Après un historique de la peinture dans le royaume chérifien depuis la fin du XVIII siècle jusqu'à l'indépendance du pays, s'étant attaché à ses relations avec les grands courants de l'art occidental, Maurice Arama propose le dictionnaire de tous les peintres qui ont séjourné et qui ont peint au Maroc.
Pendant près de deux siècles, une prodigieuse cohorte de peintres a traqué la pluralité des facettes marocaines: Delacroix, Dehodencq, Portaels, Matisse, Marquet, Camoin, Clairin, Van Dongen, Marcelle Ackein, Balthus, Nicolas de Staël, Limouse, Edy Legrand, Majorelle, Pontoy, Raoul Dufy... Aux côtés de ces grands noms de la peinture européenne, figurent une multitude d'autres peintres talentueux dont les oeuvres font le bonheur des amateurs et des collectionneurs. Plus de 500 peintres donnent lieu à une notice, souvent illustrée.
Maroc, le Royaume des peintres est à la fois un ouvrage de référence, le plus complet à ce jour, recensant les artistes qui ont donné à voir le Maroc, et un livre d'art, somptueusement illustré, avec une multitude de documents inédits.
Ce beau,livre, unique en son genre, est construit sous la forme d'une série d'articles portant sur le Patrimoine Culturel du Maroc, avec toute sa pluralité. Tout son intérêt réside dans sa capacité à rendre sensible le nombre et la diversité des groupements humains qui se sont succédé ou ont cohabité sur la terre marocaine. Depuis les vestiges les plus ténus des périodes préhistoriques aux chorégraphies les plus contemporaines en passant par la création calligraphique et les arts rupestres, le livre met en évidence toutes les composantes de l'identité marocaine qui s'est constituée de tous les échanges entre le Machrek et le Maghreb, l'Afrique et l'Europe. Le Maroc, riche de son identité plurielle aux multiples affluents linguistiques et ethniques, possède un patrimoine culturel et artistique digne d´admiration. Il appartient donc au secteur culturel de traduire concrètement cette diversité. Il devrait encourager toutes les formes d´expression créatrices, aussi bien celles en harmonie avec notre patrimoine séculaire que celles en phase avec le goût moderne, dans ses styles et ses genres, multiples et variés, et ce, dans une démarche où se conjuguent et se complètent les traditions ancestrales et les créations modernes. Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du 14e anniversaire de la Fête du Trône (30 juillet 2013).
Aujourd'hui, cet immense patrimoine judéo-marocain est menacé par l'oubli dans sa terre d'origine. Une grande ligne qui a marqué nettement notre histoire se hachure, et risque de devenir lointaine et inconnue pour les jeunes générations de Marocains. Il est temps donc de prendre tous les moyens pour souligner ses traces et lui assurer l'évidence de son importance dans la généalogie de notre mémoire nationale.
Abû nuwâs, né vers 757, mort à bagdad en 815, est l'un des plus grands poètes arabes.
Courtisan, passé maître dans l'art de la satire, il doit sa renommée éternelle à ses poèmes érotiques (inspirés par l'amour des garçons) et bachiques. c'est un panel de ceux-ci, inédits en français, que ce recueil propose aux lecteurs, illustré de miniatures arabes, persanes et turques et de calligraphies originales de lassaâd métoui.
« Dans dix ou vingt ans, votre Altesse Royale peut être certaine que le Maroc occupera une place capitale dans la peinture mondial » André Malraux A la princesse royale Lalla Malika L'attachement profond d'André Elbaz pour le Maroc, son humour pour relater certaines des expériences qu'il a traversées, son amour de la langue, son intérêt pour la jeunesse de son pays, sa foi en son avenir, sa générosité (songeons à cette donation de quinze oeuvres qu'il a spontanément offertes en 2007 au future Musée national d'Art Contemporain de Rabat), son bonheur à revenir montrer au seins le produit d'une partie significative d'un demi-siècle de lutte et de travail font, du double événement que représentent cette rétrospective et ce livre, l'un des moments incontournables de l'années 2010.
Driss El Yazami Président du Conseil National des Droits de l'Homme
AuMaroc, les expressionsmusicales, tant anciennes quemodernes, reflètent la diversité culturelle du pays. C'est le résultat logique d'une position géographique privilégiée, et d'un brassage historique, greffant sur le substrat berbère, lemodalisme arabe, le raffinement andalou, la rythmique saharienne et subsaharienne, ainsi que des survivances rituelles africaines et méditerranéennes.
Ce patrimoine s'enrichira tout au long du XXe siècle, puis à l'avènement du 3emillénaire par le truchement des apports de la technologie moderne voire de la culturemondialisée.Musiques duMaroc est un essai qui contribue à unemeilleure compréhension du paysage musical auMaroc.
L'histoire de la Mosquée de Paris est devenue une affaire d'appréciations diverses, de controverses, et parfois d'enjeux politiques, jusqu'à nier les origines historiques de l'édifice, enjeux souvent révélés dans des récits qui ne concordent ni avec le contenu des archives ni avec la réalité historique.
La Société des Habous et des Lieux Saints, qui fut à l'origine de la construction de cette mosquée, relève de la juridiction musulmane : habous ou waqf, terme qui désigne le statut d'une terre ou d'un édifice en bien de mainmorte.
La permanence d'un statut juridique toujours en vigueur depuis 1957, résiste à toutes les tentatives visant à nier la place qu'a prise le Maroc dans la conception et la réalisation des traits spirituels et architecturaux de la Mosquée de Paris.
Le travail présenté ici cherche à faire parler des archives inédites, à rappeler les noms et l'oeuvre des artisans marocains réduits à l'oubli et enfin à retracer le parcours d'une mosquée, en projet depuis la fin du XIXe siècle, mais qui n'a été conçue qu'en 1916 et dont le bâtiment fut inauguré en 1926 par le Sultan Moulay Youssef.
Ce bel ouvrage collectif met en valeur l'art rural amazigh dans toutes ses spécificités grâce aux contributions de spécialistes lui donnant ainsi une dimension scientifique et académique.
Cette deuxième édition, enrichie pour inclure les costumes, rassemble des textes et des photographies portant sur l'art rupestre, le bijou, le tapis, la poterie, le bois et l'architecture.
Lors des trois séjours qu'il a effectués au Maroc en tant qu'officier du génie militaire entre 1912 et 1933, Désiré SIC a réalisé plus de deux mille photographies de grande qualité.
La sélection présentée dans cet ouvrage permet d'effectuer une plongée émouvante dans un Maroc aujourd'hui en grande partie disparu.
Le petit-fils du photographe, Colin Miège, ancien haut-fonctionnaire au ministère français de l'Intérieur, s'est attaché à valoriser cet héritage familial, et à le mettre à disposition du public marocain et de ceux qui s'intéressent au Maroc. » L'ouvrage est préfacé par Jamaâ Baïda, historien et directeur des Archives du Maroc depuis 2011.
C'est peu de dire que ce livre est le voyage d'un photographe français dans le monde des écrivains, intellectuels et artistes du Maroc.
Volontaires et librement consenties, les photographies que nous offre Gérard Rondeau sont destinées à tisser à la fois une mémoire collective, culturelle et visuelle du Maroc" (A. Najib Refaïf).
Ce beau livre vise à rendre leur âme et leur splendeur aux paysages et aux visages du Maroc contemporain, à travers le regard d'artistes photographes confirmés, qui ont chacun sa vision du monde, son esthétique et sa technique propres.