Espace pensé, espace créé le signe progressif

Olivier Debré

À propos

Il faut sortir du néolithique.

Après vingt mille ans de logique cubique, une nouvelle structure d'espace, retrouvant la sensibilité vivante exprimée par les peintres - le signe progressif cherche à l'indiquer - sera l'épanouissement de l'humanité future.


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  • Auteur(s)

    Olivier Debré

  • Éditeur

    Le Cherche Midi

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    15/03/1999

  • EAN

    9782862746098

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    158 Pages

  • Longueur

    23.9 cm

  • Largeur

    23.8 cm

  • Épaisseur

    1.9 cm

  • Poids

    890 g

  • Support principal

    Grand format

  • Dewey

    750

Infos supplémentaires : Broché  

Olivier Debré

Olivier Debré (1920-1999) nait à Paris dans une famille de médecins et d'artistes. Il peint et dessine dès l'enfance, puis s'oriente vers une carrière d'architecte. En 1938, il sort diplômé de l'école des Beaux-arts de Paris dans la section architecture. Il décide cependant de se consacrer à la peinture.
Son expression picturale, inspirée au départ de l'impressionnisme, évoluera vers des compositions plus aérées aux larges surfaces colorées, faisant de Debré l'un des représentants de l'abstraction gestuelle. Malgré de nombreux voyages à travers le monde, il reviendra souvent peindre auprès de la Loire, à Vernou-sur-Brenne, près de Tours, dans la propriété des « Madères » où il avait aménagé l'un de ses ateliers.
Dépouillée de toute anecdote, la peinture d'Olivier Debré est une peinture d'espace et de lumière. Les titres qu'il utilise sont l'expression évoquée d'une émotion liée à un moment, à un lieu et incarnée par une ambiance chromatique. Nous sommes par-là très proches du paysage, et déjà dans le paysage dont les limites et l'horizon ont été repoussés par-delà le champ du tableau. Le spectateur se trouve ainsi véritablement au centre d'un immense détail.
Mais il se situe aussi au centre de la peinture à laquelle renvoient les titres faussement anodins. Ils la décrivent en effet, telle qu'elle se présente dans sa matérialité : toute en épaisseurs et en transparences. Elle ne cesse de s'affirmer d'abord comme une surface peinte où s'inscrit le geste. Le phénomène s'accroît avec le format. Tout n'est plus que peinture.

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