Carnets d’images réunissent pour la première fois les recherches photographiques que Angelo de Sousa, dans la lignée du mouvement conceptuel, a commencé à explorer dans les années 1970.
Ângelo de Sousa (1938 - 2011) est l’un des artistes portugais les plus importants de sa génération. Il a exploré une grande diversité de pratiques artistiques (peinture, sculpture, photographie, dessin, film, vidéo, installations) à chaque fois avec une impressionnante production. Depuis sa première exposition individuelle en 1959, à Porto, Ângelo de Sousa n’a cessé d’explorer des techniques, des matériaux, des formes, des supports, sans se limiter à une pratique et sans être contraint plastiquement par telle ou telle difficulté. L’un des traits fondamentaux de son travail est la production en série, avec ses variantes sur l’échelle des choses, ses jeux de formes, ses redistributions de couleurs et transpositions d’éléments plastiques entre les matériaux et les techniques. Ainsi qu’il l’a exprimé, il voulait rendre « le maximum d’effet avec un minimum de moyens. Ou le maximum d’efficacité avec le minimum d’effort. Ou encore : le maximum de présence avec le minimum de cris. »
Connu pour ses portraits obsédants d'Américains solitaires dans Sleeping by the Mississippi et Broken Manual, Alec Soth a récemment tourné son objectif vers la vie communautaire dans le pays. Pour l'aider dans sa recherche, Soth a assumé le rôle de plus en plus obsolète de journaliste de journal communautaire. De 2012 à 2014, Soth a voyagé Etat par Etat tout en travaillant sur son journal auto-publié, The LBM Dispatch, ainsi qu'en mission pour le New York Times et d'autres.
Du nord de l'Etat de New York à la Silicon Valley, Soth a assisté à des centaines de réunions, danses, festivals et rassemblements communautaires à la recherche d'une interaction humaine à l'ère des réseaux sociaux virtuels. Avec Songbook, Soth a dépouillé ces images de leur contexte d'actualité afin de mettre en évidence le désir de connexion à leur racine. Fragmentaire, drôle et triste, Songbook est une représentation lyrique de la tension entre l'individualisme américain et le désir de s'unir.
Klavdij SLUBAN est un photographe français d’origine slovène, né à Paris le 3.3.63. Il est lauréat du prix EPAP, European Publishers Award for Photography 2009, avec publication du livre “Transsibériades” simultanément dans six pays d’Europe, du prix Leica (2004) ainsi que du prix Niépce (2000).
Sluban mène une œuvre personnelle rigoureuse et cohérente, ce qui en fait un des photographes-auteurs majeurs de sa génération. Souvent empreints de références littéraires, ses nombreux voyages photographiques se situent en marge de l’actualité chaude et immédiate.
Une vue d’ensemble de la carrière de David Seymour, dit Chim (1911-1956), photojournaliste américain d’origine polonaise qui fixa sur ses pellicules les troubles politiques et les changements de société des années 1930 aux années 1950. Membre fondateur de l’agence Magnum Photos, Seymour a légué à la postérité sa pratique du photojournalisme, de magnifiques portraits de personnalités de l’époque, comme Bernard Berenson et Sophia Loren, ainsi que des clichés de la guerre civile espagnole.
1ère édition Limitée et numérotée sur 500 exemplaires. Ce projet est le résultat d’un dialogue entre l’artiste Yusuf Sevinçli et le compositeur et violoncelliste Aaron Martin initié par Iikki entre janvier 2018 et mai 2018.
Les images incluses dans Holy Works sont des re-créations et re-interprétations de peintures religieuses d'Andres Serrano, qui a récemment été dans les nouvelles après que son travail Piss Christ ait été vandalisé par des radicaux catholiques à Avignon, et a re-interprété et re-créé des peintures religieuses mediévales et de la Renaissance et cette série d'oeuvres semble répondre à cette classification, car Serrano est l'un des rares artistes contemporains qui ait osé approché les thèmes religieux et l'iconographie de l'histoire de l'art religieux. "Je ne crois pas seulement en Dieu, mais je crois aussi à l'art religieux et à la beauté et au pouvoir de cet art. C'est pourquoi j'ai créé cet ouvrage... J'espère qu'avec Holy Works, l'Eglise vienne à ma défense et proclame que je ne suis pas un artiste sacrilège. Je suis peut-être provocateur, voir crispé, mais je ne suis pas sacrilège."
Jan Saudek is the most famous living Czech photographer, and simultaneously the most provocative. For over four decades Saudek has created a parallel photographic universe, a two-dimensional home full of longing, peopled with the most extraordinary characters and colored by desire. The timeless strength of his hand-tinted photographs lies in their poetic compositions and their forceful pictorial language, with its overtones of medieval genre pictures and Baroque mythology.
Pendant plus de deux décennies, Alessandra Sanguinetti a photographié la vie de Guillermina et Belinda, deux cousines vivant dans la campagne argentine, alors qu'elles traversaient l'enfance et la jeunesse vers la féminité. Ce volume, initialement publié en 2010 et réédité aujourd'hui comme le premier volet d'une trilogie, raconte les cinq premières années de leur collaboration. Dans ce contexte, Guille et Belinda traversent les rites d'enfance de se déguiser et de faire croire, d'explorer et de s'approprier le monde qui les entoure au fur et à mesure. Alors qu'elles glissent entre les rôles, se produisent alternativement pour et sont capturées par la caméra de Sanguinetti, le lien profond entre les deux filles est indéniable.
A l'approche du précipice du début de l'adolescence, leurs jeux sont empreints du poids poignant de leurs rêves et de leurs désirs alors que le monde du jeu rencontre celui de la réalité. En dépeignant la vie des femmes et des filles dans le monde traditionnellement masculin des gauchos et agriculteurs argentins, le livre de Sanguinetti interroge les cadres de mythologies de toutes sortes, honorant des vies généralement invisibles.
Ce livre présente une sélection de portraits de maîtres du projet People of the 20th Century d’August Sander pour créer un portrait typologique de la société allemande dans les années 1910 et 1920.
Bernard Plossu, né au Sud-Vietnam en 1945, il a grandi entouré des photographies de désert prises par son père lorsqu'il partit faire du ski sur les dunes du Sahara en 1937 avec Roger Frison-Roche. Pudeur, sensualité, émotion, gaieté, voici la "sève" qui irrigue déjà les images de cet autodidacte qui débarque au Mexique. Grand Prix National de la Photographie en 1988, Bernard Plossu, pour se dégager des courants commerciaux, a choisi depuis longtemps de se débarrasser du grand angle pour un appareil Nikkormat (24 x 36 cm) équipé d'un objectif de 50 millimètres (objectif le plus proche de la vision humaine).
Catalogue de l’exposition organisée au Metropolitan Museum of Art de New York du 14 Janvier au 21 avril 2002 présentant les nus des années 1949-50.
Né en 1952, Martin Parr est membre de l'agence Magnum depuis 1994. Après avoir étudié la photographie à Manchester Polytechnic, il s'intéresse très tôt à la photographie documentaire à travers l'oeuvre d'Henri Cartier-Bresson. Fin observateur de la société occidentale, Martin Parr dénonce avec humour les dérives du tourisme de masse, de la jet-set internationale et l'ennui qui semble en découler. Son regard aigu et parfois ironique s'intéresse aux petits faits du quotidien, des réunions de famille aux bains de soleil sur les plages britanniques, des zones périurbaines au consumérisme des centres commerciaux.
Publié à l'occasion de l'exposition au Carnegie Museum of Art de Pittsburgh du 30 avril au 7 Août 2022.
Gordon Parks a consacré deux ans à la chronique de l’industrie de l’usine, essentielle à l’histoire et au caractère de Pittsburgh, en photographiant ses travailleurs et leurs occupations. Les images qui en ont résulté, dramatiquement mises en scène, éclairées et composées, ont montré l’éventail des activités pour les travailleurs noirs et blancs, divisés par rôles, race et classe.
La photographe documentaire américaine Mary Ellen Mark réalisa ses premières photographies emblématiques au cours des années 1960, alors qu'elle vivait en Turquie grâce à une bourse d'étudiant accordée par la fondation Fulbright. Ses photographies des maisons closes de Bombay, prises à la fin des années 1970, furent publiées en 1981 dans Falkland Road, ouvrage consacré qui établit Mary Ellen Mark comme l'une des photographes documentaires les plus importantes et les plus provocatrices de notre temps. Les images de Mary Ellen Mark célèbrent l'humanité sous ses formes les plus diverses et les plus inattendues. Cirques, campements de gens du voyage, enfants aspirant à l'âge adulte, pauvres et indigents constituent quelques-uns de ses thèmes récurrents. Mary Ellen Mark possède un don unique pour saisir les gestes et expressions qui laissent percer les émotions intenses de ses sujets. Pleines de compassion mais jamais prosaïques, ses photographies peuvent être tout à la fois humoristiques, tragiques, énigmatiques ou choquantes. Cet ouvrage présente pour la première fois une sélection des images les plus fortes des quarante années de carrière de Mary Ellen Mark, certaines extraites de séries aussi emblématiques que " Falkland Road ", " Indian Circus " et " Twins " (" Jumeaux "), et d'autres inédites à ce jour. Les photographies sont accompagnées d'une introduction de Weston Naef et d'un texte écrit par la photographe elle-même, dans lequel elle évoque le contexte et les anecdotes propres à certaines prises de vue. Ensemble, images et mots constituent une vision personnelle de la vie des sujets de Mary Ellen Mark, et racontent à travers des histoires saisissantes, la force et la souffrance humaine.
hotographer Vivian Maier's allure endures even though many details of her life continue to remain a mystery. Her story--the secretive nanny-photographer who became a pioneer photographer--has only been pieced together from the thousands of images she made and the handful of facts that have surfaced about her life. Vivian Maier: The Color Work is the largest and most highly curated published collection of Maier's full-color photographs to date.
In this new collection from Annie Leibovitz, one of the most influential photographers of our time, iconic portraits sit side by side never-before-published photographs. Afterword by Annie Leibovitz.
Une ville, des vies présente 50 ans d’images de Paris par François Lartigue, de 1963 à 2013. Petit fils de Jacques-Henri Lartigue, et connu aussi pour son travail de chef-opérateur au cinéma, François Lartigue est un digne héritier de la photographie humaniste, traquant l’insolite avec humour et poésie, toujours en noir & blanc. Cette série de photos a été exposée en 2013 à la Galerie Binôme à Paris sous le nom de « L’objectif humaniste » avant de se promener en France, notamment à Bagnolet et à Anglet (note d’Escourbiac imprimeur) ; préface de Pierre Richard, photos en n.b.
Édition limitée à 300 exemplaires.
The Mechanism est une série mélancolique de photographies en noir et blanc qui forment une histoire de science-fiction sur la vie contemporaine. Réunissant des images réalisées dans plusieurs villes, l'ouvrage traite des thèmes de la technologie, de la surveillance et de la société urbaine. Lange tente de retracer les effets des développements technologiques sur les expériences humaines, en utilisant des tropes architecturaux pour construire un récit chargé de menaces et les promesses de l'avenir.
Coupant dans les deux sens entre des vues rapprochées et des paysages urbains, The Mechanism propose une séquence filmique de photographies à la fois affectives et éloignées.
1ère édition tirée à 700 exemplaires comprenant un tirage C-Print (18 x 19,5 cm)
Katan Amano's dolls are at once elegantly beautiful and hauntingly disturbing. The Japanese sculptor has taken every measure to endow these child-like dolls with their own otherworldly personalities, and they are photographed here in a context of sets constructed to enhance their surreal qualities. Often reminiscent of the work of Hans Bellmer, these dolls are vehicles for an arresting and primal vision.
Eikoh Hosoe (né en 1933, Yamagata) est l’un des photographes japonais les plus influents de l’histoire du médium. Ce volume complet, publié pour coïncider avec une grande exposition rétrospective au Japon, sera la principale ressource sur l’œuvre de Hosoe, éditée, conçue et produite sous la direction de l’artiste et avec la collaboration du conservateur et universitaire de renommée internationale Yasufumi Nakamori. Depuis le milieu des années 1950, Eikoh Hosoe est à la pointe de la pratique photographique au Japon : en tant que créateur d’images englobant un large éventail de sujets ; un conservateur présentant des œuvres de maîtres photographes européens et américains au Japon en 1968 ; un enseignant informant les carrières de nombreux photographes distingués, tels que Daido Moriyama.
Livre signé par le photographe japonais Eikoh Hosoe
Born in 1933, Eikoh Hosoe came of age amidst the devastation wrought by World War II. A photographer and filmmaker, he was part of Japan’s post-war experimental arts movement. For ‘Kamaitachi’, originally published in 1969 as a limited edition, he collaborated with dancer Tatsumi Hijikata. Inspired by the legend of a weasel-like demon who haunts rice fields, it documents their spontaneous interactions with villagers in northern Japan, but also enacts a symbolic exploration of Japanese society during a time of massive upheaval. This reworked 2009 edition includes previously unseen images, a new text by scholar Donald Keene, and essays by Eikoh Hosoe and Suzo Takiguchi.
En 1948 à New York, le photographe Philippe Halsman tomba par hasard sur Fernandel, vedette de cinéma français issu de la tradition du vaudeville, et lui demanda de participer à une expérience photographique totalement originale. Il poserait au grand acteur comique des questions sur l'Amérique auxquelles celui-ci ne répondrait que par ses expressions faciales.
Ce livre réunit les réponses mimées de Fernandel à des questions telles que "Le Français moyen pince-t-il toujours les fesses des jolies filles dans la foule ?" (sourire niais) ou "Que pensez-vous du base-ball, ce grand sport américain ?" (perplexité totale). Les réactions de Fernandel sont hilarantes et le livre issu de cette collaboration inhabituelle témoigne de tout ce qui peut être communiqué par une moue ou une lueur dans le regard.
Édition multilingue : Allemand, Anglais, Français
Sélectionné dans les archives de Guido Guidi par Marcello Galvani, ce livre présente 94 photographies couleur réalisées avec des appareils photo petit format entre 1976 et 1981. Pour la plupart inédites, ces images forment un lien idéal entre deux phases du travail de Guidi déjà bien connues. Après les instantanés irrévérencieux en noir et blanc du début des années 1970, cette série marque le virage progressif de Guidi vers le travail des couleurs qu'il a commencé à étudier au début des années 1980 avec une caméra grand format 8x10.
Nous voyons déjà ici la fascination croissante du photographe pour son paysage quotidien, y compris les bâtiments vernaculaires, les gens ordinaires et les accidents visuels, mais pris avec un oeil vif et péripatéticien qui interroge la possibilité de saisir le flux de l'expérience et la notion de temps photographique. "Tra l'altro" - qui se traduit par ailleurs, soit dit en passant, ou entre autres - agit comme un moment historique de transition dans la pensée visuelle de Guidi, mais aussi, selon ses propres mots, comme des "observations passagères" et un moyen de "prendre contact" avec le monde extérieur.
Livre signé par le photographe