À l'ombre des jeunes filles en fleur Tome 1 (10 CD) Lu par Lambert Wilson Il n'était pas possible de trouver réunies des espèces plus rares que celles de ces jeunes fleurs qui interrompaient en ce moment devant moi la ligne du flot de leur haie légère, pareille à un bosquet de roses de Pennsylvanie, ornement d'un jardin sur la falaise, entre lesquelles tient tout le trajet de l'océan parcouru par quelque steamer, si lent à glisser sur le trait horizontal et bleu qui va d'une tige à l'autre, qu'un papillon paresseux, attardé au fond de la corolle que la coque du navire a depuis longtemps dépassée, peut s'envoler en étant sûr d'arriver avant le vaisseau, attendre que rien qu'une seule parcelle azurée sépare encore la proue de celui-ci du premier pétale de la fleur vers laquelle il navigue.
En garde! En 1625, le jeune Gascon d'Artagnan débarque à Paris, nanti des
plus folles ambitions. Après un triple duel et un assaut contre les gardes du cardinal, il gagne la confiance d'Athos, Porthos et Aramis, célèbres mousquetaires du roi Louis XIII.
Les quatre compagnons sont amenés à sauver la reine Anne d'Autriche des
manoeuvres perfides de Richelieu. En effet, sur une insinuation du cardinal, le roi a invité la reine à porter, au prochain bal de la cour, les douze ferrets de diamants qu'il lui a naguère offerts. Or, celle-ci a donné la précieuse parure à
son amant, le duc de Buckingham. Les valeureux amis entreprennent un périple en Angleterre pour retrouver les joyaux, se ralliant autour de leur devise: «Tous pour un, un pour tous!»
D'Artagnan, fou amoureux de Constance de Bonacieux, fidèle femme de chambre de la reine, devra affronter avec les mousquetaires la magnifique, mais diabolique, Milady, redoutable agent du cardinal.
Réussiront-ils, au terme d'un parcours semé d'embûches, à rapporter les
ferrets pour que la reine les arbore au baloe Que deviendra la belle et bonne Constanceoe Milady échappera-t-elle toujours à la justice humaineoe Voilà quelques-unes des intrigues dans lesquelles Dumas nous emmène à bride abattue!
Alain Carré, bien connu des auditeurs de France Culture, a relevé le fabuleux défi d'enregistrer chez Autrement dit, en première mondiale et en version intégrale, le chef-d'oeuvre incontesté d'Alexandre Dumas publié en 1844:
le roman de cape et d'épée le plus traduit au monde!
Sa voix chaude et profonde nous entraîne dans ces extraordinaires aventures,
pleines de liberté et de passions!
Lu par Michael Lonsdale, André Dussollier, Denis Podalydès (12 CD) Que celui qui pourrait écrire un tel livre serait heureux, pensais-je, quel labeur devant lui !
Pour en donner une idée, c'est aux arts les plus élevés et les plus différents qu'il faudrait emprunter les comparaisons ; car cet écrivains, qui d'ailleurs pour chaque caractère en ferait apparaître les faces opposées, pour montrer son volume, devrait préparer son livre, minutieusement, avec de perpétuels regroupements de force, comme une offensive, le supporter comme une fatigue, l'accepter comme une règle, le construire comme une église, le suivre comme un régime, le vaincre comme un obstacle, le conquérir comme une amitié, le suralimenter comme un enfant, le créer comme un monde sans laisser de côté ces mystères qui n'ont probablement leur explication qua dans d'autres mondes et dont le pressentiment est ce qui nous émeut le plus dans la vie et dans l'art.
À Londres, ce soir, Clarissa Dalloway offre une fête ! La haute société anglaise a intérêt à s'amuser. Or, de vieilles connaissances ressurgissent des limbes et exhument des souvenirs comme on ouvre une boîte de Pandore. Ce mois de juin d'après-guerre n'en est pas moins radieux. Quant à Lucrezia, déracinée de son Italie natale, elle tente de retrouver son mari dans la froide Angleterre.
Septimus est là, mais absent. Pâle vétéran décoré, le jeune homme reste hanté par les tranchées et les bombes. Parfois, il entend la voix d'un de ses amis morts au front.
« Elle ne dirait plus jamais de personne, il est ceci, il est cela. Elle se sentait très jeune ; et en même temps, incroyablement âgée. Elle tranchait dans le vif, avec une lame acérée ; en même temps, elle restait à l'extérieur, en observatrice. Elle avait, en regardant passer les taxis, le sentiment d'être loin, loin, quelque part en mer, toute seule ; elle avait perpétuellement le sentiment qu'il était très, très dangereux de vivre, ne fût-ce qu'un seul jour. » V. W.
Le spectre du roi du Danemark apparaît à Hamlet, son fils, pour le prévenir qu'il a été assassiné par Claudius, son frère, avec la complicité implicite de la reine. Préparant sa vengeance, Hamlet simule la folie, abandonnant sa fiancée Ophélie, qui perd la raison et se noie. Dans le duel qui l'oppose au frère d'Ophélie, Hamlet est blessé par une épée empoisonnée... Version de 1933, scènes 1 à 17.
DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN 2 10 CD LU PAR ANDRÉ DUSSOLLIER, LAMBERT WILSON Ma mère ne vint pas, et sans ménagements pour mon amour-propre (engagé à ce que la fable de la recherche dont elle était censée m'avoir prié de lui dire le résultat ne fût pas démentie) me fit dire à Françoise ces mots : Il n'y a pas de réponse .
La Prisonnière est la suite immédiate de Sodome et Gomorrhe, Elle comprend trois parties : la vie en commun avec Albertine, la soirée Verdurin, la fin du séjour d'Albertine à Paris. La vie en commun avec Albertine comporte des éléments d'analyse, le Narrateur n'aime plus la jeune fille ; sa jalousie survit. On retrouve les Guermantes, Charlus, Morel et Jupien. Le Narrateur médite sur le corps humain, le baiser de la jeune fille calme le héros comme, jadis, celui de sa mère, mais Albertine, «être de fuite», excite la jalousie. En attendant sa fiancée, il se joue la sonate de Vinteuil, et réfléchit sur l'attitude de grands artistes du xixe siècle à l'égard de leur oeuvre ; elle sera celle de Proust.
Il a été remasterisé pour former un coffret de 5 CD MP3 d'une excellente qualité sonore.
La naissance du grand magasin, pieuvre commerciale écrasant le petit négoce traditionnel, conséquence inexorable du consumérisme inhérent au développement économique.
Cette « Mécanique à manger les femmes » génère, pour fonctionner, une forme spécifique de communauté : une société hiérarchisée, avec son cortège d'arrivisme, de jalousie, de malveillance et de perfidie.
Octave Mouret, précurseur inspiré, bouleverse sa corporation comme Haussmann bouleverse la ville. Il parie tout sur les femmes, sur leurs envies et sur leur capacité à faire plier le monde devant leurs désirs effrénés.
Une lui résiste : Denise, incarnation de la vertu et de la générosité. Elle devient une obsession pour cet ogre.
Cinq prisonniers de guerre fuient l'Amérique en ballon et atterrissent sur une île du Pacifique. Ils vont devoir s'organiser en milieu inconnu. L'équipe se compose d'un ingénieur et son domestique, d'un reporter de guerre, un marin, un adolescent et Top, le chien.
Étrangement nos aventuriers découvrent une caisse remplie d'un nécessaire de survie (armes, munitions, outils...) qui va les aider à s'installer. Au fil du temps certains phénomènes les intriguent, lorsque leurs vies sont menacées par une tempête, la maladie ou une attaque de pirates, une présence invisible et bienveillante semble faire en sorte de les tirer d'affaire.
L'île ne serait peut-être pas aussi déserte qu'ils l'avaient imaginée...
Le docteur Borngard est un jeune médecin en poste dans une petite ville de province dans la Russie de 1917. Les jours s'écoulent paisibles, sans suprise, tandis qu'il attend de pouvoir enfin retourner à Moscou. Mais un jour, un ancien camarade d'université, le docteur Poliakov, arrive à l'agonie dans son dispensaire et lui confie son journal intime, le récit du supplice d'un homme devenu addicte à la morphine. Dix ans plus ard, le docteur Borngard décide de relire ce journal.
Morphine est publié pour la première fois en 1927, sous forme de fiction autobiographique.
Boulgakov revient sur un épisode de sa vie de jeune médecin en poste dans un secteur reculé, sauvage, « habité par les tempêtes », au cours duquel il avait développé une addiction à la morphine.
C'est l'histoire de Griffin, un savant qui, après 15 ans de recherches et des dépenses qui l'ont ruiné, invente une formule pour devenir invisible.
Après avoir fait l'expérience sur le chat de sa voisine, il décide d'expérimenter la formule sur lui même, notamment pour fuir ses créanciers. Il devient alors totalement invisible. Savant déchu, son orgueil démesuré le pousse dans le désir de pouvoir et de domination. Renié par tous, et surtout par ses semblables, il meurt poursuivi par la peur et la haine.
L'homme invisible est un véritable chef-d'oeuvre. Wells y déploie tout son talent d'écrivain. Histoire courte mais intense, elle est à la fois cynique, drôle et inventive.
Inventive, car elle met en scène le rêve secret de tous : l'invisibilité. Cynique, car, au lieu de nous conter tous les avantages de cette nouvelle condition, Wells nous en fait découvrir tous les inconvénients. De plus Wells donne au personnage principal des traits de caractères peu attrayants : brutal, orgueilleux et méprisant, celui-ci n'attire aucune sympathie. Enfin, humoristique par la description des habitants des villages qui, tour à tour crédules, stupides et angoissés, deviennent d'une simplicité attachante et comique.
Jean des Esseintes, dernier descendant d'une famille riche et noble, pris en dégoût la vie mondaine et luxueuse qu'il menait. Seul et malade, il s'est retiré dans une demeure somptueusement aménagée où il donne libre cours à sa passion pour les littératures et les arts décadents.
Mais, sur l'ordre de son médecin, il doit s'arracher à cette réclusion qui ne fait que nourrir sa névrose. Désespéré à l'idée de retrouver la société qu'il avait fuie, il implore le Seigneur de lui donner la foi pour affronter la vulgarité atroce de la vie qu'il lui faut retrouver.
Ouvrage au titre hautement significatif, À Rebours témoigne de la volonté de rejeter Le Naturalisme (XIXe siècle). Mais surtout, cet étrange livre - à travers l'exposé du « cas » des Esseintes - propose toute une série de jugements esthétiques (célébration de Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Mallarmé et d'artistes comme Gustave Moreau et Odilon Redon) qui constituent les prémices de la sensibilité « décadente ».
En publiant À rebours en 1884, Huysmans rompt brutalement avec l'esthétique naturaliste. Les « tendances vers l'artifice » de son héros, Jean des Esseintes, son rejet de la modernité, ses goûts décadents, ses manières de dandy excentrique et ses caprices d'esthète enthousiasmeront les lecteurs et en particulier la « jeunesse artiste » qui se reconnut dans l'esthétique fin de siècle créée par Huysmans, lequel avait su faire la synthèse des influences morbides de Charles Baudelaire ou d'Edgar Poe, des propensions au rêve exprimées par les poèmes de Stéphane Mallarmé ou les tableaux de Gustave Moreau, et du réalisme exigeant des oeuvres de la littérature latine de l'époque de la décadence romaine.
A l'issue de la Guerre de Troie, Andromaque est retenue prisonnière avec son fils Astyanax par Pyrrhus, le roi d'Epire. Epris d'Andromaque, le roi lui donne à choisir entre un mariage avec lui ou la mort de son fils. Mais pour la veuve d'Hector, sacrifier ou sauver son enfant, c'est toujours trahir la mémoire de son époux.
Ce roman se divise en deux parties : la première, «Autour de Mme Swann», suit directement «Noms de pays : le nom» ; la deuxième, «Noms de pays : le pays», décrit, deux ans plus tard, un séjour au bord de la mer ;À la fin des vacances, le narrateur récapitule les diverses images que les jeunes filles ont laissées en lui, l'évolution de leurs visages, fait l'histoire de ses impressions.
Paru à la NRF en 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, obtient cette année-là le prix Goncourt.
Il a été remasterisé pour former un coffret de 5 CD MP3 d'une excellente qualité sonore.
Zadig ou la Destinée est le conte philosophique majeur de Voltaire. C'est à la fois un concentré d'humour, une critique au vitriol de la société du XVIIIe, et une réflexion cruciale sur ce que cela signifie d'être heureux. Le jeune Zadig a en effet tout pour l'être : il est beau, riche et vertueux, et s'apprête à épouser la plus belle de Babylone. Mais la destinée a d'autres plans en réserve, et notre jeune philosophe apprendra à ses dépens que le bonheur ne dépend pas uniquement de nous. Trahi par sa fiancée, traîné en justice par des canailles, menacé par des fanatiques religieux et secouru par un ange, Zadig traversera des épreuves rocambolesques - toutes l'occasion pour Voltaire d'exprimer tout son génie, sa cruauté, sa gaieté et sa haine de la sottise humaine.
A la fin de la Guerre de Sécession, Barbicane, président du Gun Club de Baltimore soulève le projet d'envoyer un boulet de canon sur la lune, afin d'en prendre possession et d'accomplir un exploit hors du commun.
Le monde entier est derrière eux, l'exploit est de taille, et alors que le chantier avance, Michel Ardan, un audacieux français lui propose de remplacer le boulet par un obus creux dans lequel il prendrait place.
Nicholl, adversaire du projet se joint à lui pour cet extraordinaire voyage, ainsi qu'un troisième compagnon.
Technique, Verne nous abreuve, comme à son habitude, de données mathématiques, scientifiques, astronomiques, ce roman d'anticipation n'en reste pas moins passionnant.
Á PROPOS DE .
De la Terre à la Lune appartient aux 62 voyages extraordinaires écrits par Jules Verne en 1865. Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIXe siècle (Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L'Étoile du sud (1884), etc.) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886), etc.)
Nietzsche a écrit son Zarathoustra sous la forme d'une symphonie. L'incarner, c'est être ce prophète face à une immense partition originale dont la musique espère sauver l'humanité où ne vivent peut-être pas encore les musiciens dignes de la déchiffrer. Et quel est le destin d'un chef d'orchestre... sans orchestre ? Friedrich Nietzsche - voix : Alain Carré - musique : Strauss, Wagner, Mahler, Liszt (CD audio - Réf. AST007)
Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson.» Après La mare au diable, et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours.
La Petite Fadette est l'occasion pour George Sand de nous éclairer une fois de plus sur les moeurs et le monde paysan de l'époque.
Au début du règne de Louis XVIII, en 1814, Edmond Dantès, marin, employé sur le bateau "Le Pharaon" est accusé à tort de bonapartisme et enfermé dans le Château d'If, au large de Marseille, alors qu'il allait épouser sa fiancée Mercédès. Après quatorze années d'emprisonnement injuste, il réussit à s'échapper et s'empare du trésor de l'île de Monte-Cristo, dont l'emplacement lui a été révélé par un compagnon de captivité, l'abbé Faria.
Devenu riche et puissant, il entreprend, sous le nom de comte de Monte-Cristo, de se venger, implacable et méthodique, de ceux qui l'ont accusé ou ont bénéficié directement de son incarcération pour s'élever dans la société.
Ce roman historique sur l'obsession de se venger captive petits et grands depuis plus de 160 ans. Ce livre est l'oeuvre la plus connue et la plus fascinante d'Alexandre Dumas.
Ce roman fait partie des Scènes de la vie parisienne dans la section Les Parents pauvres tout comme La Cousine Bette. Pons, musicien sans fortune, bon et naïf, est traité en parent pauvre par sa riche famille, les Camusot de Marville. Mais, le jour où ils découvrent que la collection d'objets d'art qu'il a accumulée est d'une immense valeur, ils le dépouillent et le font mourir. Le mal triomphe en toute beauté.
Réflexion sur le statut de l'art-marchandise dans la société bourgeoise.
Le destin tragique de la femme de 30 ans est aussi affreusement banal : Julie d'Aiglemont est mariée à un homme qu'elle n'aime pas. Malheureuse et délaissée, la seule façon pour elle de ne pas subir son mariage, est de tomber amoureuse d'un autre. Mais de morts malencontreuses en amours contrariées, ses amants et enfants illégitimes ne lui permettront pas d'échapper réellement au contrat auquel elle n'a eu d'autre choix que de se soumettre. Cette sombre histoire, résolument moderne, est sans doute le roman le plus engagé de Balzac, qui dénonce avec force et justesse l'oppression qui pèse sur les femmes.
« Le mariage, institution sur laquelle s'appuie aujourd'hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l'homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants. Enfin l'homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. Oh ! Monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu'il se pratique aujourd'hui, me semble être une prostitution légale. De là sont nées mes souffrances. » H. de B.
C'est le premier portrait de femme profondément destructrice, rancunière et laide que Balzac ait produit. Apparentée à un animal malfaisant, «ses sourcils épais réunis par un bouquet, sa face longue et simiesque laissent deviner derrière la paysanne des Vosges un caractère de sauvage».
Et c'est bien d'une sauvage qu'il s'agit. La cousine est animée d'une rage et d'une passion impuissante qui gaspille une énergie folle à nuire sans recueillir les fruits de ses intrigues, pourtant patiemment élaborées, telle une araignée tissant sa toile. Ce roman est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de La Comédie humaine.
L'humanité a été décimée voilà plusieurs décennies, la nature a repris ses droits et les rares survivants doivent faire face à un monde inhospitalier où la nourriture est rare et les bêtes sauvages menaçantes. Un vieil homme qui a connu le monde d'avant essaie de décrire à ses deux petits-enfants "sauvageons", la civilisation et la catastrophe qui l'a détruite.
Ce roman post-apocalyptique où l'on retrouve tous les talents de conteur de l'auteur laisse toutefois entrevoir un espoir de nouvel humanisme.