophies, légendes, tous les contes et mythes.
les sculptures de nos églises, basiliques, cathédrales et autres monuments ne sont pas seulement des oeuvres d'art.
elles portent des messages que les hommes d'alors savaient comprendre et dont, depuis, nous avons perdu la signification. robert-jacques thibaud a recensé ces huit cents principaux symboles gravés dans les pierres du moyen age, qui délivraient des messages essentiels. de abeille à zodiaque, il en dresse un inventaire complet. personnages bibliques et saints locaux, techniques architecturales et bestiaire mythologique, plantes qui guérissent et symbolique des religions universelles.
il nous apprend à déchiffrer ce grand livre d'images qu'est notre patrimoine et nous permet une nouvelle approche d'un art resté, pour qui sait lire grâce à ce guide, étonnement vivant.
« Un artiste n'est pas un homme d'un genre particulier, c'est chaque homme qui est un artiste d'un genre particulier », se plaisait à rappeler Ananda Coomaraswamy.
Encore faut-il savoir ce que l'on entend par Art. À cet égard, Ananda Coomaraswamy montre que la conception qui prévaut aujourd'hui est, pour ainsi dire, aux antipodes de celle qui fut universellement considérée en dehors de la civilisation occidentale moderne, en s'appuyant sur une phénoménale documentation, tant chrétienne, avec Maître Eckhart, que grecque, chinoise et hindoue.
Ananda Kentish Coomaraswamy, qui consacra sa vie à mettre en évidence ce qu'il appelait l'unanimité des traditions orthodoxes - unanimité qui, pour lui, découlait de ce qu'il n'ya pas deux Déités et donc, pas deux Vérités -, s'attache dans ce livre à montrer comment, partout et toujours, l'artiste devait, après la pratique de la contemplation auprès d'un maître qualifié, exprimer de manière sensible ce qu'il avait glané lors de sa pratique spirituelle. Au point que, si une fleur est si parfaitement reproduite qu'elle peut abuser une abeille, ce ne pourra être une oeuvre d'art : celle-ci aurait dû représenter l'idée de la fleur « en Dieu » et non « en nature ». C'est donc bien à une « transformation » de la nature, un « passage au-delà de la forme » que l'artiste doit procéder pour qu'il soit question d'Art.
- Des exercices suivis de leurs corrigés mettent en scène l'écriture des prénoms du monde.
- Chacun pourra écrire ses propres prénoms en suivant les explications des hiéroglyphes.