La description homérique renaît à la fin de l'Antiquité. Les astuces du genre rhétorique s'associent aux techniques des ouvrages décrits notamment par Héliodore, Grégoire de Nysse ou Nonnos de Panopolis, pour créer une image du vivant. Rivalisant avec la nature, le langage prend les vertus d'un démiurge inaugural.
L'expression « délégitimation d'Israël» est devenue une arme au coeur de la polémique israélo-palestinienne. Pourquoi cette formule, quels bénéfices Israël peut-il en escompter en termes de réparation d'image ? Cette analyse rhétorique en dégage les objectifs argumentatifs en même temps que les fonctions socio-politiques.
Traditionnelle en philosophie, la séparation entre langage et pensée reste admise en linguistique cognitive. Une conception renouvelée de la langue et de l'objectivité spécifique des signes linguistiques a de grandes conséquences pour la compréhension et la description de toutes les autres sortes de signes.
L'étude théorise le vécu langagier de locuteurs qui ont grandi avec des langues au prestige inégal, pour fonder une linguistique de l'intime, attachée à l'écolinguistique. Elle éclaire ainsi d'un jour nouveau l'expérience de l'être humain dans le langage en contexte plurilingue.
Au Moyen Âge, les cinq sens ont généré abondance de productions artistiques et d'écrits à visée scientifique, spirituelle, morale et littéraire. Ce volume pluridisciplinaire montre comment les sens, en tant que système organisé, engagent tout à la fois une poétique, une esthétique et une éthique.
La rhétorique apprenait un certain type de regard, pour percevoir une oeuvre comme totalité. La thèse de cet ouvrage est donc que le regard rhétorique est, ou était, un regard synthétique. Une telle thèse oblige à reprendre un problème très classique, celui de la construction d'ensemble d'un ouvrage.
Cet essai étudie les variations infinies des textes littéraires à partir des récritures auctoriales génétiques et intratextuelles, de l'intertextualité dont se nourrit la création littéraire, des variations éditoriales du sens dans le passage du texte au livre et dans le processus de lecture-récriture propre à toute traduction.
Les études réunies dans ce recueil explorent de nouvelles voies d'accès pour l'étude du changement linguistique en français : l'apport de sources encore inexploitées, la représentation de l'oral dans les textes médiévaux et la question du rythme des changements linguistiques.
Les valeurs faisant sens pour le locuteur jouent un rôle central dans la justification des décisions. Le jugement de valeur est cependant suspect d'être prescriptif et inique. Sa réhabilitation est l'objet de cet ouvrage. On y démontre que rhétorique et rationalité axiologique sont indissociables.
Ce livre présente les clés d'une analyse de « l'acte de traduire » chez Paul Valéry, thème qui faisait défaut dans l'immense liste de publications sur cet auteur. Les Cahiers de Valéry constituent le socle de cette recherche et offrent un champ prometteur pour d'autres études traductologiques.
Cet ouvrage envisage les liens entre culture et traduction depuis plusieurs perspectives, théoriques comme pratiques, tous genres de textes et discours confondus, dans un foisonnement qui va souvent au-delà des définitions traditionnelles des mots eux-mêmes.
Après une généreuse introduction à la sémiotique, le livre présente 26 méthodes d'analyse pour les textes, les images et les produits polysémiotiques (théâtre, chanson, cinéma, etc.). Ces méthodes - souvent inédites - sont offertes avec précision et dans un constant souci didactique.
Cet ouvrage propose une introduction au domaine de l'aspectologie et une application au système des formes verbales du français, pris dans toute son étendue (temps simples et composés, formes périphrastiques plus ou moins complexes).
Cet ouvrage revisite l'exercice scolaire de l'analyse de phrases, en démêlant les énoncés les plus divers, à la lumière des concepts de la tradition grammaticale française, des algorithmes de la linguistique américaine, de l'incidence guillaumienne et de la pragmatique de l'énonciation.
Cette monographie propose une description systématique et cohérente du verbe en français : sa position dans l'architecture de la phrase et la morphologie qui en résulte ; sa contribution à la structure du groupe verbal ; ses valeurs chronologiques, aspectuelles et modales dans un texte.
Longtemps invisibilisés, les sourds et la langue des signes française (LSF) trouvent peu à peu leur place dans notre société. Les recherches traductologiques sur la LSF sont récentes et cet ouvrage collectif apporte sa pierre à l'édifice, par une réflexion pluridisciplinaire riche et approfondie.
Dans le cadre du colloque international organisé par l'IHRIM, une interrogation a été menée sur la polyphonie et la plurivocalité. Cet ouvrage rend compte de ces recherches, montrant comment la multiplicité de l'expression induit un cheminement herméneutique fécond, source d'élucidation des oeuvres.
Les contributions de cet ouvrage abordent la terminologie sous divers angles et s'intéressent à cinq langues et domaines de spécialité différents pour souligner l'aspect dynamique des termes considérés en contexte et qui ouvrent de larges horizons sur la culture des domaines et milieux spécialisés.
Une autotraduction est une traduction faite par l'auteur du texte original. L'objectif de cet ouvrage est de proposer une réflexion transversale sur ce phénomène particulier qui ne retient l'attention que depuis quelques années, en développant une perspective théorique à partir de plusieurs cas de figure.
Pour rendre hommage aux travaux du professeur Anne Freadman, vingt-trois spécialistes explorent ici la question du genre. Les domaines de l'enseignement (notamment celui des langues indigènes ou étrangères), de la sémiotique, de la linguistique ou de la littérature sont ainsi abordés.
Pour mieux saisir la genèse et la poétique des romans d'Aragon, les présentes études s'interrogent sur les modèles et réemplois qui en façonnent l'écriture - émergent ainsi un ensemble de prédiscours, d'imaginaires et de patrons stylistiques avec lesquels l'oeuvre dialogue intimement.
A l'aide d'une lecture comparée et pluridisciplinaire et d'une attention spécifique au langage, ce volume fait ressortir les défis et les métamorphoses de la représentation du XVIe au XXe siècle, en rejetant l'idée d'une crise de la représentation et l'antinomie entre démocratie et représentation.
Cet ouvrage cherche à aborder le phénomène complexe des déictiques sous un nouveau jour, aussi bien sur le plan théorique et épistémologique que sur le plan analytique à travers des corpus authentiques relevant de différents types de langages et de pratiques.
Directeur d'ouvrage: Méot-Bourquin (Valérie), Barre (Aurélie) Contributeurs: Barre (Aurélie), Bellon (Guillaume), Boutet (Dominique), Cazanave (Caroline), Colombat (Bernard), Deloince-Louette (Christiane), Doudet (Estelle), Dubuis (Roger), Füg-Pierreville (Corinne), Goyet (Francis), Harano (Noboru), Herbin (Jean-Charles), James-Raoul (Danièle), Kuyumcuyan (Annie), Lachet (Claude), Le Person (Marc), Leplatre (Olivier), Lhermitte (Marine), Louison (Lydie), Mariette (Catherine), Mendiela (Pierre), Méot-Bourquin (Valérie), Mühlethaler (Jean-Claude), Possamaï-Pérez (Marylène), Pricot (Manon), Riclet-N'Cho (Magali), Soutet (Olivier), Strubel (Armand), Subrenat (Jean), Suomela-Härmä (Elina), Ulh (Patrice), Vallecalle (Jean-Claude), Varty (Kenneth), Vigneron (Fleur), Vitale-Brovarone (Alessandro).
Ce volume d'hommages dédié à Roger Bellon rassemble des contributions de linguistique romane et des études littéraires consacrées au monde animal tel qu'il apparaît dans le Roman de Renart, les fables et les bestiaires et, plus généralement, dans la longue production du Moyen Âge et des prolongements qu'elle suscite.