À propos

Tout au long d'une correspondance qui couvre les quinze premières années du XXe siècle, deux grandes figures de la littérature américaine vont nouer et tisser une amitié que ne démentiront ni l'éloignement ni les séparations prolongées, ni la maladie ni les différends.
Occasion unique pour le lecteur de découvrir Henry James dans l'intimité de sa vie quotidienne, de surprendre les confidences d'un homme en proie aux doutes aussi bien sur son propre compte que sur celui des autres, affaibli physiquement au fil des ans et condamné à ne plus vivre, comme tant des personnages de ses romans, que par procuration, à travers les voyages et les escapades de son interlocutrice.
Edith Wharton, dont nous n'entendons le plus souvent la voix qu'en écho dans les lettres de James, est à la fois la confidente, l'ouverture sur le monde, l'image ambiguë de cette femme qu'il aurait sans doute voulu aimer sans jamais y parvenir. Occasion aussi d'une série d'évocations impressionnistes de certaines personnalités littéraires et politiques de l'époque, de part et d'autre de l'Atlantique, et de certains des événements les plus marquants de la période dont la Première Guerre mondiale ne fut pas le moindre..


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Art épistolaire, Correspondance, Discours


  • Auteur(s)

    Henry James, Edith Wharton

  • Éditeur

    Seuil

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    09/02/2000

  • Collection

    Le Don Des Langues

  • EAN

    9782020128209

  • Disponibilité

    Disponible

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    335 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Henry James

Né à New York en 1843, mort à Londres en 1916, Henry James qui prit la nationalité anglaise un an avant sa mort, est l'écrivain qui a dépeint le plus finement la distance, qui n'a cessé depuis de s'élargir, entre l'esprit européen et la sensibilité américaine. C'est à Londres où il s'établit à partir de 1876 qu'il écrit ses plus grands chefs-d'oeuvre. Une série d'études sur la femme américaine dans un milieu européen fut inaugurée par Daisy Miller (1878). Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans Les Européens (1878), Washington Square (1880), Les Bostoniennes (1885) et « Reverberator » (1888) et atteint sa conclusion avec Les Ambassadeurs (1903) où la civilisation est définie comme « la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique ».
La Différence a publié en poche dans « Minos » : « Reverberator », Une vie à Londres, L'Autre Maison, Heures italiennes, Esquisses parisiennes, Le Sens du passé et La Scène américaine.

Edith Wharton

Edith Jones est née en 1862 à New York dans une riche famille américaine. Elle voyage à plusieurs reprises en Europe, puis épouse Teddy Wharton. Au cours de la Grande Guerre, elle n'hésite pas à se rendre sur le front et ses comptes-rendus aident à convaincre l'opinion publique américaine de la nécessité de rejoindre les Forces Alliées. En 1921, son roman The Age of Innocence est un triomphe, et elle obtient le prix Pulitzer, première femme à obtenir cette prestigieuse récompense littéraire. Après plusieurs livres, elle meurt à Saint-Brice sous Forêt, dans le Val d'Oise, en août 1937.
Edith Wharton fut l'une des rares femmes libres de la Belle époque. De très nombreux romans et nouvelles ont été traduits en français. Une biographie par Diane de Margerie (Edith Wharton - Lecture d'une vie) a paru chez Flammarion en 2000.

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