Vengeance sur la plaine de Goji-In

Traduction EMMANUEL LOZERAND  - Langue d'origine : JAPONAIS

À propos

Aussitôt Riyo recula d'un pas et, de son sabre court dont elle serrait fermement la poignée, elle frappa instantanément Torazô. La lame s'enfonça du sommet de l'épaule droite jusqu'à la poitrine. Torazô chancela. Riyo le frappa une deuxième, puis une troisième fois. Torazô s'écroula.
Riyo, la fille qui venge son père à la place de son frère ; O-Sayo-san, toute jeune, mais qui choisit elle-même son époux ; Run, la vieille femme qui attent patiemment plus de trente ans le retour de son mari exilé ; Ichi, la gamine qui va défier les autorités pour sauver son père condamné à mort, sans oublier Yu Xuanji, la poétesse des Tang qui essaie de mener librement une vie d'artiste et de femme : ces cinq récits historiques de Mori Ôgai, composés entre 1913 et 1915, constituent autant de portraits de « nouvelles femmes » du Japon d'Edo et de la Chine ancienne.

Rayons : Littérature générale > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Ogai Mori

  • Traducteur

    EMMANUEL LOZERAND

  • Éditeur

    Belles Lettres

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    05/11/2008

  • Collection

    Japon

  • EAN

    9782251722023

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    207 Pages

  • Longueur

    220 cm

  • Largeur

    160 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    324 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Ogai Mori

  • Naissance : 1-1-1862
  • Décès :1-1-1922 (Mort il y a 101 ans à l'âge de 60 ans)
  • Pays : Japon
  • Langue : Japonais

Chirurgien, romancier, novelliste, poète, dramaturge, critique et traducteur, Mori Ôgaï (1862-1922) est un intellectuel de premier plan de l'ère Meiji (1868-1912). Il effectue de nombreux voyages en Europe, notamment en Allemagne, et en profite pour s'intéresser à la littérature, à la philosophie et aux arts du Vieux Continent. À son retour, il est frappé par le gouffre qui sépare les deux mondes, et, fort de ses expériences à l'étranger, entend moderniser à la fois la médecine et la littérature de son pays : entre les différentes guerres qui le forcent à interrompre son activité littéraire foisonnante, il crée plusieurs revues, publie des romans (dont Vita Sexualis ou l'apprentissage amoureux du professeur Kanai Shizuka, censuré dès les premières semaines de sa publication ), en traduit d'autres (de Goethe, Strindberg, Schnitzler, Shakespeare, Ibsen... ). Opposé au naturalisme, il se fera le chantre d'une littérature portée par un idéal et contribuera au mouvement de rénovation de la littérature romanesque à l'oeuvre au Japon.

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